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Les Bons Chiffres De La Guerre

- 09/9/2014 18:12
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

Les exportations françaises d'armement ont été exceptionnelles en 2013, selon le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui souligne leur "impact économique, social et technologique" majeur dans une France menacée de désindustrialisation.

Selon les résultats du secteur présentés mardi à Bordeaux (sud-ouest) par le ministre socialiste, les commandes nouvelles d'armements à l'exportation ont grimpé de 43% en 2013, à 6,87 milliards d'euros.

Pour Jean-Yves Le Drian, les opérations militaires "nombreuses, difficiles" dans lesquelles la France est engagée, notamment en Afrique, "font pleinement partie de cette dynamique" des exportations, en démontrant "la puissance et la fiabilité" du matériel issu de l'industrie de défense.



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38 Réponses
1 
1 de 38 - 12/11/2014 12:51
twinings Messages postés: 5 - Membre depuis: 31/10/2014
Sur ce sujet là, il y a un livre très interessant: "War is a Racket" par Smedley D. Butler, Major Général en retraite du Corps Marin Américain. Salutations.
2 de 38 - 02/12/2014 17:41
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Merci pour le livre.

Commercialisation de vêtements et couteaux, création d'un nouveau logo: le fabricant russe d'armes Kalachnikov, frappé de plein fouet par les sanctions américaines visant la Russie, cherche un second souffle en visant de nouveaux marchés.

Rendue célèbre par ses fusils d'assaut AK-47, la société Kalachnikov a présenté mardi à Moscou son nouveau logo avec un objectif: "promouvoir de manière plus efficace" ses produits.

Le logo exécuté en rouge et noir -les couleurs du drapeau d'Oudmourtie (Oural) où sont situées les usines principales de la société Kalachnikov- représente une grande lettre "K" ressemblant par sa forme au chargeur d'AK-47.

"Le fusil automatique Kalachnikov est l'un des symboles russes qu'on connaît vraiment dans le monde" et ce nouveau logo "reflète les principes fondamentaux de l'entreprise: la fiabilité, la responsabilité et la facilité de mise en oeuvre", a déclaré le directeur général de Kalachnikov, Alexeï Krivoroutchko, dans un communiqué.

Kalachnikov est frappé par les sanctions introduites en juillet contre plusieurs sociétés russes par Washington qui accuse la Russie de soutenir militairement les séparatistes pro-russes en Ukraine.

"Les sanctions américaines sont un coup dur pour Kalachnikov, car la plupart des produits à destination civile devaient être livrés sur le marché américain", a reconnu Sergueï Tchemezov, le PDG de la holding publique Rostec, qui contrôle la société.

Kalachnikov cherche à s'implanter sur de nouveaux marchés en Amérique du Sud, en Asie et en Afrique, a indiqué M. Tchemezov, cité par l'agence officielle TASS.

Il a également annoncé le lancement de "vêtements pour les tireurs sportifs et les chasseurs" sous la marque Kalachnikov.

La fabrication des accessoires, notamment des couteaux Kalachnikov, figure également parmi les projets de la société.
3 de 38 - 09/1/2015 20:41
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La peur de la "menace terroriste" atteint des niveaux record en France à la suite de l'attentat contre Charlie Hebdo, mais dans le même temps les autorités semblent bénéficier d'un regain de confiance pour y faire face, selon un sondage diffusé vendredi par l'Edition du soir, une édition en ligne du quotidien Ouest-France

Selon cette enquête réalisée par l'Ifop entre jeudi et vendredi par questionnaire auto-administré en ligne, la menace terroriste est perçue comme "élevée" par 93% des Français, une hausse de 13 points en l'espace d'une semaine et de 20 points par rapport au mois de juin dernier.

La proportion de personnes jugeant la menace "très élevée" bondit à 49% contre 18% dans la précédente enquête réalisée le 1er janvier.

Les forces de l'ordre bénéficient d'une très large confiance (87%) pour faire face à la menace mais les Français sont plus partagés à l'endroit des autorités politiques: seuls 51% des sondés font confiance à François Hollande et au gouvernement "pour faire face et lutter contre le terrorisme", selon cette enquête publiée par l'Edition du soir.

Ce chiffre est toutefois en nette hausse par rapport aux 41% de confiance enregistrée par le pouvoir sur cette question il y a quelques semaines, relèvent les auteurs de l'étude.

Si 83% des sympathisants PS disent faire confiance aux dirigeants pour lutter contre le terrorisme, le pourcentage tombe à 35% à l'UMP et à 30% au FN.

Le soutien de l'opinion à l'intervention française en Irak contre le groupe Etat islamique sort par ailleurs renforcé, atteignant désormais 69% contre 64% en octobre, alors "qu'habituellement l'approbation décline assez rapidement après le déclenchement d'une opération militaire", notent les auteurs de l'étude.

