02/06/2017 | 11:35 Saint-Gobain
(-0,55% à 50,19 euros) ne profite pas de la hausse du marché parisien,
subissant un repli mécanique après la cession d'une partie de ses titres
par Wendel. La société d'investissement a remis sur le marché 20
millions d'actions, soit 3,6% du capital du fabricant de matériaux de
construction, pour 1,08 milliard d'euros, au prix de 50,113 euros par
action. Wendel ne détient plus que 2,5% du capital de Saint-Gobain.
L'impact sur le cours de ce dernier reste toutefois limité puisque le
groupe a saisi cette opportunité pour racheter une partie des ...
02/06/2017 | 11:35 Saint-Gobain
(-0,55% à 50,19 euros) ne profite pas de la hausse du marché parisien,
subissant un repli mécanique après la cession d'une partie de ses titres
par Wendel. La société d'investissement a remis sur le marché 20
millions d'actions, soit 3,6% du capital du fabricant de matériaux de
construction, pour 1,08 milliard d'euros, au prix de 50,113 euros par
action. Wendel ne détient plus que 2,5% du capital de Saint-Gobain.
L'impact sur le cours de ce dernier reste toutefois limité puisque le
groupe a saisi cette opportunité pour racheter une partie des actions
cédées par Wendel. Il a ainsi dépensé 50 millions d'euros pour acquérir 1 million de titres (0,2% du capital) qui seront annulés.Cette
double opération n'est pas une surprise. Lors de sa journée
investisseurs du 17 mai, Saint-Gobain s'était en effet fixé pour
objectif de réduire le nombre de ses actions afin d'atteindre 530
millions de titres, comme en 2010. L'enjeu est de racheter puis annuler
environ 20 millions d'actions par rapport aux 553 millions d'actions
actuellement en circulation.Quant à Wendel, il intègre cette
opération dans sa stratégie de réorientation vers les actifs non-cotés
et sa participation dans Saint-Gobain ne revêt pas de caractère
stratégique. Dans une note publiée ce matin, Bernstein estime que la
société d'investissement va continuer son désengagement du capital de
Saint-Gobain.L'analyste rappelle aussi que ces cessions ont des
implications sur la gouvernance du groupe car elles se traduisent par
une réduction des droits de vote de Wendel sous les 10%. Or, l'accord
signé entre Wendel et Saint-Gobain prévoit que la société
d'investissement a le droit de nommer trois administrateurs tant qu'elle
détient plus de 10% des droits de vote. Une fois passé ce seuil, Wendel
n'a plus le droit qu'à une nomination.Entré en 2007 au capital
de Saint-Gobain, Wendel a détenu jusqu'à 21,2% des actions du groupe dès
avril 2008. En 2009, sa participation a été diluée à 16% suite à une
augmentation de capital. Puis, en mai 2014, Wendel a réalisé une
première cession d'envergure, à hauteur de 4,3%. Une seconde a eu lieu
l'année dernière, portant sur 5,3% du capital. A cette époque,
Saint-Gobain avait déjà profité de l’opération pour racheter 10 millions
de titres.Compagnie de Saint-Gobain, Wendel
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