H�tel Fox - Copenhague : mus�e d'art moderne en direct ou version contemporaine d'un conte de f�es classique ? WOLFSBURG, Allemagne, April 27 /PRNewswire/ -- Le nom de Hans Christian Andersen (1805-1875), auteur immortalis� de contes de f�es, figurera probablement toujours sur la liste des dix Danois les plus c�l�bres de l'histoire. Andersen doit sa renomm�e internationale � des contes tels que . Cette histoire, qui gravite autour d'un �change, ne parle ni de lingots d'or ni de pierres meuli�res, mais de lits, d'affaires, d'art et de commerce. Cependant, le parall�le est trop frappant pour qu'il soit ignor�. Le > de cette version contemporaine vit � Copenhague et se nomme Brochner. Il est propri�taire de l'H�tel Park situ� � la limite du centre-ville. Ou plut�t, il �tait, parce que l'H�tel Park n'existe plus. M. Brochner l'a troqu� contre un projet nomm� >. Mais notre Hans contemporain est fermement convaincu d'avoir conclu un meilleur march� que le nigaud maladroit du conte de f�es, qui se fait duper � maintes reprises et accepte � la fin d'�changer son tr�sor contre une pierre. >, avoue M. Brochner, qui est �g� de 70 ans. >. M. Brochner, vieux routier de l'industrie h�teli�re, se montre encore plus int�ress� en apprenant que le projet est r�alis� par Volkswagen, le plus grand constructeur de v�hicules automobiles d'Europe. Selon lui, si Volkswagen planifie un tel projet, le r�sultat ne peut �tre qu'int�ressant. � cette �poque, la soci�t� �tablie � Wolfsburg cherche d�sesp�r�ment un endroit o� h�berger environ 800 journalistes invit�s � Copenhague pour la pr�sentation, au printemps 2005, de la nouvelle Fox de Volkswagen. Au lieu de les h�berger dans un h�tel de luxe traditionnel, Volskwagen veut trouver un h�tel charmant correspondant � l'image du v�hicule du parfait d�butant, aux id�es et au style de vie de la client�le cible du nouveau v�hicule : un h�tel jeune, dynamique, novateur, non conventionnel et totalement unique. Voil� comment les directeurs du constructeur d'automobiles imaginent l'endroit id�al pour pr�senter la Fox � la presse. Puisqu'un tel endroit n'existe pas, ils le construiront, et vite! Le propri�taire accepte, le travail doit commencer imm�diatement. Les gestionnaires de projet en Allemagne insistent sur le fait que la main-d'oeuvre est pr�te et que les fonds sont disponibles. Le conte de f�es contemporain doit d�marrer rapidement pour que son d�nouement soit heureux. En fait, M. Brochner s'enthousiasme tout de suite pour le nouveau plan. Notre Hans contemporain veut se prouver qu'il est aussi audacieux que son homonyme du conte de f�es et accepte bravement d'�changer sa propri�t� contre une vision all�chante qui n'existe que sur une simulation par ordinateur : un h�tel d'un style comme il n'en existe nulle part au monde. Le march� se conclut sur une poign�e de main en d�cembre 2004. Au lieu de l'artillerie juridique et de la bureaucratie qui accompagnent g�n�ralement ce genre d'entente, celle-ci repose sur un accord verbal car le temps presse. Le projet Fox est n� d'une entente prestement conclue entre une multinationale et une petite entreprise. >. Tel est le texte de l'annonce publi�e dans la section des petites annonces d'un quotidien de Copenhague � la veille de No�l 2004. L'un des projets artistiques le plus spectaculaire et ambitieux � �tre jamais r�alis� par une entreprise �trang�re au Danemark conna�t un d�part bien inoffensif. Aux dires des journalistes locaux, pr�s de 1 500 acheteurs ont pris l'h�tel d'assaut peu de temps apr�s la parution de l'annonce. Les stations radio conseillaient � leurs auditeurs d'�viter les bouchons qui s'�taient form�s autour de Jarmers Plads � la limite du centre-ville. Les automobiles s'entassaient autour de la place, les chasseurs d'aubaines de tout le pays faisaient des pieds et des mains pour s'emparer de tout objet qu'ils pouvaient emporter ou transporter dans leur automobile : lits, �viers, fauteuils rembourr�s, plafonniers. Apr�s quelques heures, l'�difice de six �tages �tait presque vide. >, dit Hans Brochner, dont la famille dirige trois autres h�tels � Copenhague. En plus de mettre l'accent sur le soutien � la science et � la technologie, Bernd Pischetsrieder a �galement fait valoir l'intention de la soci�t� d'accro�tre son soutien aux projets li�s � l'art. > (la cit� de l'automobile) de Wolfsburg a permis de pr�senter avec succ�s une panoplie de nouveaux th�mes exp�rimentaux � un public r�ceptif, dont certain avaient fait un long bout de route pour y �tre >>. Avec le projet Fox, Volkswagen a maintenant franchi une autre �tape. Cependant, il y avait des risques associ�s � la participation d'une troupe de concepteurs, illustrateurs, graphistes et autres artistes du m�me acabit, provocateurs et non conventionnels, habitu�s � travailler sans restriction aucune, au lancement du nouveau mod�le Fox. Chez Volkswagen, on avait �valu� la situation � sa juste mesure. Mais les jeunes artistes aussi, pour qui toute forme de d�pendance est habituellement consid�r�e comme un anath�me, ont d� surmonter leur scepticisme initial envers la tr�s puissante multinationale. L'art et les affaires : le mariage est-il possible? >, a d�clar� Xavi, concepteur tous azimuts appartenant au groupe espagnol Freaklub de Barcelone. >. Speto, artiste chevronn� en mati�re de graffitis, de S�o Paulo au Br�sil, a comment� : , ont d�clar� les membres de Viagrafik de Wiesbaden, en d�crivant leur travail. > Le projet Volkswagen dans la capitale danoise a attir� beaucoup d'attention. L'industrie du marketing a dit du projet FOX que c'�tait un trait de g�nie qui fera gagner Volkswagen sur deux plans au moins. Avant m�me que la nouvelle Fox se retrouve dans la rue, elle est d�j� consid�r�e comme une voiture jeune et dynamique. Deuxi�mement, la marque Volkswagen en b�n�ficie outrageusement. Les clients vont la consid�rer de plus en plus comme une marque audacieuse, originale et dynamique qui se pr�occupe des jeunes. Et que dit-on au sujet de notre h�telier Hans Brochner? > est actuellement le sujet de l'heure, on l'adule et on l'envie.