Sondage réalisé auprès d'un millier de personnes selon la méthode des quotas, avec une marge d'erreur comprise entre 1,4 et 3,1 point.
4 de 38 - 20/1/2015 18:06
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Salués pour leur gestion de la crise terroriste, François Hollande et Manuel Valls enregistrent des gains de popularité sans précédent, d'une vingtaine de points selon deux sondages, une embellie exceptionnelle mais sans doute pas durable.

Le rebond du président est d'autant plus frappant que sa cote de popularité se situait jusqu'ici à un plancher historique. Sa cote reste toutefois négative (en gros 60% contre et 40% pour). En revanche, celle de Manuel Manuel Valls redevient positive.

Le couple exécutif a été omniprésent depuis le 7 janvier et l'attentat jihadiste qui a décimé la rédaction de Charlie Hebdo. Empathie et réactivité qui leur ont valu des sondages flatteurs émanant de divers instituts: BVA, Odoxa, CSA...
5 de 38 - 21/1/2015 18:28
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
L'Ukraine ne dépendra plus de la Russie pour son approvisionnement en énergie dans deux ans, a assuré mercredi le président ukrainien Petro Porochenko alors que son pays se fournit actuellement auprès de Moscou pour son gaz, charbon et combustible nucléaire.

"Je suis absolument sûr que dans deux ans, nous serons absolument indépendants de la Russie pour l'énergie. Nous avons un nouveau moyen de recevoir du gaz européen. Nous aurons la technologie pour le gaz de schiste dans notre pays", a déclaré le dirigeant ukrainien lors d'une conférence au Forum économique mondial à Davos (Suisse).
6 de 38 - 22/1/2015 12:33
votredame Messages postés: 44 - Membre depuis: 23/10/2013
C'est la fin du monde.
7 de 38 - 22/1/2015 12:59
mumu1 Messages postés: 44 - Membre depuis: 06/1/2015
d'accord avec toi votredame ;)
8 de 38 - 22/1/2015 17:34
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les événements politiques font faire des choix qui peuvent être désastreux sur le plan écologique et humain.
9 de 38 - 12/2/2015 19:09
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Une nuit marathon de négociations entre dirigeants allemand, français, ukrainien et russe à Minsk a débouché jeudi sur un accord sur un cessez-le-feu et une zone démilitarisée en Ukraine, mais les Européens restaient très prudents voire sceptiques sur les perspectives d'une paix durable.

"L'accord ne garantit pas un succès durable", a estimé le président français François Hollande. La chancelière allemande Angela Merkel a souligné que de "gros obstacles" subsistaient avant un retour de la paix dans l'Est de l'Ukraine. Cette région est meurtrie par dix mois de conflit qui ont fait plus de 5.300 morts et ont conduit à une confrontation inédite depuis la Guerre froide entre Moscou et les Occidentaux.

L'ensemble des dirigeants européens se sont montrès prudents voire sceptiques à leur arrivée jeudi après-midi à Bruxelles pour un sommet européen dominé par l'Ukraine et la Grèce.

"Si ça s'avère être un véritable cessez-le-feu, je le saluerai", a commenté le Premier ministre britannique David Cameron. "Il faut qu'on soit très clair envers (le président russe) Vladimir Poutine, qui doit savoir que les sanctions ne seront pas levées à moins que son attitude change".

La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande le 12 février 2015 à Minsk ( AFP / Kirill Kudryavtsev )
La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande le 12 février 2015 à Minsk ( AFP / Kirill Kudryavtsev )
"C'est certainement un pas dans la bonne direction, même si je sais que ça ne règlera pas tout", a tempéré la chef de la diplomatie de l'Union européenne Federica Mogherini, qui va proposer jeudi aux dirigeants européens "quelques mesures concrètes" que l'UE peut prendre "pour surveiller et mettre en œuvre l'accord" sur le terrain.

"C'est un accord partiel, seulement sur le cessez-le-feu", a déploré la présidente lituanienne Dalia Grybauskaité, présidente en exercice de l'Union européenne. Le président polonais Bronislaw Komorowski a estimé que "la paix n'est pas proche".

Le texte signé par les séparatistes prorusses et Kiev a été arraché après 16 heures de pourparlers entre Vladimir Poutine, Petro Porochenko, Angela Merkel et François Hollande.

L'accord prévoit un cessez-le-feu en vigueur à partir de dimanche minuit heure de Kiev (samedi 22H GMT) et le retrait des belligérants et de leurs armes lourdes permettant la création d'une zone tampon élargie, passant de 30 kilomètres à 50 à 70 kilomètres autour de la ligne de front.

"On a réussi à trouver un accord sur l'essentiel", s'est félicité Vladimir Poutine.

Le président russe a relevé que les séparatistes attendaient des soldats ukrainiens encerclés à Debaltsevé, localité devenue ces dernières semaines un point chaud particulièrement symbolique, qu'ils "déposent les armes".

"Les représentants du gouvernement ukrainien considèrent qu'il n'y a pas d'encerclement et que tout se fera assez facilement. J'ai depuis le début des doutes", a-t-il souligné.

