Les tensions commerciales devraient faire plier les marchés
d'actions
Eurostoxx 50 3.348,19 points -1,55%
CAC 40 5.167,21 points -1,38%
DAX 30 12.100,08 points -1,70%
FTSE 100 6.952,59 points -1,23%
SMI 8.637,87 points -1,66%
AEX 528,37 points -1,51%
BEL 20 3.858,50 points -1,71%
IBEX 35 9.487,40 points -1,49%
DJIA 23.957,89 points -2,93%
Nasdaq 7.166,68 points -2,43%
S&P 500 2.643,69 points -2,52%
Nikkei 225 20.617,86 points -4,51%
Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,2337 +0,27%
EUR/JPY 129,32 -0,15%
USD/JPY 104,82 -0,44%
A SUIVRE EN FRANCE
Dans l'actualité des entreprises, Telecom Italia a annoncé jeudi
soir la démission de son président, Arnaud de Puyfontaine, et de
plusieurs membres de son conseil d'administration, dont les trois
représentants de Vivendi, principal actionnaire du groupe italien.
Telecom Italia a annoncé la tenue d'une assemblée générale le 4 mai
en vue de l'élection d'un nouveau conseil.
Ces annonces sont consécutives à l'entrée au capital de Telecom
Italia d'Elliot Advisors, qui a fait part de son intention de
remplacer certains membres du conseil d'administration. Dans un
communiqué publié jeudi soir, Vivendi a accusé le fonds de vouloir
démanteler Telecom Italia et affirmé son soutien au plan
stratégique mis en oeuvre par le directeur général du groupe, Amos
Genish.
A l'agenda des entreprises figurent par ailleurs les résultats
annuels d'ADL Partner et Amoeba. Soitec tiendra de son côté son
assemblée générale annuelle.
Aucun indicateur économique majeur ne doit être publié vendredi en
France.
ACTIONS
Les marchés d'actions européens pourraient chuter en début de
séance, vendredi, en raison des tensions commerciales dans le
monde. D'après les contrats à terme d'IG, le CAC 40 pourrait perdre
80,3 points, le DAX 30 reculerait de 200,7 points et le FTSE 100,
de 69,5 points.
Donald Trump a évoqué jeudi des mesures de rétorsion contre des
importations chinoises d'un montant pouvant atteindre 60 milliards
de dollars, ainsi qu'un durcissement des restrictions en matière
d'acquisitions et de transferts de technologie, ce qui a ravivé
chez les investisseurs la crainte d'une guerre commerciale qui
nuirait à la croissance économique.
La Chine a riposté en dévoilant vendredi une liste de taxes
douanières qu'elle pourrait imposer sur des importations de
produits américains, en ajoutant qu'elle préparait de nouvelles
réponses aux mesures punitives prises par l'administration Trump
contre les exportations chinoises.
Pékin a réagi avec colère aux annonces de Donald Trump concernant
la Chine. Un porte-parole du ministère du Commerce a averti que le
pays était prêt à défendre ses intérêts.
"Si quelqu'un impose une guerre commerciale à la Chine, nous nous
battrons jusqu'au bout", a déclaré l'ambassadeur chinois auprès des
Etats-Unis, Cui Tiankai, à la télévision.
Les mesures annoncées par le ministère chinois du Commerce vendredi
concernent 3 milliards de dollars de biens américains allant des
fruits et du porc à l'aluminium recyclé, en passant pas les tuyaux
en acier, qui pourraient faire l'objet de droits de douane plus
élevés. En revanche, cette liste ne comprend pas les très
importantes exportations de soja, de sorgho et d'avions Boeing des
Etats-Unis vers la Chine. L'absence de ces produits clés indique
que le gouvernement chinois se laisse une marge de manoeuvre pour
durcir le ton, ou négocier.
Les dirigeants européens prévoient de leur côté que l'Union
européenne (UE) sera exemptée des nouvelles taxes des Etats-Unis
sur l'acier et l'aluminium, qui entrent en vigueur vendredi, mais
ils attendent encore d'en être officiellement informés par la
Maison-Blanche.
