Les actions européennes sont attendues en baisse face à un regain
d'aversion pour le risque
Eurostoxx 50 3.438,56 points +1,56%
CAC 40 5.448,11 points +1,37%
DAX 30 12.310,37 points +1,74%
FTSE 100 7.353,51 points +0,78%
SMI 9.660,59 points +1,90%
AEX 559,15 points +1,10%
BEL 20 3.544,18 points +1,44%
IBEX 35 9.304,30 points +1,39%
DJIA 25.862,68 points +0,84%
Nasdaq 7.898,05 points +0,97%
S&P 500 2.876,32 points +0,89%
Nikkei 225 21.295,46 points +1,10% (cours à 7h25)
Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1277 -0,02%
EUR/JPY 122,63 -0,11%
USD/JPY 109,73 -0,11%
A SUIVRE EN FRANCE
Engie, Unibail-Rodamco-Westfield et Michelin réunissent leurs
actionnaires en assemblée générale. A cette occasion, Florent
Menegaux prendra la présidence du fabricant de pneumatiques, en
remplacement de Jean-Dominique Senard, qui est également président
de Renault depuis janvier.
Par ailleurs, le fabricant de tubes sans soudure pour l'industrie
pétrolière Vallourec a confirmé jeudi ses perspectives pour 2019,
après avoir vu sa perte nette se réduire au premier trimestre grâce
à la reprise de l'activité sur le marché du pétrole et du gaz.
Sur le front macroéconomique, l'Institut national de la statistique
et des études économiques (Insee) a revu à la hausse la croissance
française en 2018, l'évaluant désormais à 1,7% contre 1,6%
précédemment.
ACTIONS
Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse
vendredi, pénalisés par les tensions commerciales persistantes
entre les Etats-Unis et la Chine.
Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 19,4 points, ou
0,4%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat à terme
sur le DAX 30 reculait de 55,8 points, ou 0,5%, et celui sur le
FTSE 100 cédait 26 points, soit 0,4%.
Les investisseurs suivront l'indice des prix à la consommation
harmonisé de la zone euro, ainsi que l'actualité provenant de la
réunion Ecofin des ministres des Finances de l'Union
européenne.
Par ailleurs, la Première ministre britannique, Theresa May, a
déclaré jeudi qu'elle fixerait le calendrier de sa démission une
fois que le Parlement aurait voté sur son accord de Brexit, début
juin.
Le Brexit ayant été reporté à la fin du mois d'octobre, les députés
pro-Brexit du parti de Theresa May ont accentué la pression ces
dernières semaines pour que la Première ministre cède la place à un
nouveau dirigeant, en mesure de sortir le Royaume-Uni de l'Union
européenne.
Theresa May avait déjà annoncé qu'elle démissionnerait après
l'adoption de son accord de Brexit par le Parlement, mais les
députés ont rejeté le texte à trois reprises.
Le quatrième vote, prévu la semaine du 3 juin, sera probablement le
dernier pour Theresa May. À la suite d'une longue réunion avec
d'importants députés conservateurs jeudi, la Première ministre a
déclaré qu'elle communiquerait les détails de son projet de départ
après le vote, qu'il soit adopté ou non.
Aux Etats-Unis, Wall Street a gagné du terrain jeudi, de bons
résultats d'entreprises permettant de reléguer au second plan les
inquiétudes relatives à l'escalade des tensions commerciales entre
la Chine et les Etats-Unis. L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en
hausse de 0,8%, à 25.862,68 points, tandis que l'indice élargi
S&P 500 a progressé de 0,9% à 2.876,32 points. Le Nasdaq
Composite a pris 1% à 7.898,05 points.
Les investisseurs restent partagés quant aux chances de parvenir à
un accord commercial avec la Chine. Le report de six mois de la
décision de la Maison-Blanche sur les tarifs douaniers automobiles
a été accueillie mercredi comme une accalmie bienvenue sur le front
commercial. Mais le décret signé par Donald Trump pour interdire
certains équipements de télécommunications de groupes chinois comme
Huawei et ZTE a ravivé les tensions, pesant jeudi sur certaines
valeurs du secteur des semi-conducteurs.
En Asie, les principaux marchés d'actions évoluent en ordre
dispersé vendredi. Au Japon, l'indice Nikkei gagnait 1,1% en fin de
séance, tandis qu'en Chine, l'indice Shanghai Composite perdait
1,4%, affecté par le décret de Donald Trump sur les équipements
télécoms. A Hong Kong, le Hang Seng cédait 0,9%.
OBLIGATIONS
Les prix des obligations du Trésor américain ont reculé jeudi après
la publication de statistiques robustes sur les marchés du logement
et du travail qui ont amélioré le sentiment de marché à l'égard de
l'économie américaine.
Le rendement de l'obligation du Trésor à dix ans, titre de
référence du marché, a connu sa plus forte progression depuis plus
d'une semaine, terminant à 2,407% contre 2,380% mercredi.
Les rendements obligataires ont grimpé après la publication des
mises en chantier de logements d'avril, qui ont enregistré une
hausse de 5,7% en données corrigées des variations saisonnières par
rapport à mars, à 1,24 million d'unités en rythme annualisé, selon
le département américain du Commerce. Cette augmentation est
notamment due à une baisse des coûts d'emprunt. Les économistes
interrogés par le Wall Street Journal tablaient sur une progression
de 5,4%.
CHANGES
La livre sterling poursuit sa baisse face à l'euro et au dollar
vendredi matin, après que la Première ministre britannique, Theresa
May, a accepté de fixer un calendrier pour l'élection de son
successeur si elle perd un vote sur son accord de Brexit en
juin.
Les investisseurs craignent que Theresa May ne soit remplacée par
un partisan d'un Brexit dur, ce qui accroît le risque que le
Royaume-Uni quitte l'Union européenne (UE) sans accord
commercial.
"Un nouveau dirigeant conservateur pourrait sortir le pays de l'UE,
qu'un accord soit en place ou non", explique Josh Mahony, analyste
de marché chez IG. Selon l'analyste de Saxo, John Hardy, "la livre
sterling pourrait continuer de souffrir dans un contexte de marché
mondial incertain".
PETROLE
Les prix du pétrole poursuivent leur ascension vendredi, effaçant
progressivement les pertes accusées depuis le début du mois de mai.
Le baril de Brent de mer du Nord a terminé jeudi soir tout près de
ses niveaux de fin avril.
Les cours du brut ont gagné près de 3% au cours des trois dernières
séances. Vers 7h25, le contrat de juillet sur le Brent affiche une
hausse de 12 cents, ou 0,2%, à 72,76 dollars le baril, tandis que
celui de juin sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progresse
de 16 cents, ou 0,3% à 63,04 dollars le baril.
La poursuite de ce rebond dépendra de l'évolution globale des
actifs risqués dans un contexte géopolitique tendu, d'une nouvelle
baisse de la production pétrolière dans certains membres de
l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d'une
nouvelle augmentation des stocks aux Etats-Unis.
Agefi-Dow Jones The financial newswire
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May 17, 2019 01:36 ET (05:36 GMT)
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