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Nous Allons Inverser La Courbe Du Chômage

- 26/3/2014 19:49
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

C'est un coup dur pour le gouvernement: le chômage a fait un bond en février avec un record de 3,34 millions de demandeurs d'emplois, un nouveau revers pour François Hollande dans sa "bataille pour l'emploi" qui donne des munitions à l'opposition juste avant le deuxième tour des municipales.



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81 de 98 - 08/9/2015 17:52
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les dossiers économiques et sociaux vont tenir une bonne place lors de la sixième conférence de presse de François Hollande, fort d’une amélioration timide mais notable de la conjoncture. Jean-Paul Betbeze recense les raisons du frémissement.

C'est effectivement en cours. Pour l’économie française, le premier semestre n'a pas été mauvais en moyenne, la suite s’annonce favorable. Les consommateurs entraînent la machine et vont continuer. Derrière cette amélioration de la croissance française par la consommation, il y a d’abord les revenus nominaux. Ils sont toujours bien orientés, notamment dans les grandes et moyennes entreprises, pour des raisons largement liées aux contrats de travail et aux règles internes. En même temps, le prix de l'énergie baisse et l'inflation est encore plus faible que prévu. Donc le revenu réel accélère. Il tient la croissance en ce début d'année et va continuer, soutenu aujourd’hui par le net regain du crédit à la consommation.

En même temps, la baisse du prix du pétrole a permis d’améliorer à la fois la balance commerciale et les marges des entreprises, en complément du CICE. Les marges se redressent, passant de 29,5 % en moyenne en 2014 à 31,1 % au premier trimestre 2015. C’est ainsi que s’améliorent graduellement l'activité et l'investissement. Mais pour ce dernier, c’est trop lent.

Et le chômage dans tout ça ? Il est en train de baisser. Bien sûr, les changements récents de catégorie aident, faisant passer environ 10 000 personnes de la catégorie A (chômeurs) en catégorie E, étant donné qu'ils sont en stage d'insertion et ne font donc pas d’ « actes positifs de recherche d’emploi ». Bien sûr, les 430 000 emplois en contrat d'insertion, dont 80 % dans le secteur public et associatif, aident plus encore. Bien sûr, on peut exclure d’autres raffinements statistiques et moins d’incitations et de rappels à ceux qui oublient de s’inscrire et de se réinscrire.

Mais on ne peut oublier non plus les éléments positifs qui viennent des réformes en cours, des lois Macron et des discussions qui vont commencer sur l'assouplissement du droit social. Tout ceci, avec les marges qui remontent et l'anticipation d'une lente reprise, va jouer positivement sur la croissance et l'emploi. Ajoutons, preuve supplémentaire, les données favorables qui concernent actuellement l'emploi intérimaire. Il va mieux, preuve que les entreprises ont des anticipations mieux orientées et aussi des marges qui se reconstituent.

Donc le chômage va baisser et François Hollande se préparer, il ne sera pas le seul. Pour autant, ce nouvel emploi est bien différent de l’ancien. On y trouve beaucoup d'auto-entrepreneurs (presque un million), beaucoup de temps partiels et très partiels, beaucoup de créateurs, avec en même temps des perspectives plus rabotées d’évolution pour les salariés "classiques". Le chômage baissera et l’emploi changera souvent de nature.

Comme quoi, l'emploi n'a pas besoin de 1,5 % de croissance pour repartir. C’est l’effet de « l'uberisation » de l'économie. Elle détruit beaucoup d'anciens emplois, souvent protégés (taxis par exemple). Et elle en crée beaucoup plus. Moins chers pour leurs utilisateurs, ils augmentent leur pouvoir d’achat. Ils seront aussi une source de revenus plus faibles et plus fractionnés - au moins au début, pour celui qui les offre. Ceci augmente in fine le pouvoir d'achat de tous. Plus d'emplois avec seulement 1,2 % de croissance, c'est le signe que quelque chose change. La bourse devrait aimer, mais c’est un autre monde qui s’ouvre.

Jean-Paul Betbeze
82 de 98 - 24/9/2015 18:42
Carole2016 Messages postés: 129 - Membre depuis: 28/7/2015
Myriam El Khomri mesure l'ampleur de sa tâche: pour le baptême du feu de la nouvelle ministre du Travail, le chômage a atteint un nouveau record en août, 3,57 millions de demandeurs d'emploi en métropole.

"Ces chiffres ne sont pas satisfaisants", a immédiatement tweeté Mme El Khomri. "Derrière ces chiffres, il y a des hommes et des femmes, et c'est à eux que je pense ce soir."

