PARIS (Agefi-Dow Jones)--Crédit Agricole SA
(ACA.FR) a fait état vendredi de comptes trimestriels supérieurs aux
prévisions des analystes, grâce à la bonne tenue de l'ensemble de ses
activités. La filiale cotée du groupe Crédit Agricole a dégagé un
bénéfice net de 1,44 milliard d'euros au deuxième trimestre, en hausse
de 6,4% par rapport à la même période de l'exercice précédent. Les
analystes interrogés par FactSet anticipaient un résultat net de 965
millions d'euros. Hors éléments exceptionnels, le résultat a atteint
1,42 milliard d'euros, son plus haut niveau...
PARIS (Agefi-Dow Jones)--Crédit Agricole SA
(ACA.FR) a fait état vendredi de comptes trimestriels supérieurs aux
prévisions des analystes, grâce à la bonne tenue de l'ensemble de ses
activités. La filiale cotée du groupe Crédit Agricole a dégagé un
bénéfice net de 1,44 milliard d'euros au deuxième trimestre, en hausse
de 6,4% par rapport à la même période de l'exercice précédent. Les
analystes interrogés par FactSet anticipaient un résultat net de 965
millions d'euros. Hors éléments exceptionnels, le résultat a atteint
1,42 milliard d'euros, son plus haut niveau depuis le début de la
cotation en Bourse de CASA, en décembre 2001, a souligné son directeur
général, Philippe Brassac. L'augmentation du résultat
net de CASA tient en partie à la baisse de 9 points de base du coût du
risque (provisions pour risque de crédits impayés), tombé à 26 points de
base. Parallèlement, les charges, bien qu'en augmentation de 6,1%, ont
progressé moins rapidement que le produit net bancaire (PNB), qui a crû
de 9,8%, à 5,17 milliards d'euros. Un niveau lui aussi supérieur à la
prévision moyenne des analystes, qui tablaient sur 4,88 milliards
d'euros, selon FactSet. LCL maintient son objectif de stabilisation des revenus en 2018
L'ensemble des métiers du groupe ont contribué à cette performance. En
données publiées, LCL -- la banque de proximité en France -- a vu ses
revenus reculer de 4%, mais ce fléchissement tient à un effet de base
défavorable, le deuxième trimestre 2017 ayant été gonflé par une reprise
de provision en épargne logement. << Economiquement parlant, le
PNB de LCL a augmenté de 2%, au deuxième trimestre >>, a précisé
Jérôme Grivet, directeur général adjoint de CASA en charge des finances.
La bonne dynamique des volumes de crédit et des commissions a en partie
contrebalancé l'impact négatif de la faiblesse des taux sur les revenus
nets d'intérêt. LCL maintient donc son objectif d'une stabilisation de
ses revenus pour 2018. De la même façon, le PNB de la
banque de proximité à l'international a progressé de 7,8% en données
publiées, tiré également par les premiers effets de l'acquisition de
trois caisses d'épargne italiennes réalisée l'an dernier.
Les revenus de la banque de financement et d'investissement (BFI) ont
de leur côté bondi de 11,8%, grâce à plusieurs jumbo deals (opérations
de grande ampleur), sur lesquels CASA disposait non seulement d'un
mandat de conseil mais était également chargé du préfinancement des
transactions. Quant aux activités de marchés, elles ont bénéficié d'une
base de comparaison moins défavorable qu'au premier trimestre, a indiqué
Jean-Yves Hocher, directeur général adjoint responsable du pôle grandes
clientèles. Le groupe n'est pas vendeur de ses activités en Pologne
Dans la division de gestion de l'épargne et assurances, le PNB a
augmenté de 20,6% en données publiées, sous l'effet d'un bon niveau de
la collecte nette. Le gestionnaire d'actifs Amundi, filiale de Crédit
Agricole, a ainsi enregistré une collecte nette de 2,6 milliards
d'euros, malgré la montée de l'aversion des investisseurs pour le
risque. Au chapitre de la solvabilité, CASA affichait
au 30 juin un ratio CET1 de 11,4%, stable par rapport à la fin mars. Une
robustesse qui ne doit en rien laisser présager d'acquisitions :
<< La priorité est à la croissance organique >>, a martelé
Philippe Brassac. Le dirigeant s'est cependant refusé à commenter les
spéculations sur un intérêt de Crédit Agricole pour Eurobank, filiale
polonaise de Société Générale. Interrogé sur des informations de presse
selon lesquelles Crédit Agricole souhaiterait au contraire sortir de
Pologne, Philippe Brassac a en revanche déclaré que le groupe
n'était<< absolument pas vendeur >> de ses activités dans ce
pays. -Christine Lejoux, L'Agefi ; 33 (0)1 41 27 48 14 ; clejoux@agefi.fr ed : LBO Agefi-Dow Jones The financial newswire (END) Dow Jones Newswires August 03, 2018 01:03 ET (05:03 GMT)
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