AOF) - Comme évoqué par Reuters, Pierre-André de Chalendar, PDG de
Saint-Gobain, a déclaré jeudi ne voir aucun inconvénient à ce que
Bpifrance entre au capital de sa filiale de conditionnement en verre
Verallia, à l'occasion de la vente de celle-ci. "C'est tout à fait
possible que le cas échéant, ça se fasse", a déclaré Pierre-André de
Chalendar en réponse à une question d'actionnaire sur le sujet au cours
de l'assemblée générale du groupe de matériaux de construction.Une
source proche du dossier, également cité par Reuters, a indiqué mardi
que la banque publiqu...
AOF) - Comme évoqué par Reuters, Pierre-André de Chalendar, PDG de
Saint-Gobain, a déclaré jeudi ne voir aucun inconvénient à ce que
Bpifrance entre au capital de sa filiale de conditionnement en verre
Verallia, à l'occasion de la vente de celle-ci. "C'est tout à fait
possible que le cas échéant, ça se fasse", a déclaré Pierre-André de
Chalendar en réponse à une question d'actionnaire sur le sujet au cours
de l'assemblée générale du groupe de matériaux de construction.Une
source proche du dossier, également cité par Reuters, a indiqué mardi
que la banque publique d'investissement était prête à entrer à hauteur
de 10% à 30% au capital de Verallia, en s'associant à un repreneur,
industriel ou groupe d'investissement. AOF - EN SAVOIR PLUS Les points forts de la valeur -
Leader mondial du vitrage organisé en quatre divisions : distribution
(44 % des ventes), produits de construction (28 %), matériaux innovants
et vitrages plats (22 %) et emballage ;- Positionnement sur le
domaine porteur de l'amélioration de l'efficacité énergétique des
bâtiments (32 % des ventes, dont 27 % en France) ;- Priorité
donnée aux produits et solutions à forte valeur ajoutée qui devront
passer à 53 % des ventes en 2018 contre 24 % en 2013 ;- Enracinement local des implantations de la branche Distribution ;- Retour de la capacité à accroître les prix de vente, notamment dans le vitrage ;- Compétitivité renforcée par le recul de l'euro contre le dollar ;- Réduction de l'endettement. Les points faibles de la valeur - Caractère cyclique de l'activité, 4/5èmes des ventes étant réalisées dans le secteur de la construction ;- Présence encore trop forte en Europe -les 2/3 des ventes- loin devant les émergents -19 %- et l'Amérique du nord -12 % ;- Poursuite de la morosité en France (27 % des ventes) ;- Opposition des actionnaires du suisse Sika à la prise de contrôle de leur société par Saint-Gobain ;- Abandon du plan stratégique 2011-2015 en raison des incertitudes macro-économiques. Comment suivre la valeur - Evolution en Europe des mises en chantier et des permis de construire d'une part, des ventes automobiles d'autre part ;-
Réalisation de la stratégie 2014-2018 : 66 % des actifs industriels
hors de l'Europe occidentale, notamment en Amérique du Nord, Asie et
Afrique, accélération de la rotation du portefeuille, forte croissance
externe, avec 4 Mds€ de cibles déjà identifiées ;- Vers un durcissement du programme de réduction des coûts ;- Vers la vente de la totalité des actifs de Verallia, probablement au 3ème trimestre 2015 ;-
Réalisation de l'objectif 2015 d'une nouvelle progression du résultat
d'exploitation et le maintien d'une capacité d'autofinancement élevée ;-
Capital éclaté, avec Wendel comme premier actionnaire (12 % et 20 % des
droits de vote), mais non opéable en raison de la présence de la Caisse
des Dépôts (2,5 %) et d'une grande implication des salariés (2,5 %). LE SECTEUR DE LA VALEUR Construction - Matériaux Alors
que l'année avait plutôt bien commencé, l'Unicem (Union nationale des
industries de carrières et matériaux de construction), a alerté fin
décembre sur les difficultés du secteur. La Fédération estime que les
deux principales activités de la filière (près de 90% du chiffre
d'affaires à elles deux), la production du béton prêt à l'emploi et les
granulats, devaient chacune subir un recul compris entre 5% et 6% en
2014 par rapport à 2013. Selon l'Unicem le segment des granulats affiche
ses plus faibles volumes depuis plus de quinze ans. Quant au béton prêt
à l'emploi, l'activité a reculé de 11,1% en novembre 2014, par rapport à
novembre 2013, et de 2,8% par rapport à octobre. Ces mauvaises
performances sont étroitement liées à la crise que traverse le secteur
du BTP. Dans cet environnement difficile, les acteurs s'allient. Ainsi,
en fusionnant pour donner naissance au premier cimentier mondial, Holcim
et Lafarge espèrent réaliser 1,4 milliard d'euros de synergies. Autre
intérêt de la fusion : pouvoir satisfaire les énormes besoins en ciment
de la Chine. Ce pays a consommé trois fois plus de ciment en trois ans
que les Etats-Unis tout au long du XXe siècle.
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