Après une pause en juillet, 20.000 chômeurs supplémentaires (+0,6%) ont poussé la porte d'une agence Pôle emploi le mois dernier. Il s'agit de la plus forte hausse depuis avril.
83 de 98 - 29/9/2015 18:05
Laboursefacile Messages postés: 13120 - Membre depuis: 03/12/2005
François Hollande a plaidé mardi pour que l'harmonisation sociale soit la prochaine étape de la construction européenne, à l'heure où de nombreux pays sont frappés de plein fouet par la hausse du nombre de demandeurs d'emploi... Il y a dans la zone euro "une convergence pour la compétitivité, il y a une convergence pour les déficits publics. Il faut qu'il y ait aussi une convergence en matière de droits sociaux, en matière de salaires, en matière de protection sociale", a déclaré le président français lors du congrès de la Confédération européenne des syndicats, à Paris.

Menace

"Et si le désastre le plus grand, c'était le chômage ? Et si ce qui nous menaçait le plus, c'était le souverainisme et l'extrémisme ? Alors est-ce qu'il ne serait pas temps aussi de modifier nos règles ?", s'est-il interrogé. Selon lui, la France et l'Allemagne travaillent actuellement pour élargir certaines réunions de l'Eurogroupe - la rencontre des ministres des Finances de la zone euro - aux ministres des Affaires sociales.

Plus de sanctions

Dans son discours, François Hollande a souhaité qu'une action en faveur des demandeurs d'emploi de longue durée (depuis plus d'un an) soit menée sur le modèle du plan européen en faveur des jeunes doté de 6 milliards d'euros. Il s'est prononcé en faveur de la portabilité des droits de travailleurs en Europe, la convergence des systèmes de sécurité sociale et un renforcement de la lutte contre les abus liés aux travailleurs détachés. La France a décidé de durcir les sanctions dans ce dernier domaine et le chef de l'Etat plaide pour que l'Europe s'empare à nouveau de ce sujet avec une nouvelle directive. François Hollande a fait du recul du nombre de demandeurs d'emploi en France une condition de sa candidature à la prochaine présidentielle, mais les chiffres ont continué de grimper au mois d'août...
84 de 98 - 30/9/2015 16:35
Carole2016 Messages postés: 129 - Membre depuis: 28/7/2015
NEW YORK (Reuters) - Le secteur privé aux Etats-Unis a créé 200.000 emplois en septembre, soit le chiffre le plus élevé depuis juin, selon l'enquête mensuelle du cabinet spécialisé ADP publiée mercredi.

Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 194.000 créations d'emplois.

Le nombre d'emplois créés en août a été révisé en légère baisse, à 186.000 contre 190.000 en première estimation.

Ces statistiques, publiées conjointement par ADP et Moody's Analytics, paraissent deux jours avant la publication des chiffres mensuels de l'emploi aux Etats-Unis par le département du Travail, lequel compile à la fois les chiffres du secteur privé et du secteur public.

Les économistes interrogés par Reuters anticipent en moyenne 203.000 créations d'emplois en septembre aux Etats-Unis, après les 173.000 d'août qui étaient le total le plus faible en cinq mois. Le taux de chômage, lui, est prévu stable à 5,1%.

(Richard Leong, Véronique Tison pour le service français)
85 de 98 - 02/10/2015 15:32
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
WASHINGTON (Reuters) - L'économie américaine a créé moins d'emploi qu'attendu sur les deux derniers mois et les salaires ont baissé en septembre, montrent les statistiques publiées vendredi par le département du Travail, de nature à nourrir les doutes sur l'opportunité d'un relèvement des taux d'intérêt avant la fin de l'année.

A 142.000 en septembre, les créations d'emploi ont été nettement inférieures aux attentes, puisque les économistes interrogés par Reuters en prévoyaient en moyenne 203.000, et le chiffre d'août a été révisé en forte baisse, à 136.000 contre 173.000 initialement.

Le chiffre cumulé sur les deux derniers mois est le plus faible enregistré depuis plus d'un an et il pourrait conforter le scénario d'une décélération de la croissance américaine, en raison notamment des doutes sur la santé de l'économie chinoise.

Les statistiques de juillet ont elles aussi été revues en baisse, à 223.000 contre 245.000.

Le taux de chômage, calculé sur la base d'une enquête distincte de celle servant à mesurer les créations de postes, est resté inchangé en septembre à 5,1%, comme attendu.

Le salaire horaire moyen a lui baissé d'un cent à 25,09 dolllars et sa hausse sur un an est ramenée à 2,2%, un niveau qui traduit des pressions inflationnistes faibles.

Les futures de Wall Street étaient en repli après la publication de ces chiffres tandis que les Bourses européennes passaient dans le rouge et que le dollar reculait fortement, l'euro repassant la barre de 1,13 dollar.

