Les marchés d'actions attendus en recul, inquiets des tensions
sino-américaines
Eurostoxx 50 3.094,47 points +1,42%
CAC 40 4.771,39 points +1,76%
DAX 30 11.781,13 points +1,06%
FTSE 100 6.218,79 points +1,21%
SMI 9.926,03 points +2,16%
AEX 538,62 points +1,83%
BEL 20 3.281,90 points +1,48%
IBEX 35 7.224,10 points +0,69%
DJIA 25.400,64 points -0,58%
Nasdaq 9.368,99 points -0,46%
S&P 500 3.029,73 points -0,21%
Nikkei 225 21.850,19 points -0,30% (cours à 7h25)
Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1101 +0,21%
EUR/JPY 119,02 -0,19%
USD/JPY 107,22 -0,39%
A SUIVRE EN FRANCE
Le Premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé jeudi la deuxième
phase du déconfinement, qui débutera le 2 juin et permettra
notamment la réouverture des cafés et restaurants. Le Premier
ministre a souligné les "bons résultats" obtenus dans la lutte
contre le coronavirus.
Dans l'actualité des entreprises, le constructeur automobile
Renault présente vendredi son plan d'économies de 2 milliards
d'euros qui avait été annoncé en février.
Total, Carrefour, Ipsen et Spie tiennent vendredi leur assemblée
générale annuelle, de même que Guerbet, Albioma, Herige, Business
et Décision, Abionyx Pharma et Cast. ADL Partner présente de son
côté son chiffre d'affaires trimestriel.
Sur le plan macroéconomique, les investisseurs examineront à 8h45
les statistiques sur les prix à la consommation en mai, les prix à
la production et la consommation des ménages en avril, ainsi que
sur le produit intérieur brut et la commercialisation de logements
neufs au premier trimestre.
Les économistes interrogés par le Wall Street Journal s'attendent à
une chute de 19% de la consommation des ménages en biens sur un
mois en avril, alors qu'un confinement strict a été maintenu
pendant cette période. Ils prévoient une baisse de 34,2% de la
consommation sur un an en avril.
Ces économistes tablent par ailleurs sur une hausse des prix à la
consommation de 0,3% sur un an en mai, après une progression de
0,4% en avril. Sur un mois, ils prévoient une augmentation de 0,1%
des prix, comme en avril.
ACTIONS
Les contrats à terme sur les indices actions européens s'inscrivent
en nette baisse vendredi, avant une conférence de presse du
président Donald Trump au sujet de la Chine, alors que les
investisseurs redoutent un nouveau bras de fer entre les deux
premières économies mondiales.
Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 47,2 points, ou
1%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX
30 cédait 128 points, soit 1,1%, et celui sur FTSE 100 abandonnait
45 points, soit 0,7%.
"Les investisseurs s'attacheront [vendredi] à se positionner en vue
de l'annonce, par le président [Donald] Trump, de nouvelles mesures
concernant la Chine en réponse à la décision du pays de mettre en
oeuvre la loi sur la sécurité nationale pour Hong Kong", explique
dans une note Stephen Innes, stratégiste en chef pour les marchés
mondiaux chez AxiCorp.
Le stratégiste avertit également que si les Etats-Unis devaient
traiter Hong Kong comme n'importe quelle ville chinoise, les
agences d'évaluation financière pourraient être obligées de faire
de même.
"Un risque plus important pourrait être la reclassification de Hong
Kong en tant que marché émergent", note Stephen Innes.
"Hong Kong fait partie de l'indice MSCI World, par exemple, au même
titre que d'autres marchés développés. La Chine figure dans
l'indice des marchés émergents. Si Hong Kong doit être reclassée en
tant que marché émergent, avec Shanghai et Shenzhen, une énorme
quantité de capitaux investis à Hong Kong n'aura d'autre choix que
de partir", explique le stratégiste.
Les statistiques à paraître vendredi en Europe comprennent l'indice
provisoire des prix à la consommation de la zone euro, les ventes
de détail de l'Allemagne, ainsi que le produit intérieur brut (PIB)
et l'indice provisoire des prix à la consommation de l'Italie. Le
président de la Réserve fédérale (Fed) américaine, Jerome Powell,
doit également s'exprimer.