- Chars russes -

Selon le porte-parole de l'armée ukrainienne, au moment où Vladimir Poutine et Petro Porochenko négociaient d'arrache pied à Minsk, "une cinquantaine de chars, 40 lance-roquettes multiples Grad, Ouragan et Smertch et autant de blindés" ont pénétré sur le territoire ukrainien depuis la Russie.

L'accord "n'est pas une solution globale et encore moins une percée", a renchéri le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, tout en saluant un "pas en avant qui nous éloigne d'une spirale d'escalade militaire", mais "sans euphorie, car cela a été une naissance difficile".

Les dirigeants séparatistes ont estimé que l'accord pouvait faire espérer une "solution pacifique" au conflit.

Carte de l'est de l'Ukraine et des territoires conquis par les séparatistes pro-Russes depuis la trêve du 5 septembre ( AFP / I.Vericourt/J.Jacobsen, I.Vericourt/J.Jacobsen )
Carte de l'est de l'Ukraine et des territoires conquis par les séparatistes pro-Russes depuis la trêve du 5 septembre ( AFP / I.Vericourt/J.Jacobsen, I.Vericourt/J.Jacobsen )
Le texte signé entre séparatistes et émissaires de Kiev, réunis sous le patronage de la Russie et l'OSCE au sein d'un "groupe de contact", reprend ceux déjà signés à Minsk en septembre et qui prévoyaient déjà cessez-le-feu, retrait des pièces d'artillerie ou échanges de prisonniers.

Mais le fait qu'il soit officiellement soutenu au plus haut niveau, par Vladimir Poutine, Petro Porochenko, Angela Merkel et François Hollande, lui donne plus de poids.

Formellement toutefois, le président russe n'a rien signé. Les Européens, leur protégé ukrainien et lui-même n'ont accouché que d'une "déclaration de soutien" au texte, lui signé par les rebelles séparatistes et par les émissaires de Kiev.

- Espoir à Donetsk -

Jusqu'à la fin des négociations, les violences en Ukraine n'ont pas faibli. Au moins seize personnes, dont deux soldats ukrainiens, ont péri ces dernières heures dans des combats et bombardements.

Dans le fief rebelle de Donetsk, les tirs d'artillerie tirés des positions séparatistes n'ont pas cessé de la nuit.

"J'espère que ce sera un vrai cessez-le-feu. Ca fait trois semaines que je ne sors pas de chez moi tellement j'ai peur. Je suis sortie après avoir vu sur internet qu'un accord a été signé", racontait Elena Ivachova, 30 ans, qui habite dans le quartier de Tekstiltchiki, à Donetsk, très touché par les bombardements.

Avant le sommet, les soldats ukrainiens et rebelles avait intensifié leurs combats sur le terrain pour arriver en position de force à la table des négociations: avec au moins 49 morts mardi et mercredi, l'Ukraine avait vécu une des périodes les plus meurtrières en dix mois.

Jusqu'à jeudi matin, deux heures avant la fin des négociations, le président Petro Porochenko se montrait pessimiste. "Malheureusement, il n'y a pas encore de bonnes nouvelles. Pour l'instant, il n'y a aucune nouvelle", avait-il déclaré à l'AFP.

La rencontre au Bélarus a été organisée au terme d'une semaine d'intenses consultations diplomatiques dont les dirigeants français et allemand, qui s'étaient rendus vendredi à Moscou pour y rencontrer M. Poutine, ont pris l'initiative.
10 de 38 - 13/2/2015 18:55
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Une contrat commercial pour le Rafale, enfin ! La vente expresse de 24 Rafales à l’Égypte, confirmée jeudi soir par l’Élysée, est ce vendredi saluée presque avec soulagement par l'essentiel de la classe politique. La signature est prévue lundi au Caire en présence du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, et les premières livraisons dès cette année, avec trois appareils prélevés sur les chaînes destinées à l'armée française, le reste étant prévu à partir de 2018.

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian estime que cette vente porte «la marque d'un contrat de confiance de l'Egypte à l'égard de la France et à l'égard de la haute technologie française, que ce soit pour les avions, dont on parle beaucoup mais aussi pour ses navires.»

«On peut dire qu'il était temps, oui», admet pour sa part Michel Sapin. «Ce qui est important, c'est qu'une armée puissante, forte, considère que cet avion lui convenait», a-t-il résumé un peu plus tard, ajoutant que ces délais sont « souvent le cas sur ces matériels militaires qui sont performants et chers». «Dans ces affaires, il ne faut jamais fanfaronner à l'avance, il faut être discret et efficace, a expliqué le ministre des Finances sur iTélé. C'est une bonne nouvelle pour Dassault et pour les finances publiques parce que l’État a assuré à Dassault un certain nombre de ventes», a-t-il argué.