(Jason Lange, Marc Angrand pour le service français)
86 de 98 - 20/10/2015 19:35
Laboursefacile Messages postés: 13120 - Membre depuis: 03/12/2005
es jeunes ont-ils été bien orientés durant leurs études ? Tout dépend de leur parcours, montre la dernière enquête trimestrielle Prism'emploi réalisée avec OpinionWay... Cette étude révèle que 63% des jeunes estiment qu'ils disposaient des informations dont ils avaient besoin au moment de choisir leur orientation professionnelle. Du côté des étudiants, 71% jugent avoir choisi leur voie professionnelle en connaissance de cause...

Pas assez d'infos

Mais la situation change quelques années plus tard, pour ceux qui sont confrontés aux difficultés sur le marché du travail... Les jeunes demandeurs d'emploi âgés de 16 à 24 ans sont ainsi 59% à penser qu'ils ne disposaient pas des informations nécessaires au moment de choisir leur avenir. Parmi eux, 50% auraient aimé obtenir des renseignements sur les alternatives à leur choix d'orientation, et 45% des indications sur les perspectives de recrutement dans le secteur choisi.

Chez ceux qui ont trouvé un emploi, les regrets ne sont pas les mêmes. La plupart expriment en effet des besoins sur les possibilités d'évolution ou encore les échelles de rémunération...

Moment crucial

"Il est regrettable de constater que plus d'un jeune demandeur d'emploi sur deux considère ne pas avoir été suffisamment bien conseillé au moment de choisir son orientation professionnelle, un moment pourtant crucial dans le début de la construction de son parcours professionnel", a déclaré François Roux, délégué général de Prism'emploi...
87 de 98 - 26/10/2015 18:16
Carole2016 Messages postés: 129 - Membre depuis: 28/7/2015
Le chômage a reculé en septembre en France à son plus bas niveau depuis avril et même depuis août 2012 chez les jeunes, selon les chiffres publiés lundi par le ministère du Travail.

Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (sans aucune activité) a diminué de 0,7% soit 23.800 personnes, à 3.547.800 au total en métropole.

Il s'agit de sa plus forte baisse sur un mois depuis septembre 2007 si l'on excepte le "bug" informatique qui avait perturbé le recensement en août 2013 et abouti à un diminution prononcée.

En ajoutant les catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d'inscrits à Pôle emploi en septembre est quasi stable (+1.800 à 5.422.700) en métropole (5.727.300 en incluant les départements d'Outre-mer).

Avec ces chiffres, Pôle emploi voit augmenter le nombre de demandeurs d'emploi inscrits de 47.100 en catégorie A et de 206.700 en catégories A, B et C depuis le début de l'année.

Dans ses dernières prévisions, publiées la semaine dernière, l'Unedic, organisme gestionnaire de l'assurance chômage, tablait sur 62.000 demandeurs supplémentaires en catégorie A et 228.000 en catégories A, B et C en 2015.

Sur un an, à fin septembre, la métropole compte 3,1% de demandeurs d'emploi en plus en catégorie A et 5,8% en incluant les catégories B et C.

TENDANCE "NETTE", DIT EL KHOMRI

La baisse du nombre de chômeurs sans aucune activité est forte chez les moins de 25 ans, à -2,6% sur septembre, ce qui ramène leur nombre total quasiment au niveau d'août 2012.

"La tendance est claire : il s’agit du quatrième mois consécutif de baisse, ce qui porte à 24.700 le recul du nombre de jeunes inscrits depuis fin mai", a déclaré dans un communiqué la ministre du Travail Myriam El Khomri.

"Cela prouve l’efficacité de nos dispositifs en faveur de l’emploi des jeunes".

S'il reflue également en septembre chez les 25-49 ans (-0,5%), le nombre de demandeurs de catégorie A continue de progresser chez les 50 ans de plus (+0,1) pour atteindre un nouveau record.

Le nombre de chômeurs inscrits depuis plus d'un an à Pôle Emploi, considérés comme chômeurs de longue durée, augmente encore, de 1,0% sur un mois et de 10,4% sur un an.

Leur part dans le nombre total de chômeurs progresse elle aussi, à 44,8% (+0,4 point sur le mois, +1,9 point sur un an).

L'ancienneté moyenne des inscriptions augmente fortement, de cinq jours à 567 jours.

Les entrées à Pôle emploi sont en recul de 2,5% sur un mois en métropole mais les sorties sont elles aussi en repli (-1,2% sur un mois, malgré un bond des radiations administratives. Celles-ci ont bondi de 25% par rapport à août mais se situent tout près de leur moyenne des douze derniers mois.

Le nombre d'offres d'emploi collectées par Pôle Emploi en métropole est en hausse de 5,7% sur un mois.
88 de 98 - 27/10/2015 17:18
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le numéro un de la CGT, Philippe Martinez, a demandé mardi au gouvernement des précisions sur le nombre de chômeurs radiés des listes de Pôle emploi en septembre, après l'annonce lundi d'une forte baisse des demandeurs d'emploi durant ce mois.

