Dans le sillage de Wall Street, les marchés d'actions européens sont attendus en nette baisse






Eurostoxx 50 4.023,35 points -0,27%
CAC 40 6.385,99 points +0,01%
DAX 30 15.400,41 points 0,00%
FTSE 100 7.123,68 points -0,08%
SMI 11.123,67 points -0,45%
AEX 711,91 points -0,90%
BEL 20 4.044,54 points +0,01%
IBEX 35 9.144,30 points +0,94%

DJIA 34.742,82 points -0,10%
Nasdaq 13.401,86 points -2,55%
S&P 500 4.188,43 points -1,04%

Nikkei 225 28.589,40 points -3,15% (cours à 7h25)

Cours de change à 07h25
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,2143 +0,11%
EUR/JPY 132,15 +0,10%
USD/JPY 108,84 -0,01%



A SUIVRE EN FRANCE



Alstom et Ubisoft publient mardi leurs résultats annuels. Eiffage, Eutelsat et Noen présentent leur chiffre d'affaires trimestriel.



Solvay, Edenred, Euronext, Groupe ADP et Dassault Aviation convoquent leurs actionnaires en assemblée générale.





ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en net recul mardi, dans le sillage de Wall Street la veille. Les investisseurs craignent qu'une accélération de l'inflation n'entame la valeur des bénéfices à venir, ce qui devrait les tenir éloigner des valeurs de croissance.



A 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 70 points, soit 1,1%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 cédait 200 points, soit 1,3%, et celui sur le FTSE 100 reculait de 90 points, ou 1,3%.



Les investisseurs, en quête d'indications sur le rythme de la reprise économique, seront attentifs ce mardi à l'indicateur avancé ZEW en Allemagne. Ils suivront également les propos de plusieurs banquiers centraux américains, dont la gouverneure de la Réserve fédérale (Fed) Lael Brainard.



Wall Street a clôturé en baisse lundi, lestée par les valeurs technologiques alors que les investisseurs sont préoccupés par les niveaux de valorisation atteints dans le secteur. L'indice Dow Jones (DJIA) a terminé en repli de 0,1%, à 34.742,82 points, après avoir pourtant franchi en séance la barre des 35.000 points pour la première fois de son histoire. L'indice élargi S&P 500 a lâché plus de 1%, à 4.188,43 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a cédé 2,5%, à 13.401 points.



Les valeurs des semi-conducteurs ont accusé parmi les plus fortes baisses lundi à la Bourse de New York. "Ces sociétés sont considérées comme des baromètres de la croissance mondiale", explique Quincy Krosby, responsable de la stratégie de marché chez Prudential Financial. "Si l'on regarde tous les domaines dans lesquels elles sont présentes - 5G, cybersécurité, cloud, jeux vidéo - elles couvrent une large partie du spectre. Je pense donc qu'on est juste en présence d'une consolidation avec ce repli des cours", ajoute-t-il.



L'augmentation du salaire horaire des salariés du secteur privé aux Etats-Unis, la hausse des prix des matières premières et les difficultés de la chaîne logistique nourrissent également les craintes d'une accélération de l'inflation, qui se répercuterait sur les ménages et les bénéfices des entreprises.



"Du point de vue du marché, comme tout le monde sait que l'inflation va accélérer, la véritable question est de savoir si cette hausse de l'inflation sera durable", indique Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank. "L'inflation est un facteur défavorable pour les valeurs de croissance. Les valeurs de rendement seront plus à même de supporter le poids de l'inflation", ajoute-t-elle.



En Asie, les principaux marchés perdent du terrain mardi. En fin de séance, l'indice Nikkei chutait de 3,1% à Tokyo et l'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong reculait de 1,9%.








OBLIGATIONS



Les rendements des obligations du Trésor américain accusent une légère baisse mardi matin, la prudence étant de mise sur les marchés en raison des craintes concernant l'inflation. A 7h30, le rendement du bon du Trésor à dix ans reculait à 1,597%, contre 1,604% lundi soir.



Les taux des emprunts d'Etat de la zone euro ont progressé lundi, le marché anticipant désormais une forte embellie économique dans la région. Le rendement du Bund à dix ans a terminé à -0,208% et celui de l'OAT française de même échéance, à 0,167%.



Les stratégistes attribuent en partie l'évolution des rendements à l'amélioration des perspectives économiques de la zone euro et à la crainte persistante que la Banque centrale européenne (BCE) ne réduise ses achats d'obligations.



"Les rendements obligataires pourraient avoir atteint un plafond pour le moment, car les investisseurs internationaux considèrent qu'un taux de 1,6% pour les obligations du Trésor américain constitue une bonne affaire quand les emprunts d'Etat japonais offrent un rendement nul et les rendements des Bunds allemands sont toujours négatifs", explique Christopher Smart, responsable de la stratégie et directeur du Barings Investment Institute. "Mais la question plus vaste qui se dessine reste de savoir à quel niveau se situeront des taux de croissance durables", ajoute-t-il.






CHANGES



L'euro progresse face au dollar mardi matin.



Selon TD Securities, le billet vert devrait poursuivre sa baisse tant que les indicateurs économiques ne suggéreront pas que le rapport sur l'emploi d'avril aux Etats-Unis, ressorti nettement inférieur aux attentes, constituait une aberration temporaire.



Le rapport sur l'emploi a montré que l'économie américaine avait encore un long chemin à parcourir pour se redresser, ce qui a incité les participants au marché à revoir à la baisse leurs anticipations en matière de taux, indique Mazen Issa, stratégiste devises de TD Securities.



"Dans un horizon de moyen terme, l'affaiblissement du rapport sur l'emploi devrait renforcer une tendance globale à la consolidation du dollar", estime-t-il. Cela permettra probablement de rediriger l'attention des investisseurs vers les devises dont la banque centrale a déjà effectué un pivot "restrictif", notamment le dollar canadien, la couronne norvégienne et la livre sterling, ajoute-t-il.






PETROLE



Les contrats pétroliers se replient mardi matin, l'évolution de la pandémie de Covid-19 dans les marchés émergents continuant de préoccuper les opérateurs.



"Le scénario haussier pour les cours du pétrole au second semestre repose essentiellement sur la maîtrise de la pandémie de Covid-19 dans les marchés émergents et sur la reprise des voyages internationaux", indique le courtier OANDA.



Les marchés pétroliers se sont stabilisés lundi après avoir bondi en début de séance en raison de la fermeture d'un important oléoduc américain, due à une cyberattaque.



Cette fermeture menace de perturber l'approvisionnement en carburant de millions de personnes, le propriétaire du réseau ayant estimé lundi que les services de distribution ne seraient pas rétablis avant la fin de la semaine.



A 7h25, le contrat de juillet sur le Brent de mer du Nord cédait 59 cents, à 67,73 dollars le baril, tandis que celui de juin sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 54 cents, à 64,38 dollars le baril.






Agefi-Dow Jones The financial newswire



(END) Dow Jones Newswires



May 11, 2021 01:34 ET (05:34 GMT)




Copyright (c) 2021 L'AGEFI SA
FTSE 100 (FTSE:UKX)
Graphique Historique de l'Index
De Mar 2024 à Avr 2024 Plus de graphiques de la Bourse FTSE 100
FTSE 100 (FTSE:UKX)
Graphique Historique de l'Index
De Avr 2023 à Avr 2024 Plus de graphiques de la Bourse FTSE 100