Le pétrole finit en baisse, le niveau des stocks américains déçoit
12 Décembre 2018 - 10:25PM
Dow Jones News
Les cours du pétrole ont reculé mercredi à la clôture, dans le
sillage d'un rapport américain montrant une baisse moins élevée que
prévu des stocks de pétrole, les courtiers surveillant également
des déclarations du ministre iranien du Pétrole.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a
clôturé à 60,15 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de
Londres, en baisse de 5 cents par rapport à la clôture de
mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light
sweet crude" (WTI) pour janvier a perdu 50 cents à 51,15
dollars.
Les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis ont reculé moins
fortement qu'anticipé par les analystes, selon les chiffres publiés
mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'Energie
(EIA).
Les réserves commerciales de brut ont baissé de 1,2 million de
barils lors de la semaine achevée le 7 décembre, alors que les
analystes anticipaient une baisse plus marquée de 3,5 millions de
barils.
Ce chiffre est en outre bien inférieur à celui publié par la
fédération professionnelle API la veille, et qui avait fait état
d'un plongeon de 10,2 millions de barils.
"Il y a eu une certaine déception des investisseurs" après la
publication du rapport de l'EIA, a analysé Gene McGillian de
Tradition Energy.
Ce modeste recul a été d'autant plus mal accueilli que les stocks
américains ont progressé de plus de 56 millions de barils depuis la
mi-septembre, avant de commencer à légèrement refluer dans le
précédent rapport hebdomadaire de l'EIA.
Les cours ont particulièrement accentué leurs pertes juste avant la
clôture du pétrole new-yorkais peu avant 19H30 GMT, alors que le
ministre iranien du Pétrole s'exprimait à la télévision iranienne,
ses propos étant relayés par l'agence Bloomberg.
Celui-ci y a affirmé que l'Organisation des pays exportateurs de
pétrole (Opep) avait fait face à de nombreux désaccords avant
d'aboutir à la décision de baisser la production du cartel et de
ses partenaires, dont la Russie, de 1,2 million de barils par jour,
vendredi lors d'une réunion à Vienne.
"Cela remet sur le devant de la scène l'idée des dissensions au
sein des membres du cartel", a affirmé Gene McGillian de Tradition
Energy. Le spécialiste a toutefois tempéré: "il n'y a
fondamentalement rien de nouveau dans ces déclarations".
Mercredi, l'Opep a également affirmé dans un rapport avoir réduit
sa production en novembre, en raison notamment de la baisse
enregistrée par l'Iran, qui fait face au retour des sanctions
américaines.
Agefi-Dow Jones The financial newswire
(END) Dow Jones Newswires
December 12, 2018 16:05 ET (21:05 GMT)
Copyright (c) 2018 L'AGEFI SA