Apportant des précisions, le ministère a affirmé auprès de l'AFP que la baisse du chômage en septembre "n'est en rien à relier avec les radiations de ce mois-ci".

"On n'a pas les données sur ceux qui sont radiés", a relevé sur Canal+ M. Martinez, rappelant que "le gouvernement a renforcé les contrôles" des demandeurs d'emploi.

"Il faut des éléments de précisions sur les chiffres de radiés", a-t-il insisté.

Selon lui, "le chômage n'a pas régressé en France si on prend l'ensemble des catégories de privés d'emploi".

Il s'est dit "inquiet" pour le chômage de longue durée. Quant au recul du chômage des jeunes c'est "une bonne chose", a-t-il dit, mais la question de "l'avenir et du statut" de ces jeunes reste posée car "85% de ces contrats sont à durée déterminée".

M. Martinez ne croit pas à une inversion de la courbe du chômage "si on continue comme cela, parce que c'est toujours les mêmes recettes qui donnent les mêmes effets". "Il faut radicalement changer un certain nombre de choses", selon lui.

Le chômage a reculé de 0,7% en septembre, soit sa plus forte baisse mensuelle depuis fin 2007. Selon les données du ministère du Travail, les radiations administratives ont fortement augmenté (+25%) durant ce mois, mais sur un an leur nombre est en baisse de 9,7%.

Réagissant aux propos de M. Martinez, le ministère du Travail a précisé auprès de l'AFP que "sur dix ans, le taux de radiation" - c'est-à-dire le nombre de radiations sur le nombre de demandeurs d'emploi toutes catégories - "est de 1,1%". Or, en septembre, ce taux "a été de moins de 0,8%", soit "très inférieur à celui des dernières années".

Le taux de radiation était de 1% en 2014, 0,9% en 2013 et en 2012, 1% en 2011, 1,1% en 2010 et 2009, et 1,5 % en 2008, a ajouté le ministère.

La hausse du nombre de radiations en septembre "est sans rapport avec la nouvelle organisation du contrôle de la recherche d'emploi, puisque celle-ci n'a commencé à être mise en oeuvre qu'à la toute fin septembre", a également souligné le ministère. "Les 200 conseillers dédiés ne seront pleinement déployés que courant novembre" et "80% le seront à fin octobre".

Par ailleurs, concernant le conflit à Air France, M. Martinez a dénoncé l'attitude de la direction qui "a présenté lundi dans un journal les mesures qu'il n'a pas encore annoncées aux salariés et aux syndicats".

"On peut parler de dialogue social", a-t-il ironisé rappelant que deux jours auparavant "une réunion s'était tenue avec les syndicats", sans que la direction y mentionne ses pistes.

Dans une interview au Parisien lundi, le directeur des ressources humaines d'Air France, Xavier Broseta, avait fait état d'une réflexion de la direction pour instituer des contrats de travail différenciés selon la productivité. "Le dialogue social, c'est dans les instances représentatives avec l'ensemble des syndicats", avait critiqué la ministre du Travail, Myriam El Khomri.
89 de 98 - 29/10/2015 20:31
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le taux de chômage est resté stable en Allemagne au mois d'octobre, à 6,4%, un plus bas depuis la réunification du pays en 1990. En revanche, d'après les données publiées jeudi par l'Office fédéral du travail, le nombre de personnes sans emploi, corrigé des variations saisonnières, a reculé davantage que prévu, de 5.000 ce mois-ci pour s'établir à 2,788 millions.

Les économistes interrogés par Reuters anticipaient un repli de 4.000. En données non ajustées, le nombre total de personnes sans emploi a reculé de 2,708 millions en septembre à 2,649 millions.

Hausse du chômage en vue ?

Avec l'arrivée massive de réfugiés venus de Syrie et d'Irak - 800.000 attendus cette année - le nombre de chômeurs pourrait cependant augmenter de 70.000 l'an prochain, a récemment indiqué l'institut d'études IAB de l'Office fédéral du travail. Ces arrivées massives pourraient ajouter 130.000 personnes au marché du travail, portant le nombre total de chômeurs à 2,87 millions environ en 2016.

Ce diagnostic est partagé par la fédération des chambres de commerce et d'industrie allemande (DIHK). Au début du mois, les quatre instituts de conjoncture du pays ont toutefois indiqué que l'arrivée de ces populations peut être bénéfique pour l'économie, à condition que l'intégration sur le marché du travail soit réussie...
90 de 98 - 26/11/2015 18:40
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
PARIS (Reuters) - Le chômage est reparti en forte hausse le mois dernier en France après son recul de septembre pour inscrire un nouveau record, signe que la reprise de l'économie française est encore trop timide pour inverser durablement sa courbe.

Seuls les jeunes, qui bénéficient de contrats aidés dont l'enveloppe a été augmentée au deuxième semestre, ont échappé à cette évolution avec une stabilisation du nombre d'inscrits à Pôle emploi en octobre, selon les chiffres publiés jeudi par le ministère du Travail.

Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (sans aucune activité) a augmenté de 1,2%, soit 42.000 personnes - un plus haut depuis janvier 2013 si l'on excepte le contrecoup du "bug" informatique qui avait gonflé les chiffres de septembre 2013 - à 3.589.800 en métropole.

En ajoutant les catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d'inscrits à Pôle emploi en octobre a progressé de 0,2% à 5.435.800 (5.740.600 en incluant les départements d'Outre-mer), soit 13.100 de plus qu'un mois plus tôt.

Le total de la catégorie A comme la somme des catégories A, B et C, enregistrent de nouveaux records.

Sur un an, à fin octobre, la métropole compte 3,7% de demandeurs d'emploi en plus en catégorie A et 5,5% en incluant les catégories B et C.

Octobre a été particulièrement mauvais pour les 25-49 ans (+1,4%) comme les seniors (+1,5%) alors que le mouvement de baisse entamé en juin chez les moins de 25 ans s'est interrompu.

Le nombre de chômeurs inscrits depuis plus d'un an à Pôle Emploi, considérés comme chômeurs de longue durée, augmente encore de 0,4% sur le mois et de 9,8% sur un an.

Leur part dans le nombre total de chômeurs est stable à 44,8% mais augmente de 1,7 point sur un an. L'ancienneté moyenne de leurs inscriptions augmente d'un jour, à 568.

Les entrées à Pôle emploi, qui avaient reculé de 2,5% en septembre, ont augmenté cette fois de 5,1%, tirées par les licenciements économiques et les premières entrées.

Dans le même temps, les sorties ont progressé de 3,3% grâce à un bond de 16,5% des emplois en stage et à une hausse de 6,2% des reprises d'emploi.

Le nombre d'offres d'emploi collectées par Pôle Emploi en métropole a diminué de 1,9% sur un mois.

(Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse)
91 de 98 - 14/12/2015 19:51
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Au lendemain des élections régionales, où la droite a remporté sept régions contre cinq pour la gauche avec une nette remontée du Front national, le gouvernement a érigé l'emploi en priorité 'numéro un', alors que le taux de chômage atteint toujours un niveau record.

Emploi comme priorité numéro une

Selon des sources au ministère de l'Economie interrogées par Reuters, Emmanuel Macron devrait présenter une série de mesures allant en ce sens, dans le cadre de la stratégie sur les nouvelles opportunités économiques (Noe) qui doit être dévoilée début 2016. L'agence de presse ajoute que Manuel Valls a déjeuné lundi avec le chef de l'Etat. "Maintenant, on poursuit la préparation de l'année 2016", a-t-on déclaré dans son entourage après cette rencontre, évoquant en particulier la poursuite du mouvement de réformes pour parvenir à faire baisser le chômage et stimuler la croissance.

Un 'Job Act' à la française ?

La semaine dernière, 'L'Opinion' croyait savoir que le gouvernement était en train de plancher sur un "Job Act" à la française. Parmi les dispositifs envisagés figureraient: le CDD en intérim renouvelable, l'extension de contrats de projets ou encore le renforcement des contrats aidés pour lutter contre le chômage des jeunes et de longue durée. Par ailleurs, le plafonnement des indemnités prud'homales, mesure prévue initialement dans la loi pour la Croissance et l'Activité, mais retoquée par le Conseil constitutionnel pourrait être remise sur la table.

Ces informations n'ont pas été confirmées, mais une chose est sûre : l'exécutif veut donner un coup d'accélérateur. Or, la réforme du code du travail qui doit être présentée à la fin du premier trimestre 2016 sera insuffisante pour redonner de l'oxygène au marché de l'emploi. Rappelons qu'en octobre, le nombre de chômeurs inscrits en catégorie A a progressé de 1,2% (+42.000 personnes) pour s'établir à 3.589.800, en hausse de 3,7% sur un an.
92 de 98 - 29/12/2015 14:20
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La rupture conventionnelle est une procédure de plus en plus prisée par les salariés et dirigeants. Selon les données récemment publiées par le ministère du Travail et repérées par 'Les Echos', un nouveau record a été battu sur la période janvier-novembre, avec 344.909 demandes reçues et 319.848 demandes homologuées sur la période. En moyenne, le nombre de ruptures conventionnelles homologuées se situe ainsi à 29.077 par mois, contre 10.000 à partir d'octobre 2008, 20.000 à partir de juin 2009 puis 26.200 en 2011 et 28.400 en 2012.

