(AOF) - Schneider Electric (Swiss: SNE.SW - actualité) a annoncé un résultat net part du groupe en hausse de 11% (à taux de change constant) à 1,941 milliard d'euros en 2014. Le résultat opérationnel (EBITA) a progressé de 8% à 3,463 milliards, représentant 13,9% du chiffre d'affaires de l'année, en baisse de 40 points de base. La marge EBITA a gagné 0,4%, à 13,9%. Le fabricant de matériel électrique a vu ses revenus augmenter de 9% à 24,939 milliards d'euros, dont 1,4% issu de la croissance organique.
Schneider Electric a également annoncé une proposition de dividende de 1,...
(AOF) - Schneider Electric (Swiss: SNE.SW - actualité) a annoncé un résultat net part du groupe en hausse de 11% (à taux de change constant) à 1,941 milliard d'euros en 2014. Le résultat opérationnel (EBITA) a progressé de 8% à 3,463 milliards, représentant 13,9% du chiffre d'affaires de l'année, en baisse de 40 points de base. La marge EBITA a gagné 0,4%, à 13,9%. Le fabricant de matériel électrique a vu ses revenus augmenter de 9% à 24,939 milliards d'euros, dont 1,4% issu de la croissance organique.
Schneider Electric a également annoncé une proposition de dividende de 1,92 euro par action, en hausse de 3%, intégralement payé en numéraire
Au titre de 2015, le groupe anticipe une poursuite de la croissance en Amérique du Nord et des signes de stabilisation en Europe de l'Ouest. Les nouvelles économies afficheront des tendances contrastées : accélération en Inde, environnement difficile en Russie, amélioration progressive attendue en Chine.
Invensys, intégrée dans le périmètre de Schneider Electric en 2014, devrait continuer à contribuer à la performance du groupe. Au premier trimestre 2015, le management s'attend à une possible baisse organique du chiffre d'affaires sur le trimestre, ce dernier étant pénalisé par des bases de comparaison élevées, notamment en Chine et pour Invensys.
Dans ce contexte, le Groupe vise pour 2015 une croissance organique modérée à un chiffre (low single digit) pour le chiffre d'affaires, une marge d'EBITA ajusté comprise entre 14,0 et 14,5% et un impact favorable et important des devises, estimé à environ 1,5 milliard d'euros sur le chiffre d'affaires sur la base des taux actuels.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Numéro un mondial des équipements pour la gestion de l'énergie, organisé en 5 grands métiers : les solutions et services (43 % des ventes), les infrastructures de distribution de l'électricité (27 %), l'industrie (17 %), les data centers (14 %) et la construction (7 %) ;
- Implantation géographique équilibrée entre l'Europe (23 %), l'Amérique du Nord (23 %), l'Asie-Pacifique (28 %) et le reste du monde ;
- Positionnement sur les thématiques énergétiques porteuses : efficacité énergétique, smart grids, intégration des énergies renouvelables, électrification/urbanisation des zones émergentes, modernisation des réseaux...;
- Innovation produit (5 % des revenus) et amélioration opérationnelle au coeur de la stratégie ;
- Acquisition du britannique Invensys, relutive sur le bénéfice par action dès 2014 et renforçant les positions dans les logiciels et les automatismes ;
- Compétitivité accrue par la baisse de l'euro et situation financière saine.
Les points faibles de la valeur
- Faible visibilité structurelle sur les perspectives de croissance en raison d'un cycle d'activité court ;
- Marchés de la construction, notamment non résidentielle, et de l'investissement industriel toujours en berne en Europe où sont confirmées les inquiétudes sur la France (7 % des ventes) ;
- Montée des incertitudes sur la Chine, sur la Russie (6 à 7 % des ventes) et sensibilité aux commandes des pétroliers (8 % des ventes), ralenties par la baisse du cours du pétrole ;
- Secteur de la gestion de l'énergie peu connu du grand public : métiers difficiles à appréhender pour les investisseurs ;
- Valeur chère près de ses plus hauts historiques.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité à l'évolution du marché immobilier, notamment européen et chinois ;
- Poursuite des réductions de coûts (- 8 % entre 2012 et 2014), dans la production et dans les fonctions support, organisées dans le plan stratégique « Connect », déjà réalisé à 60 % ;
- Précisions attendues sur la pénétration des marchés émergents où le mid-market représente 7O % de la demande mais seulement 3O % des ventes du groupe ;
- Accélération des activités de services et des transferts de sites de production hors de France ;
- Capital éclaté mais non opéable en raison de la présence de la Caisse des dépôts (3,7 %).
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Biens d'équipement
Le secteur, qui comprend de nombreuses sociétés cycliques, devrait bénéficier d'un meilleur environnement économique en 2015. La baisse de l'euro et des cours du pétrole devraient avoir un impact favorable sur la demande.
Néanmoins l'industrie ferroviaire pourrait lancer des plans sociaux, suite à la chute des commandes de matériel roulant, attendue dès 2016 par La Fédération des industries ferroviaires (FIF). Elle se traduirait par plus de 15.000 suppressions d'emplois d'ici 2018, dont 10.000 emplois industriels et 5.000 emplois de prestataires de services. Quelques centaines suppressions d'emplois sont attendues dès 2015, notamment du côté de l'ingénierie. Ces pertes d'emploi sont concentrées sur cinq bassins d'emploi : le Bas-Rhin, la Charente-Maritime, le Nord et les Hautes-Pyrénées.
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