PARIS (Agefi-Dow Jones)--Les groupes de luxe français seront en mesure de limiter l'impact du coronavirus sur leurs bénéfices, tandis que leurs concurrents suisses Swatch et Richemont pourraient être davantage pénalisés, indique UBS dans une note publiée mardi.



"Nous pensons que le risque est le plus limité s'agissant des profits de Kering, LVMH, Hermès et Moncler, en raison de leur maîtrise des coûts, de leurs niveaux de rentabilité élevés et des investissements déjà consentis dans leurs marques, ce qui pourrait rendre plus facile un ajustement des dépenses de marketing à court terme", souligne l'intermédiaire financier.



Les groupes de "hard luxury" centrés sur l'horlogerie-joaillerie, comme Swatch et Richemont, sont également plus dépendants de la clientèle chinoise, ajoute UBS.



Si la demande chinoise chutait de 20% au deuxième trimestre 2020, la banque estime l'impact sur le bénéfice par action (BPA) de LVMH et d'Hermès à 3%. Le BPA de Kering serait affecté à hauteur de 2% seulement tandis que ceux de Swatch et Richemont pourraient subir des reculs de 15% et 8%, respectivement. Le britannique Burberry et l'italien Prada seraient également pénalisés, à hauteur de 7% et 8%, respectivement, selon UBS.



Le titre Burberry cède 3,1% mardi à la mi-journée. Richemont perd 0,8%. A Paris, Kering recule de 0,7%, Hermès lâche 0,8% tandis que LVMH avance de 0,3%.



-François Schott, Agefi-Dow Jones; 01 41 27 47 92; fschott@agefi.fr ed: ECH



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January 28, 2020 06:48 ET (11:48 GMT)




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