Procédure introduite en 2008

La procédure de rupture conventionnelle a été introduite en 2008. Elle "permet à l'employeur et au salarié de convenir en commun des conditions de la rupture du contrat de travail qui les lie", rappelle le ministère du Travail. Une étude publiée en mai dernier montrait cependant que la rupture conventionnelle n'était pas toujours avantageuse pour le salarié. En outre, l'indemnité versée ne représenterait un gain élevé que pour le dernier décile de la distribution des salaires, comparée à l'indemnité légale de licenciement, plus favorable aux employés.
93 de 98 - 08/1/2016 15:53
Laboursefacile Messages postés: 13120 - Membre depuis: 03/12/2005
Les États-Unis ont créé 292.000 emplois non-agricoles au mois de décembre 2015 selon le rapport gouvernemental du jour, ce qui dépasse très largement le consensus, qui était d'environ 200.000. Le taux de chômage est comme prévu inchangé à 5%.

Mieux encore, les créations de postes de novembre 2015 aux USA ont été révisées en forte hausse, à 252.000, contre 211.000 précédemment estimé.

Le taux de participation à la force de travail en décembre 2015 ressort pour sa part à 62,6%.

Les créations de postes non-agricole dans le secteur privé américain en décembre 2015 atteignent un niveau de 275.000, contre 193.000 de consensus et 240.000 pour la lecture révisée du mois de novembre.

Les créations d'emplois non-agricoles pour le mois d'octobre 2015 ont été revues à 307.000, contre 298.000 auparavant évalué.

Compte tenu des révisions en hausse sur les mois d'octobre et de novembre, le gain mensuel moyen en termes d'emplois sur les trois derniers mois atteint 284.000. Les révisions en hausse d'octobre et novembre portent sur un total de 50.000 postes.

En décembre 2015 cette fois, le Département américain au travail précise que les gains ont concerné plusieurs industries, dont les services professionnels et d'entreprises, la construction, la santé, les services alimentaires et les débits de boisson. l'emploi minier, par contre, a poursuivi sa correction.
94 de 98 - 18/1/2016 20:25
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Avec son nouveau rapport sur le financement de l'assurance-chômage, la Cour des Comptes brise un tabou. Dans ce rapport, remis récemment à l'Unedic, le gestionnaire du régime d'assurance-chômage, la Cour préconise clairement de baisser les allocations chômage, parmi d'autres mesures d'économies jugées nécessaires pour réduire la dette record du régime d'assurance-chômage.

Côté recettes, la Cour suggère également de relever le taux de contributions, resté inchangé depuis 2007. Selon la Cour, une hausse de 0,1 point des cotisations chômage rapporterait "environ 500 millions d'euros".
Selon l'Unedic, la dette du régime d'assurance-chômage devrait atteindre 29,4 milliards d'euros fin 2016, et même 35 milliards fin 2018. Cette dette atteint un niveau "préoccupant" et "soulève la question de la soutenabilité du régime", estime la Cour des comptes dans le rapport qu'elle a remis à l'Unedic le 12 janvier.

Un régime généreux par rapport aux pays comparables

Alors que François Hollande vient d'annoncer un nouveau plan de lutte contre le chômage, la Cour des comptes décrit un régime français d'indemnisation très généreux. La France propose un "taux de remplacement élevé par rapport aux autres pays de l'OCDE", affiche le "plus grand nombre de chômeurs couverts", et applique une durée maximale d'indemnisation parmi "les plus élevées", avec 24 mois sans dégressivité, voire 36 mois pour les plus de 50 ans. Enfin, le montant maximal d'indemnisation (6.200 euros nets par mois) apparaît comme le plus élevé parmi les pays comparables.

Les auteurs du rapport relèvent, en outre, une forte hausse du nombre de demandeurs d'emploi indemnisés (+750.000 entre 2008 et 2014) et une augmentation de l'indemnisation moyenne (+7,8% en cinq ans).

Parmi les pistes envisagées par la Cour des comptes : une baisse du taux d'indemnisation par rapport au dernier salaire (1 point de moins représenterait une économie de 422 millions d'euros), ou encore le passage de 50 à 55 ans l'âge à partir duquel la durée maximale d'indemnisation peut atteindre 3 ans (450 ME d'économies).
La Cour pointe aussi du doigt le principe "un jour cotisé = un jour indemnisé" : le passage à un ratio de 0,9 jour indemnisé pour un cotisé "se traduirait par une économie de 1,2 milliard d'euros par an". En outre, un allongement de la durée d'affiliation requise pour avoir droit à des indemnités pourrait être envisagé.

La prochaine convention d'assurance chômage bientôt négociée

Enfin, les magistrats de la rue Cambon s'interrogent aussi que le "coût élevé" du mécanisme d'activité réduite, qui permet à un allocataire de cumuler salaire et indemnités, ce qui peut "installer les salariés de certains secteurs dans la précarité".