Ces 24 Rafale, vendus en trois mois au régime du général Sissi, «seront construits en France», l’Égypte n'ayant pas les moyens de le construire sur son territoire, et si la France garantit les paiements (NDLR : à 50% par le biais de la Coface), c'est «dans le respect total des contribuables français. C'est bien l’Égypte qui va payer, un acompte sera versé puis les versements échelonnés à mesure que les avions seront livrés», a-t-il détaillé.
11 de 38 - 17/2/2015 18:27
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
PARIS (Reuters) - Les discussions sur la vente de 36 Rafale de Dassault Aviation au Qatar sont parvenues à un "stade final", a-t-on appris mardi de source proche du dossier.

La France est aussi en contact direct avec la Malaisie sur la vente de 16 Rafale, tandis que les discussions ont repris avec les Emirats arabes unis pour vendre jusqu'à 60 avions de combat, a-t-on ajouté.

Dassault Aviation n'a pas souhaité faire de commentaire.

L'avionneur français a signé lundi le premier contrat à l'export de l'histoire du Rafale, avec la vente de 24 avions à l'Egypte, dans le cadre d'un contrat d'armement comprenant également une frégate et des missiles pour un montant total de 5,2 milliards d'euros.

"Le contrat avec l'Egypte pourrait débloquer trois ou quatre autres contrats", dit-on de même source, faisant également référence aux discussions exclusives toujours en cours avec l'Inde et portant sur 126 avions.
12 de 38 - 20/2/2015 18:17
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Un peu plus de trois mois après son arrivée à la direction générale de Total, Patrick Pouyanné fait le point sur l’actualité du groupe pétrolier et la nouvelle donne énergétique.

Dans un contexte de prix bas (le baril de pétrole a chuté depuis la fin de l’été 2014) causé par un excès d’offre sur les marchés et une demande en berne, Total doit adapter son outil industriel en réduisant ses coûts. L’objectif est d’abaisser le point mort du groupe énergétique.

Les résultats 2014 marqués par cette baisse des prix sont globalement solides selon Patrick Pouyanné qui revient également sur la stratégie du groupe à moyen terme. Quinze projets vont entrer en production entre 2015 et 2017.

Au titre de l’exercice 2014, le dividende versé sera de 2,44 euros par action, soit une hausse de 2,5% par rapport à 2013. Le versement du solde de 0,61 euros (quatrième versement) pourra être perçu en cash ou en actions nouvelles (avec une décote de 10%).
13 de 38 - 24/2/2015 18:44
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les donnees completes sont publies : l'ete 2014 est le plus faible pour Israel en nombre de tourisme entrant dans le pays, et ce depuis 2007. En tout, 164000 touristes se sont rendus en visite en Israel au mois d'aout, mais les chiffres depuis le debut de l'annee ne sont pourtant pas mauvais.

Les donnees des degats de la guerre sur le tourisme entrant en Israel sont publies : suite a l'operation "Tsouk Eitan" il a ete constate une baisse de 32% des entrees de touristes en Israel pour les mois de juillet et aout - et cela selon les donnees du bureau central des statistiques. Pour le seul dernier mois ne sont entres en Israel que 182000 personnes, dont 164000 touristes. L'etude de ces chiffres nous apprend que c'est le mois le plus faible pour le tourisme en Israel depuis 2007.

A cote de ces chiffres non joyeux, il est possible de se consoler des donnees generales depuis le debut de l'annee. Le total des entrees de touristes pour les mois allant de janvier 2014 a aout 2014 affiche plus de 2 millions d'entrees de touristes, soit 7% de plus qu'en 2013 et 10% de plus qu'en 2012 et 2011.
Le directeur general du ministere du tourisme, Amir Halevy, a declare que ces prochains jours sera presente un programme pour faire revenir les touristes en Israel par le biais d'envoyes speciaux qui donneront des conferences a travers le pays. Ces derniers jours ont aussi ete relancees les campagnes pour faire revenir les touristes en Israel, en commencant par la Russie, l'Allemagne,...

"Nous sommes au plus fort d'une serie de conferences menees par nos envoyes a travers le monde, dans le cadre desquelles sont presentees les mesures commerciales destinees a faire revenir les touristes en Israel et qui seront marquees par un marketing cibles sur les villes et les sites touristiques - et selon les communautes ciblees", a explique Halevy. "Les donnees sur les entrees demontrent que les degats portes au tourisme sont surtout nationaux, et donc les dedommagements doivent surtout concernes les zones touchees jusqu'a 40 km de la bande de Gaza - il n'y a que cela qui pourrait empecher une vague de licenciements et la fermeture des petits commerces".
14 de 38 - 04/3/2015 17:54
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le président François Hollande a salué mercredi à l'issue d'une visite de l'usine Dassault Aviation à Mérignac (Gironde) la vente de 24 avions Rafale à l’Égypte, un "succès remarquable" pour la filière aéronautique de la France mais aussi un exemple et un espoir pour toute son économie.

