Casa voit tous ses métiers accélérer au premier trimestrehttp://www.zonebourse.com/CREDIT-AGRICOLE-4735/actualite/Casa-voit-tous-ses-metiers-accelerer-au-premier-trimestre-24369458/" target="popup">
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011/05/2017 | 11:03 Crédit
agricole S.A. a annoncé jeudi des résultats en forte hausse pour les
trois premiers mois de l'année, soutenus par une performance dynamique
à travers tous ses métiers, de la banque de détail en France à ses
activités sur les marchés financiers.Revenus comme profits sont en nette progression : le
produit net bancaire est en haus...
Casa voit tous ses métiers accélérer au premier trimestrehttp://www.zonebourse.com/CREDIT-AGRICOLE-4735/actualite/Casa-voit-tous-ses-metiers-accelerer-au-premier-trimestre-24369458/" target="popup">
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011/05/2017 | 11:03 Crédit
agricole S.A. a annoncé jeudi des résultats en forte hausse pour les
trois premiers mois de l'année, soutenus par une performance dynamique
à travers tous ses métiers, de la banque de détail en France à ses
activités sur les marchés financiers.Revenus comme profits sont en nette progression : le
produit net bancaire est en hausse de 23,7% Ã 4,700 milliards d'euros,
contre un consensus Inquiry Reuters de 4,537 milliards, et le résultat
net part du groupe bondit de 227 millions d'euros à 845 millions
(consensus Inquiry Reuters à 739 millions).Outre l'opérationnel, la progression des indicateurs
s'explique aussi en partie par les charges consenties l'année dernière
pour l'opération Eurêka, une transaction intra-groupe de 18 milliards
d'euros par laquelle les caisses régionales ont racheté la part de 25%
que CASA détenait chez ces dernières. "Toutes les entités du groupe Crédit agricole S.A. ont
connu une activité en forte progression", s'est félicité le directeur
général Philippe Brassac, notant le rebond de LCL, dont la baisse de
valorisation dans ses comptes avait amputé les bénéfices 2016 de 491
millions d'euros."Il est vraiment difficile de trouver une critique",
commentait avant l'ouverture des marchés un courtier, alors qu'un
analyste estimait que le repli de 15 points de base du ratio de
solvabilité CET 1 à 11,9% sur les trois derniers mois pouvait cependant
apporter un bémol.Après avoir ouvert en tête du CAC 40, l'action a
progressivement fléchi et, vers 11h00, sous-performait avec un repli de
0,94% à 14,175 euros alors que l'indice sectoriel européen était stable
(-0,04%). Les titres des banques européennes ont fortement
progressé depuis mi-avril, le "risque politique" diminuant à mesure que
s'éloignait la probabilité d'une victoire des extrêmes à l'élection
présidentielle française. La banque de détail française, affaiblie comme ses
consoeurs hexagonales par la faiblesse persistante des taux d'intérêt, a
enregistré une solide performance commerciale, avec notamment 7,7% de
hausse sur un an pour les crédits à l'habitat ou 17% pour les dépôts Ã
vue.LCL, pour qui le groupe a consenti de lourds efforts
pour améliorer la rentabilité de ses financements, a vu son résultat net
passer de 90 millions au premier trimestre 2016 Ã 147 millions cette
année. Les craintes des investisseurs pour cette division
pourraient néanmoins subsister. Si les renégociations des emprunts
immobiliers et les remboursements anticipés apportent de juteuses
commissions à court terme ils réduisent néanmoins la rentabilité du
stock de créances à long terme. Outre la problématique des taux d'intérêt, la perte de
vitesse du modèle de l'agence bancaire et des investissements importants
dans le numérique, le secteur doit faire face à l'irruption de nombreux
nouveaux entrants 100% digitaux, comme Orange. "UN CRAN SUPPLÉMENTAIRE D'INTENSITÉ" "C'est un cran supplémentaire d'intensité
concurrentielle que nous allons devoir affronter", a estimé lors d'une
conférence téléphonique Philippe Brassac à propos de l'offre que
s'apprête à lancer l'opérateur téléphonique. Le pôle de grande clientèle, où sont notamment logées
les activités de marché, a connu, comme chez les autres banques, un
trimestre en forte progression, bénéficiant à la fois d'une base de
comparaison flatteuse avec l'année dernière et de la bonne conjoncture
financière mondiale.Ses bénéfices progressent de plus de 85% à 314 millions
d'euros, la banque se félicitant notamment de l'activité dans les
produits de taux, de change et de crédit.La gestion d'actif, à travers la filiale Amundi, en
passe de finaliser le rachat de l'italien Pioneer Investments, a vu ses
fonds sous gestion augmenter de 14,2% sur un an, Ã 1,128 milliard
d’euros. Au niveau de sa stratégie et des opérations de
fusions-acquisitions, Crédit agricole a confirmé son intérêt pour trois
caisses d'épargne en Italie, son deuxième marché pour la banque détail."Nous poursuivrons dans cette voie", a dit Philippe
Brassac, assurant que son groupe souhaitait procéder à des acquisitions
"incrémentales" au fil du temps pour renforcer son empreinte dans les
régions italiennes où il est implanté. La direction du groupe n'a en revanche pas souhaité
commenter une possible cession d'une participation de 31% dans Banque
Saudi Fransi en Arabie saoudite.Sur le front réglementaire, Philippe Brassac a estimé
que le risque d'un durcissement significatif des règles prudentielles
dites de Bâle 4, ne constituait plus "un sujet de préoccupation". De nombreux banquiers européens craignaient que de
nouvelles normes comptables ne les désavantagent au profit de leurs
homologues américains. "Je pense qu'on peut raisonnablement penser que, soit
il n'y aura pas d'accord, soit il serait obtenu dans des conditions qui
soient garantes du modèle qui est le notre", a dit Philippe Brassac. (Julien Ponthus, édité par Jean-Michel Bélot)par Julien Ponthus et Maya NikolaevaORANGE SA, Crédit Agricole, Amundi S.A.
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