Ces préconisations de la Cour des Comptes interviennent à quelques semaines du début des négociations pour élaborer une nouvelle convention d'assurance chômage entre les partenaires sociaux. La convention actuelle arrive à échéance le 30 juin, après deux ans de fonctionnement. La Cour des comptes estime que ces conventions devraient être négociées pour une durée plus longue, afin de donner davantage de visibilité aux partenaires sociaux.
95 de 98 - 27/1/2016 20:12
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le yoyo se poursuit pour les chiffres du chômage en France... Après une baisse de 0,4% en novembre, le nombre de demandeurs d'emplois a progressé de +0,4% au mois de décembre 2015. Selon les chiffres dévoilés par Pôle emploi mercredi soir, le nombre d'inscrits dans la catégorie A, et n'exerçant donc aucune activité, s'établit à 3.590.600, soit 15.800 personnes de plus le mois dernier. La hausse est de +2,6% sur un an.

Les attentats du 13 novembre et leurs conséquences sur l'économie française expliquent en partie cette contre-performance, selon le ministère du Travail. "Ce résultat du mois de décembre traduit notamment les effets de la baisse d'activité enregistrée par plusieurs secteurs dans le contexte que nous avons connu en novembre et décembre", explique-t-il...

"Inflexion réelle en 2015"

"Malgré une augmentation du nombre d'inscrits en catégorie A, l'année 2015 marque une inflexion réelle : 46.000 créations nettes d'emplois auront été enregistrées après plusieurs années de destruction", estime le ministère. Selon lui, les actions du gouvernement en faveur des jeunes ont donné "des résultats probants" : "Le nombre de demandeurs d'emploi de moins de 25 ans a diminué de 4,0 % sur l'année. Il s'agit de la première année de baisse sensible du chômage des jeunes depuis 2010."

Au mois de novembre, le nombre de demandeurs d'emploi a progressé de 0,7% chez les moins de 25 ans (-4,0% sur un an), de 0,3% chez les 25-49 ans (+2,0% sur un an) et de 0,6% chez les personnes âgées de 50 ans ou plus (+8,4% sur un an). Le nombre de demandeurs d'emploi tenus de rechercher un emploi et ayant exercé une activité réduite s'établit à 712.600 pour la catégorie B (78 heures ou moins travaillées dans le mois) soit une baisse de 0,5 % sur un mois et une hausse de 5,2% sur un an.

Dans la catégorie C (plus de 78 heures travaillées dans le mois), le nombre de demandeurs d'emploi progresse de 1,8% sur un mois et de 13% sur un an à 1.172.500 personnes. Le nombre de demandeurs d'emploi dans ces trois catégories s'établit donc à 5.475.700 à fin décembre, en hausse de 33.200 personnes (+0,6%) sur un mois et de 5,0% sur un an.
96 de 98 - 11/2/2016 18:54
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Comment se répartissent les offres d’emploi au sein des grandes aires urbaines françaises ? C’est la question à laquelle a cherché à répondre Terra Nova. Pour l’occasion, le think tank s’est associé au site spécialisé Jobijoba afin d’analyser 6 millions d’offres au sein de 15 agglomérations. Les résultats ont ensuite été répartis selon la nomenclature suivante : ville-centre (commune au cœur de l’agglomération), banlieue, couronne périurbaine (zone la plus éloignée du centre).

50% à 60% des offres dans le centre

Premier constat, si les populations ont été attirées par les couronnes périurbaines depuis 20 ans, l’emploi reste concentré dans le cœur des villes. Pour preuve, les «ville-centre » regroupent un quart de la population des grandes agglomérations et ne représentent que 3% à 4% de leur superficie. Mais, elles proposent en général entre 50% et 60% des offres d’emploi. La proportion est par exemple de 66% à Lille et de 69% à Montpellier et à Nantes.

Si l’on ajoute les offres de la deuxième ville de l’agglomération (en termes d’emploi), les résultats sont encore plus spectaculaires. La proportion grimpe par exemple à près de 71% à Lille-Roubaix et à 74% à Nantes-Saint-Herblain.

Des salaires plus élevés

Les cœurs d’agglomérations ne se contentent pas de dominer le marché en termes de quantité d’offres. Ils proposent aussi les emplois les plus stables et les mieux rémunérés.

Dans les ville-centre, un peu moins de 35% des offres concernent des CDD ou de l’intérim. Dans le reste des aires urbaines, le chiffre passe à 43%. Sans surprise, la tendance s’inverse pour les CDI (51% au centre et 46% dans l’aire urbaine). L’écart est particulièrement flagrant à Lille avec 60% d’offres en CDI dans le centre pour seulement 45% dans le reste de l’agglomération.

Concernant les salaires, Terra Nova note aussi de forts écarts. En province, la rémunération brute proposée (médiane) est de 24.000 euros au cœur de l’aire urbaine contre 21.600 euros dans les zones périphériques, soit un surplus de 11%. A Paris, l’écart est même de 19% avec 28.500 euros dans la capitale et 24.000 euros autour. Le think tank l’explique par la présence dans les centres d’activités tertiaires avancées et de fonctions de sièges.

