Bernstein considère Pernod Ricard et Engie comme des « opportunités d’investissement tactique »CoursActualitésRecommandationsHistoriqueDérivésSociétéForum
Par Clément d'Espagnac |investir.fr |Le 08/06/16 à 16:35@clem_trading
Dans une vaste note publiée ce jour, Bernstein a sélectionné sept
valeurs européennes qui ne sont pas exposées à un risque
macro-économique majeur, qui sont sous-valorisées par rapport à leur
secteur respectif et sur lesquelles la banque est optimiste. Deux
d’entre elles sont françaises, il s’agit de Pernod Ricard et d’Engie.
Bernstein cons...
Bernstein considère Pernod Ricard et Engie comme des « opportunités d’investissement tactique »CoursActualitésRecommandationsHistoriqueDérivésSociétéForum
Par Clément d'Espagnac |investir.fr |Le 08/06/16 à 16:35@clem_trading
Dans une vaste note publiée ce jour, Bernstein a sélectionné sept
valeurs européennes qui ne sont pas exposées à un risque
macro-économique majeur, qui sont sous-valorisées par rapport à leur
secteur respectif et sur lesquelles la banque est optimiste. Deux
d’entre elles sont françaises, il s’agit de Pernod Ricard et d’Engie.
Bernstein considère Pernod Ricard et Engie comme des « opportunités
d’investissement tactique » ? La banque d’affaires new-yorkaise Bernstein a déniché sept valeurs
européennes (Anglo American, qui s’octroie d’ailleurs la meilleure
performance du Stoxx 600 européen aujourd’hui, Engie, Kingfisher, Pernod Ricard, Sainsbury’s, Standard Chartered et Telecom Italia) bon marché et possédant une situation fondamentale solide. « Pour les gérants de portefeuilles qui sont à la recherche d’idées (d’investissement), nous pensons que ces entreprises représentent une opportunité tactique tangible dans l’immédiat », précise-t-elle.PUBLICITÉinRead invented by TeadsEngie, 10-20% à prendre facilementSur les trois dernières années, le cours de l’action Engie a abandonné près de 15%. En cause ? « Une
combinaison de difficultés sur les matières premières (affectant les
segments européens du gaz et de l’énergie), de turbulences
macroéconomiques et monétaires (réduisant les marges du secteur
énergétique mondial), de problèmes technologiques et réglementaires avec
les installations nucléaires belges. » Ces handicapes ont contraint
les spécialistes européens de l’énergie à abaisser leurs prévisions et
réduire progressivement leur dividende.Alors
quelles sont les raisons pour lesquelles Bernstein voit en Engie une
opportunité d’investissement ? Premièrement, parce qu’« Engie a opté
pour une transformation stratégique radicale qui va rendre son mixe
industriel en meilleure adéquation avec le nouveau paysage énergétique. » Selon la banque d’affaires, à la fin du plan de transformation, « 55-65%
de l’excédent brut d’exploitation de la société viendra d’activités
régulées/semi-régulées, contre 39% à fin 2015, soutenant la thèse d’un
rattrapage de l’action d’environ 10-20%. » Aussi, elle anticipe une
hausse de l’excédent brut d’exploitation de 5-6% avant cessions E&P
(exploration et production) sur la période 2016-2019, soutenu par une
reprise du secteur de l’énergie mondial lui-même porté par l’expansion
des services énergétiques et des infrastructures. « Ceci pourrait être aidé par un rebond des prix du pétrole et du gaz au-dessus des prévisions actuelles », précise la banque.Enfin, la combinaison d’une forte génération de cash-flow, de mesures de réduction des coûts et d’un programme de rotation d’actifs « garantit
la couverture du nouveau dividende et donc le plus important rendement
dans le secteur européen de l’énergie en 2016 (environ 7%) et l’un des
plus importants pour 2017-2018 (environ 5%). »Pernod Ricard, une décote de 20% par rapport au secteur« Pernod Ricard a essuyé une douloureuse combinaison de difficultés qui a nettement réduit la croissance en deux ans et demi », résume Bernstein. En obstacles, il cite notamment les mesures anti-corruption et anti-consommation ostentatoire en Chine
qui viennent pénaliser les ventes du groupe dans ce pays. Aussi, les
spiritueux haut de gamme ont connu beaucoup de difficultés Ã
l’international, à l’image de la marque Absolut aux Etats-Unis.
La banque d’affaires note cependant que la croissance organique tend Ã
repartir vers le nord en 2015 et début 2016, et s’attend à une poursuite
de la progression « lente mais régulière. »Alors que les prévisions de croissance des ventes de spiritueux importés en Chine restent opaques, « aujourd’hui, les Etats-Unis sont bien plus importants pour Pernod Ricard que la Chine, contribuant pour près de 20% à l’Ebit du groupe, et la tendance y est bien orientée. » « Jameson a été un succès phénoménal »
outre Atlantique, à tel point que la marque représente désormais près
de 20% des ventes là -bas. Par ailleurs, les ventes de la marque Absolut
(30% du chiffre d’affaires aux USA) ont retrouvé le chemin de la
croissance, après quelques trimestres difficiles.Enfin, la
société se paie environ 20% moins cher que les autres sociétés de son
secteur, ce qui offre, là aussi, une opportunité d’investissement pour
Bernstein.En savoir plus sur http://investir.lesechos.fr/actions/actualites/ber...
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