Le chef de l’État, premier président français à avoir visité les chaînes de montage du site de l'avionneur à Mérignac, avait tenu à faire escale en Gironde avant de se rendre à Madrid pour un sommet franco-espagnol. Il a salué "le premier contrat à l'exportation du Rafale" vers l’Égypte, une "victoire" pour le groupe Dassault mais aussi un contrat qui va "dans l'intérêt de la France".

Le Rafale, avec "une nouvelle notoriété et une nouvelle reconnaissance, est aujourd'hui un avion qui a tout pour réussir sur la scène internationale", a estimé François Hollande dans un discours devant les dirigeants et salariés de Dassault Aviation.

"Il faut continuer les discussions avec l'Inde", qui avait manifesté son intérêt pour l'avion de combat français, "mais il faut aussi aller voir les autres pays" qui s'y étaient intéressés, a ensuite souligné le président devant des journalistes.

Un pilote fait découvrir au président François Hollande le cockpit du chasseur Rafale, le 4 mars 2015 à Mérignac (Gironde) ( Pool/AFP / Caroline Blumberg )
Un pilote fait découvrir au président François Hollande le cockpit du chasseur Rafale, le 4 mars 2015 à Mérignac (Gironde) ( Pool/AFP / Caroline Blumberg )
Il s'est toutefois refusé à donner davantage de précision sur ces pays: "Il y en a quelques-uns mais je ne vais surtout pas les révéler parce que ce qui compte c'est d'avoir un temps de négociation discret" pour éviter les déceptions et mener les discussions à terme.

Le PDG de Dassault aviation, Éric Trappier, s'est lui montré optimiste pour la signature d'un nouveau contrat de vente de Rafale, estimant avoir "des chances certaines d'en faire un deuxième en 2015".

Interrogé sur les avancées des négociations de vente de 126 Rafale à l'Inde, il a tenu à se montrer "prudent" car "ce n'est pas fait" mais, a-t-il dit, "on a un partage contractuel sur lequel on est d'accord, maintenant il faut finaliser le contrat".

Pour François Hollande, "de multiples signes indiquent que l'économie française repart, la vente du Rafale en est un de plus", s'est-il réjoui dans son discours, insistant sur les "leçons à tirer" de cette réussite.

A son arrivée, le chef de l'Etat est monté dans le cockpit d'un Rafale, tandis qu'un autre Rafale survolait l'usine à basse altitude.
15 de 38 - 16/3/2015 15:06
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La Chine est devenue le troisième exportateur mondial d'armes. La France aurait gardé sa place si elle avait livré un navire Mistral à la Russie.

La DCNS a livré en janvier 2014 une frégate Fremm "Mohammed VI" au Maroc (illustration. ( AFP / )
La DCNS a livré en janvier 2014 une frégate Fremm "Mohammed VI" au Maroc (illustration. ( AFP / )
Entre 2010 et 2014, la Chine a dépassé l'Allemagne puis la France pour devenir le troisième exportateur mondial d'armes, selon des statistiques publiées ce lundi 16 mars par l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). "Les États-Unis ont nettement pris la tête" (31% des exportations) devant la Russie (27%). Les trois suivants arrivent loin derrière, avec quelque 5% des exportations chacun. D'après le Sipri, "la France aurait été troisième" si elle avait livré fin 2014 un navire Mistral que la Russie n'a pas obtenu du fait du conflit dans l'Est de l'Ukraine.

Trois pays asiatiques rassemblent plus des deux tiers des livraisons à l'étranger d'armement chinois : le Pakistan (41% à lui tout seul), le Bangladesh et la Birmanie. Pékin a aussi commercé avec 18 pays africains sur la période. La Russie fournit pour sa part en premier lieu l'Inde, premier importateur mondial, dont 70% des importations d'armes sont russes. Les États-Unis ont la clientèle la plus diversifiée : le premier importateur d'armes américaines, la Corée du Sud, ne représente que 9% du total.

Quant à la France, elle vend d'abord au Maroc (18%) et à la Chine (14%). Le Sipri a relevé que ses "efforts pour augmenter ses exportations d'armes" avait été couronnés par le contrat passé avec l'Égypte en février (24 avions Rafale et une frégate multi-missions).

Parmi les dix premiers exportateurs mondiaux, la Chine (+143% ces cinq dernières années par rapport aux cinq précédentes), l'Ukraine et la Russie sont ceux qui ont connu la plus forte croissance, tandis que les livraisons de l'Allemagne et la France ont reculé. Du côté des importations, l'Inde, avec 15% du marché, est loin devant les numéros deux et trois, l'Arabie saoudite et la Chine (5% chacune).

Le Sipri a noté que le volume du commerce mondial d'armes avait augmenté de 16% ces cinq dernières par rapport à la période 2005-2009. Reparti à la hausse depuis une dizaine d'années, le volume d'armement échangé dans le monde reste encore d'un tiers inférieur à son pic de l'après-guerre, atteint au début des années 1980.
16 de 38 - 20/3/2015 21:16
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Plusieurs salariés de "Charlie Hebdo" veulent une répartition égale du capital. Depuis la tuerie, le journal satirique a recueilli près de 30 millions d'euros.