Des inadéquations entre offre et demande

En résumé, cette étude montre que si les populations se sont progressivement dispersées dans les agglomérations, les emplois sont de leur côté restés regroupés autour des ville-centre.

Si la domination des centres n’est pas une surprise, l’étude attire toutefois l’attention sur l’inadéquation constatée dans certaines aires entre la localisation des offres d’emploi et les zones ciblées par les candidats lors de leurs recherches. C’est le cas à Lyon, à Marseille, à Bordeaux ou à Toulouse.
97 de 98 - 24/2/2016 21:18
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le chômage est reparti en baisse au mois de janvier. Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits dans la catégorie A, et n'exerçant donc aucune activité, a reculé de 0,8% le mois dernier, pour s'établir à 3.552.600 (-27.900 personnes). Les jeunes sont les premiers à profiter de cette embellie, avec un recul de 1,5% pour les moins de 25 ans, tandis que les seniors passent à côté, avec une stabilité des chiffres, selon Pôle emploi (+7,8% sur un an). Difficile néanmoins d'évoquer une amélioration solide, alors que dans un communiqué, le ministère du Travail souligne que cette baisse du chômage intègre un "rebond inhabituellement fort" du nombre de sorties de Pôle emploi pour cessation d'inscription pour défaut d'actualisation, après leur baisse de décembre.

En ajoutant les catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d'inscrits à Pôle emploi a diminué de 0,3% à 5.459.700 (5.782.200 en incluant les départements d'Outre-mer), soit 18.300 de moins qu'un mois plus tôt. Sur un an, le nombre de demandeurs de catégorie A progresse de 1,8% et celui des A, B et C de 4,2%.

L'ancienneté moyenne s'allonge encore

Les chômeurs inscrits depuis plus d'un an à Pôle emploi, considérés comme chômeurs de longue durée, ne voient pas leur situation s'améliorer, puisque leur nombre a encore augmenté de 0,3% sur le mois et de 9,1% sur un an. Leur part dans le nombre total de chômeurs est en hausse de 0,3 point à 45,4% et l'ancienneté moyenne de leur inscription s'allonge de trois jours, à 574.

Le ministère du Travail a décidé de ne publier les entrées et les sorties à Pôle emploi que sur la base des trois derniers mois, estimant qu'elle reflète mieux la tendance que leur évolution plus heurtée au mois le mois. Sur les trois mois à fin janvier, les entrées ont ainsi augmenté de 1,8%, du fait notamment d'un bond (+12,6%) des premières entrées. Les sorties enregistrent dans le même temps une hausse de 3,0%, une évolution qui recouvre une augmentation sensible des reprises d'emploi déclarées (+5,1%), des arrêts de recherche (+5,6%) et des radiations administratives (+4,0%). Les cessations d'inscription pour défaut d'actualisation, qui constituent le principal motif de sorties, elles sont en hausse de 1,5% sur trois mois après une baisse continue depuis l'automne.
98 de 98 - 11/5/2016 19:45
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le chômage concerne en France 5,76 millions de personnes, selon les derniers chiffres de Pôle emploi. Le CESE (Conseil économique, social et environnemental), s'est penché sur les récentes études concernant les demandeurs d'emploi, et estime dans un avis que ses conséquences sont notamment très lourdes pour la santé.

Citant une enquête de l'Inserm, le Conseil indique que 10 à 14.000 décès par an sont imputables au chômage, du fait de l'augmentation de certaines pathologies, comme les maladies cardio-vasculaire, ou les cancers. Il multiplie aussi le risque de connaitre un épisode dépressif : ainsi 24% des hommes et 26% des femmes sont concernés, selon des chiffres de la Dares (ministère du Travail) datant de 2015. Une progression de 10% du taux de chômage se traduit par une augmentation de 1,5% du taux de suicide, rappelle par ailleurs le CESE.

Double peine

"Le chômage a un impact social majeur. Il augmente le risque de séparation et d'isolement social, il impacte l'avenir scolaire des enfants (Insee, 2004), il retarde la venue d'un premier enfant (INED, 2011)", poursuit le Conseil dans son avis. Au poids de ne pas travailler s'ajoutent les difficultés financières : 40% des chômeurs ne perçoivent pas d'indemnisation et la moitié d'entre eux touchent moins de 500 euros par mois, selon des données datant de 2014.

"Non seulement ces conséquences sont ignorées mais 'une certaine fatigue de la compassion' s'exprime", selon les observations du CESE. Ainsi, selon une enquête du Credoc, 60% des personnes interrogées estiment que les chômeurs pourraient trouver un emploi s'ils le voulaient vraiment. Les sondés sont 46% à juger que les pouvoirs publics n'en font pas assez pour les personnes les plus démunies contre... 73 % en 1994.
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