La Bourse de New York a clôturé dans le rouge jeudi, après
l'annonce de la tenue vendredi d'une conférence de presse de Donald
Trump consacrée à la Chine. Cette annonce est intervenue alors que
plusieurs pays, dont les Etats-Unis, ont accusé Pékin de violer ses
engagements internationaux en adoptant une nouvelle loi
controversée sur la sécurité à Hong Kong. Les Etats-Unis ont par
ailleurs révoqué mercredi le statut commercial préférentiel accordé
à Hong Kong en jugeant que le territoire avait perdu l'essentiel de
son autonomie par rapport à la Chine.
Les indices américains évoluaient dans le vert avant cette annonce,
portés par l'espoir d'une reprise de la croissance après la période
de confinement, et ce malgré la nouvelle vague de suppressions
d'emplois observée aux Etats-Unis la semaine dernière.
En Asie, les marchés d'actions évoluent en baisse vendredi.
L'indice Hang Seng reculait de 0,7% en fin de séance à Hong Kong,
le Nikkei de la Bourse de Tokyo cédait 0,3% et l'indice Shanghai
Composite était stable.
OBLIGATIONS
Les taux des emprunts du Trésor américain ont progressé jeudi,
alors que les analystes estiment que les indicateurs américains
n'ont pas été aussi mauvais que prévu, offrant un modeste
soulagement aux investisseurs à la recherche de signes
d'amélioration de l'économie.
Le rendement de l'obligation du Trésor à dix ans a gagné 2,6 points
de base, à 0,703%. Celui du titre à deux ans a baissé de 0,6 point
de base, à 0,176%. Le rendement de l'obligation à 30 ans a augmenté
de 4,1 points de base, à 1,471%.
La Banque centrale européenne (BCE) va probablement augmenter
l'enveloppe de son programme d'achats d'urgence pandémique (PEPP)
de 500 milliards d'euros jusqu'en juin 2021, lors de sa réunion de
la semaine prochaine, a déclaré Danske Bank.
L'augmentation du montant du PEPP ne s'accompagnera pas d'un ajout
de nouvelles classes d'actifs à ce stade, a précisé Danske. La
banque centrale devrait également augmenter son programme d'achats
d'actifs (QE), actuellement de 20 milliards d'euros par mois, et ne
pas annoncer de hausse supplémentaire lorsque le programme actuel
s'achèvera en décembre prochain. Une annonce sur une éventuelle
stratégie de réinvestissement du PEPP la semaine prochaine semble
également peu probable pour Danske.
CHANGES
L'euro gagne un peu de terrain vendredi matin face à l'euro, mais
recule par rapport au yen, à l'instar du billet vert.
Si les "quatre frugaux", à savoir l'Autriche, le Danemark, les
Pays-Bas et la Suède, ainsi que d'autres Etats membres de l'Union
s'opposent au plan de relance de la Commission européenne, la
perspective de mesures budgétaires pour soutenir des économies
mises à rude épreuve par la pandémie pourrait être sérieusement
compromise, indique Ulrich Leutchmann, de Commerzbank.
Mais si les dirigeants européens parviennent à un compromis
permettant le partage d'une part importante du fardeau budgétaire,
cela "pourrait finir par tourner à l'avantage de l'euro",
ajoute-t-il.
PETROLE
Les cours du pétrole reculent vendredi matin, en raison des
tensions accrues entre les Etats-Unis et la Chine après que le
conseiller économique du président Trump, Larry Kudlow, a déclaré
que Pékin faisait une "énorme erreur" à propos de Hong Kong.
Par ailleurs, les tensions entre l'Arabie Saoudite et la Russie
semblent s'être apaisées, indique AxiCorp, citant des informations
de presse selon lesquelles le prince héritier d'Arabie Saoudite et
le président russe ont accepté de respecter leur accord de
réduction de la production de pétrole.
A 7h35, le contrat de juillet sur le Brent de la mer du Nord
perdait 32 cents, ou 0,9%, à 35,71 dollars le baril, et celui de
même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 50
cents, ou 1,5%, à 33,21 dollars le baril.
Agefi-Dow Jones The financial newswire
(END) Dow Jones Newswires
May 29, 2020 01:48 ET (05:48 GMT)
Copyright (c) 2020 L'AGEFI SA
FTSE 100 (FTSE:UKX)
Graphique Historique de l'Index
De Avr 2024 à Mai 2024
FTSE 100 (FTSE:UKX)
Graphique Historique de l'Index
De Mai 2023 à Mai 2024