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Les actions de Crédit Agricole S.A. (EU:ACA) ont reculé de plus de 2 % jeudi après la publication de résultats du troisième trimestre inférieurs aux prévisions de bénéfices, en raison de coûts en hausse et de performances plus faibles dans les divisions Banque de détail en France et Gestion d’actifs et d’assurance.
Le chiffre d’affaires du groupe a dépassé le consensus de 1 %, mais les charges d’exploitation ont augmenté de 2 % par rapport aux attentes, entraînant un résultat avant impôt inférieur de 2 % aux estimations du marché, à la fois sur une base publiée et sous-jacente.
Le ratio Common Equity Tier 1 (CET1) est resté stable à 11,7 %, conforme aux prévisions mais en baisse d’environ 20 points de base par rapport au trimestre précédent. Cette diminution reflète les bénéfices non distribués et l’augmentation de capital réservée aux employés, partiellement compensés par la croissance des actifs pondérés par le risque et le rachat des participations minoritaires de CACEIS.
La performance du groupe a été contrastée selon les divisions. La Banque de détail internationale et le Centre corporatif ont dépassé les prévisions, tandis que la Banque de détail en France et la Gestion d’actifs et d’assurance ont déçu. Les gains du Centre corporatif proviennent principalement de la revalorisation de la participation dans Banco BPM, une évolution que Morgan Stanley a indiqué que « les analystes n’avaient pas pleinement intégrée. »
La Banque de détail en France a manqué les attentes en raison d’une hausse des coûts de 4 % supérieure aux estimations, liée à une augmentation des investissements. Les coûts de la division Gestion d’actifs et d’assurance ont dépassé les prévisions de 9 %, en raison notamment de 80 millions d’euros de frais de restructuration comptabilisés intégralement sur le trimestre.
Dans la gestion d’actifs, Amundi a enregistré une baisse de 28 % sur un an du résultat brut d’exploitation, à 267 millions d’euros, tandis que les revenus ont reculé de 5 %, à 797 millions d’euros. La Banque privée a vu son résultat brut d’exploitation chuter de 27 %, à 58 millions d’euros, tandis que la division Assurance a progressé de 4 % sur un an, à 572 millions d’euros.
Les provisions pour pertes sur prêts se sont révélées 2 % supérieures aux prévisions, le coût du risque augmentant légèrement à 35 points de base, contre le trimestre précédent. Morgan Stanley a précisé que « les provisions de niveaux 1 et 2 ont connu de légères reprises, tandis que le niveau 3 est resté globalement stable. »
Le résultat net du groupe s’est établi à 1,84 milliard d’euros, en hausse de 10 % sur un an, mais en baisse de 23 % par rapport au deuxième trimestre. Le chiffre d’affaires a atteint 6,85 milliards d’euros, tandis que les charges d’exploitation ont augmenté à 3,84 milliards d’euros. Le résultat brut d’exploitation s’est élevé à 3,01 milliards d’euros, en baisse de 9 % par rapport au trimestre précédent.
Par division, la Banque de détail en France a dégagé 345 millions d’euros de résultat brut d’exploitation (-7 % sur un an), la Banque de détail internationale a progressé de 1 % à 493 millions d’euros, et la division Grands clients a généré 853 millions d’euros, soit 12 % de moins que le trimestre précédent. La Gestion d’actifs et d’assurance a reculé de 10 % à 897 millions d’euros, tandis que le Centre corporatif a enregistré une perte brute d’exploitation de 11 millions d’euros.
Le capital CET1 du groupe s’élevait à 48,2 milliards d’euros, pour des actifs pondérés par le risque de 413,6 milliards d’euros. Les dépôts ont progressé de 0,9 % par rapport au trimestre précédent, à 877 milliards d’euros, et les encours de prêts bruts ont atteint 559,8 milliards d’euros.
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