Onze salariés de "Charlie Hebdo" demandent une répartition égale de l'actionnariat du journal (illustration). ( AFP / )
Onze salariés de "Charlie Hebdo" demandent une répartition égale de l'actionnariat du journal (illustration). ( AFP / )
Deux mois après l'attentat qui a décimé la rédaction de "Charlie Hebdo", les survivants se divisent : "Laurent Léger (journaliste du journal, NDLR) a annoncé mercredi en conférence de rédaction avoir créé un collectif pour ouvrir des négociations sur une répartition égalitaire du capital", a indiqué jeudi l'un des avocats de l'hebdomadaire, représentant de la direction. "Nous prenons acte des souhaits des salariés d'être associés à la vie du journal. Mais nous sommes encore très loin de la réflexion sur l'actionnariat", a-t-il ajouté, expliquant que les dirigeants étaient "navrés" de cette initiative.

Dans un mail à la rédaction dont l'"Agence France-Presse" a obtenu une copie, Laurent Léger précise que ce collectif réunit 11 collaborateurs, dont l'urgentiste Patrick Pelloux et le dessinateur Luz. Ce collectif a engagé deux avocats, dont Antoine Comte, qui a notamment défendu "Rue89", le Syndicat de la magistrature et Olivier Besancenot.

"Charlie Hebdo" est détenu actuellement à 40% par les parents de Charb, ex-directeur de la publication tué dans l'attaque du 7 janvier, à 40% par le dessinateur Riss, blessé à l'épaule, devenu le nouveau directeur du journal, et 20% par Eric Portheault, co-gérant.

Juste avant l'attentat jihadiste qui a tué douze personnes de l'équipe, le journal, au bord de la faillite, ne se vendait qu'à 30.000 exemplaires. Il a depuis vu affluer les dons et les abonnements, et vendu à plus de 7 millions d'exemplaires son "numéro des survivants" du 14 janvier. De nombreux collaborateurs vivent désormais sous protection policière.

Le directeur de la rédaction de "Charlie Hebdo", Laurent Sourisseau, dit "Riss". ( AFP / )
Le directeur de la rédaction de "Charlie Hebdo", Laurent Sourisseau, dit "Riss". ( AFP / )
"Riss est encore à l'hôpital, les parts de Charb sont gelées par (sa) succession. Tout cet argent fait plus de mal que de bien. Cela fait penser à ces enterrements où on se bat déjà en revenant du cimetière pour les bijoux de la grand-mère", a regretté l'un des avocats du journal.

"Nous devons d'abord penser à sortir un journal tous les mercredis. Il faut aussi régler des problèmes fiscaux, puisque par exemple les dons sont taxés à 60%. Les dons iront aux familles des victimes. Le produit des ventes ira dans la caisse du journal. Il servira aussi à créer une fondation, notamment pour enseigner la liberté d'expression à l'école", a expliqué l'avocat.

"Pour le moment, on n'est pas associé aux choix. Il n'y a rien contre la direction actuelle, aucun conflit avec qui que ce soit, mais par rapport à ce qui s'est passé les salariés veulent être davantage acteurs de l'entreprise", a déclaré pour sa part Patrick Pelloux, joint par l'AFP. A partir du moment où une entreprise est décimée, vous vous sentez complétement liés à elle. Il ne s'agit pas de se partager le gâteau. L'argent ne nous intéresse pas".

Contacté par l'AFP, Laurent Léger a seulement répondu qu'il s'agissait de "discussions internes au journal". Dans son mail à la rédaction, il insiste sur son souhait d'un contrôle collectif des comptes.

"Cette nouvelle répartition du capital permettra de rendre compte de la manière la plus transparente qui soit de l'utilisation de l'incroyable afflux de fonds dont le journal a été destinataire (...). Nous avons pris acte de l'engagement des actionnaires actuels de bloquer l'argent, mais plus le contrôle est large, plus les décisions de ce type sont prises collectivement et mieux c'est pour tout le monde", ajoute-t-il. Il réclame aussi "un audit de la situation financière".

L'initiative a provoqué jeudi un vif débat au sein de la rédaction. Dans un mail, un des dessinateurs, qui ne fait pas partie du collectif, a reproché aux membres du collectif de "parler de son argent (de Charb, ndlr)", alors que "les asticots ont même pas fini de le bouffer", même si "la question de l'actionnariat devra se poser".

"Les actions de Charb s'envoleront pas si c'est ça qui vous inquiète, Riss partira pas avec la caisse sous son bras (…) et Eric (Portheault, ndlr) a pas ouvert de compte en Suisse", a-t-il ajouté, en soulignant les sacrifices financiers consentis par ces deux derniers pour le journal ces dernières années.
17 de 38 - 02/4/2015 18:18
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le site internet de locations entre particuliers Airbnb, basé en Californie, a commencé jeudi à proposer aux Américains des logements à Cuba, qui a entamé depuis décembre un rapprochement historique avec les Etats-Unis.