"Nous pensons que l'UE a eu raison de chercher à dialoguer car nous
ne pensons pas que ces taxes soient justifiées. Cependant, nous
devons attendre de voir quelle sera la décision du gouvernement
américain", a déclaré la chancelière allemande, Angela Merkel, à
l'issue de la première journée du sommet de l'UE qui se tient à
Bruxelles.
Le représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer, a déclaré
jeudi au Sénat des Etats-Unis que ces taxes, qui prennent effet
vendredi, seraient "suspendues" pour l'Union européenne,
l'Australie, l'Argentine, le Brésil et la Corée du Sud.
La Bourse de New York a clôturé sur un plongeon jeudi, lestée par
l'offensive du président Donald Trump contre la Chine sur le plan
des échanges commerciaux, ainsi que par le message ambigu de la
Réserve fédérale (Fed) au sujet de l'évolution de sa politique
monétaire et par le nouvel accès de faiblesse de l'action
Facebook.
En Asie, les marchés d'actions ont mal réagi à l'offensive du
gouvernement américain contre la Chine, plongeant sous l'effet des
craintes d'une guerre commerciale. L'indice Nikkei de la Bourse de
Tokyo a clôturé en baisse de 4,5%, également pénalisé par la
progression du yen. L'indice Hang Seng cédait 3,5% en fin de
séance.
En Chine, l'indice Shanghai Composite dévissait de 4,5%, tandis que
le Kospi sud-coréen perdait autour de 3,3%.
OBLIGATIONS
Les titres de dette américaine pourraient ne plus être achetés sur
repli si la Chine menace de les vendre, estime Kay Van-Petersen, de
Saxo Banque, soulignant un risque important que les marchés n'ont
probablement pas assez considéré au milieu de toutes les annonces
relatives à l'instauration des droits de douanes par les
Etats-Unis.
La Chine est le principal détenteur de dette américaine et le
moindre risque que le pays vende ses obligations en représailles à
des sanctions commerciales de la part de Washington, devrait
inciter les investisseurs à ne pas se positionner sur ces titres de
dette.
Les obligations américaines ont vu leur prix nettement progresser
jeudi, dans un contexte d'inquiétudes au sujet des tensions avec la
Chine.
Le taux de rendement du titre de dette américaine à 10 ans a reculé
à 2,832%, contre 2,901% mercredi, accusant sa plus forte chute en
un jour depuis plus de six mois.
CHANGES
L'euro s'apprécie face au dollar vendredi matin, mais fléchit par
rapport à la devise japonaise, à l'instar du billet vert.
La perspective d'un affrontement commercial entre les Etats-Unis et
la Chine n'était pas complètement intégrée par le dollar-yen,
malgré les indices concernant ce qui se préparait, déclare
Shinchiro Kadota, stratégiste devises et taux à Barclays.
"Les informations circulaient depuis un moment mais les décisions
effectives ont quelque peu surpris le marché", ajoute-t-il.
Les investisseurs "ont peut-être pensé que cela arriverait plus
tard et serait de moindre ampleur", déclare-t-il au sujet des
tarifs douaniers annoncés jeudi.
PETROLE
Les contrats à terme sur le pétrole rebondissent vendredi matin,
après avoir reculé de 1% jeudi dans le sillage de la baisse des
marchés d'actions américains et européens.
La légère baisse du dollar apporte un facteur de soutien au baril
de brut vendredi. Alors que le pétrole est probablement frappé par
une baisse de l'appétit pour le risque, après deux jours
d'importantes hausses qui ont propulsé les prix près de leur plus
haut niveau depuis le début de l'année, l'optimisme perçu en milieu
de semaine semble revenir alors que la demande reste forte au
niveau mondial.
A 7h24, le contrat WTI pour livraison en mai prenait 73 cents, à
65,03 dollars le baril, et le Brent de la mer du Nord gagnait 63
cents, à 69,54 dollars le baril.
(END) Dow Jones Newswires
March 23, 2018 02:57 ET (06:57 GMT)
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