Plus de 1.000 logements à La Havane et dans d'autres villes cubaines sont désormais disponibles sur la page internet de la société Airbnb, a annoncé cette dernière dans un communiqué.

Mais pour le moment seuls les Américains peuvent bénéficier de ces services, qui seront à l'avenir élargis au monde entier.

Depuis l'annonce en décembre d'un rapprochement diplomatique entre les deux pays, les recherches de logements à Cuba sur le site d'Airbnb depuis les Etats-Unis "ont augmenté de 70%", fait valoir Airbnb.

"Pendant plus de 50 ans, Cuba a été inaccessible à la plupart des Américains. Nous sommes donc tout à fait ravis d'annoncer qu'à partir d'aujourd'hui les voyageurs américains autorisés (à se rendre à Cuba, ndlr) pourront faire l'expérience d'une hospitalité et d'une culture uniques qui rendent cette île si particulière", a affirmé l'un des fondateurs d'Airbnb, Nathan Blecharczyk.

Pour autant, seuls les Américains qui font partie des 12 catégories de voyageurs autorisés à se rendre à Cuba -pour rendre visite à leur famille, ou à des fins universitaires, culturelles, sportives ou religieuses- pourront utiliser ce service.

Le gouvernement américain avait présenté en janvier de nouvelles réglementations pour les Américains désireux de se rendre à Cuba, basées sur 12 catégories. Mais les autres Américains sont toujours interdits de tourisme sur l'île tandis que les échanges commerciaux entre les deux pays sont soumis à un embargo toujours en vigueur depuis 1962.

Airbnb bénéficie du réseau de logements (chambres chez l'habitant, appartements, voire maisons particulières...) que proposent les Cubains considérés comme micro-entrepreneurs (travailleurs privés).

Mais comme peu de Cubains ont accès à internet, Airbnb aide les propriétaires à répondre aux demandes en ligne.

Environ 40% des offres sont proposées dans la capitale, tandis que les autres logements sont proposés notamment à Matanzas (nord), Cienfuegos (côte sud), et Santa Clara (centre).

Avec le rapprochement diplomatique, le ministère cubain du tourisme s'attend à l'arrivée d'un million de touristes supplémentaires chaque année, en plus des trois millions actuels.

L'île communiste a quelques hôtels haut de gamme, mais ils se remplissent vite et sont peu nombreux en dehors de La Havane.

D'autres entreprises américaines, comme le groupe de télécommunications IDT Domestic Telecom, le service de vidéo en ligne Netflix ou le groupe de cartes de crédit American Express ont aussi annoncé récemment le lancement d'opérations à Cuba.

La Havane et Washington ont organisé plusieurs rencontres depuis janvier dans le but de rétablir leurs relations diplomatiques et de rouvrir leurs ambassades.
18 de 38 - 07/4/2015 18:08
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le grossiste néerlandais, qui avait vendu de la viande de cheval étiquetée "pur boeuf", au centre d'un des plus grands scandales alimentaires d'Europe, a été condamné mardi à deux ans et demi de prison, a annoncé un tribunal des Pays-Bas.

Willy Selten a été reconnu coupable d'avoir "en tant que directeur de deux sociétés, falsifié des factures, des étiquettes et des déclarations écrites ainsi que d'avoir utilisé de faux documents pour le commerce de la viande", a indiqué le tribunal de Bois-le-Duc (sud), dans un communiqué.

Le Parquet avait requis cinq ans de prison contre ce grossiste de 45 ans, qui affirmait de son côté que la viande de cheval s'était retrouvée par erreur dans des lots vendus aux Pays-Bas et en Europe.

Willy Selten avait été interpellé en mai 2013 et était soupçonné d'implication dans cet énorme scandale alimentaire européen, lors duquel des lots de viande avaient été rappelés des quatre coins du continent, de l'Irlande à la Grèce.

Sur les 167 échantillons prélevés en février 2013 dans ses lots de viande, 35 contenaient de l'ADN de cheval, a précisé le tribunal. "Tous ces produits ont été vendus en tant que pur boeuf."

"Le tribunal estime établi que ces sociétés ont, en 2011 et 2012, acheté et transformé au moins 336.000 kilos de viande de cheval", selon la même source.

M. Selten "a trompé ses clients et, au final, le consommateur", a argué le tribunal, ajoutant que "les bouchers ont eu des problèmes et leurs réputations ont été endommagées", tout comme l'image de l'industrie néerlandaise de la viande.

"Il a économisé de l'argent en achetant de la viande de cheval, moins chère, et en la mélangeant avec de la graisse de boeuf", ajouté le communiqué, précisant que les sociétés de Willy Selten ont depuis été déclarées en faillite et que le curateur lui réclame 11 millions d'euros.

L'avocat de M. Selten n'était pas joignable dans l'immédiat mardi.

Le scandale de la viande de cheval avait éclaté en 2013 en Irlande et Grande-Bretagne avec la découverte de burgers surgelés fournis à plusieurs supermarchés, dont la chaîne Tesco, et contenant de l'ADN de cheval.

Des lasagnes du géant suédois de l'alimentation, Findus, étiquetées "pur boeuf" mais qui contenaient de la viande de cheval, avaient également été découvertes.

Des tests pratiqués par la suite dans l'Union européenne, dont les résultats ont été publiés par la Commission, ont décelé de la viande de cheval dans moins de 5% des produits censés ne contenir que du boeuf.

Avant l'arrestation de Willy Selten, l'une de ses sociétés avait déjà été impliquée dans un scandale similaire lorsque les autorités sanitaires néerlandaises (NVWA) avaient ordonné en avril 2013 le rappel de 50.000 tonnes de viande qu'elle avait vendues.

La NVWA avait cependant estimé qu'aucun signe ne laissait craindre un "danger pour la santé publique".
19 de 38 - 08/4/2015 19:39
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La société d'investissement luxembourgeoise LSK, présidée jusqu'en octobre par Dominique Strauss-Kahn, a laissé un passif de près de 100 millions d'euros et un total de 150 créanciers, dont le fisc luxembourgeois, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier.

"Le montant des créances de LSK et de sa branche de gestion d'actifs Assya Asset Management, enregistrées au Tribunal de commerce de Luxembourg, où les sociétés ont été déclarées en faillite et en liquidation en novembre, atteint pratiquement les 100 millions d'euros", a déclaré à l'AFP un représentant des créanciers ayant eu accès au dossier mais souhaitant garder l'anonymat.

Quatre mois après la faillite, la vérification des créances du groupe financier n'a pas encore été effectuée par l'avocat Laurent Fisch, nommé liquidateur par le Tribunal de commerce de Luxembourg.

Si les créanciers publics se sont manifestés, l'essentiel des victimes de la faillite de LSK et de la liquidation de Assya Asset Management sont des investisseurs privés et institutionnels.

"A ce stade de la procédure, nous attendons que Me Fisch prenne position sur la vérification de ces créances et éventuellement sur la création d'un comité des créanciers", a indiqué à l'AFP Karine Vilret, avocate dont les clients représentent au total environ 25 millions d'euros de créances.

Selon la presse locale, le Luxembourg a engagé des poursuites administratives à l'encontre des anciens dirigeants de LSK, dont Dominique Strauss-Kahn, pour qu'ils remboursent les impôts impayés sur les salaires, pour un montant de 75.000 euros. Au Grand-Duché, ils sont prélevés à la source par l'employeur qui reverse ensuite les montants dus à l'administration fiscale.

La holding Leyne Strauss-Kahn (LSK) avait été créée par l'homme d'affaires franco-israélien Thierry Leyne, qui s'est suicidé le 26 octobre dernier, précipitant l'effondrement du groupe dont Dominique Strauss-Kahn était la figure de proue.

L'ancien directeur général du FMI en avait occupé la présidence jusqu'au 20 octobre, avant de découvrir, selon ses propos, l'ampleur des engagements financiers contractés par M. Leyne.
20 de 38 - 09/4/2015 17:21
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
HSBC holdings Plc., holding du géant britannique de la banque HSBC, a été mise en examen mercredi à Paris, notamment pour complicité de démarchage illicite et complicité de blanchiment de fraude fiscale. Il s'agit d'une conséquence de l'opération SwissLeaks, révélations d'un réseau mondial de journaux sur des pratiques d'évasion fiscale à grande échelle passées par la filiale suisse d'HSBC, HSBC PB, basée à Genève.

La mise en examen de la holding est d'ailleurs liée à ces soupçons qui valent à HSBC PB la perspective d'un procès en France dans les prochains mois, pour ces faits commis en 2006 et 2007. Annoncée par la banque et confirmée à l'AFP de source judiciaire ce jeudi, elle est assortie d'une caution d'un milliard d'euros, proche de la somme record imposée à la banque suisse UBS dans un autre dossier de fraude fiscale (1,1 milliard d'euros).

«HSBC Holdings Plc. considère que la décision des magistrats est infondée, et que le cautionnement est injustifié et d'un montant démesuré. Elle entend interjeter appel de cette décision et se défendra vigoureusement dans toute future procédure», a réagi la banque.

Plus de 180 milliards d'euros dissimulés

«Ce qui est reproché» à la maison mère, «c'est un défaut de surveillance, de contrôle de la filiale suisse», a expliqué une source proche du dossier. Contacté par l'AFP, l'avocat parisien de la holding HSBC s'est refusé à tout commentaire.

Les enquêteurs français soupçonnent HSBC PB d'avoir utilisé de nombreux trusts et sociétés écrans pour aider ses clients fortunés à dissimuler leurs avoirs.

Ils ont aussi la conviction que des solutions ont été proposées aux clients pour échapper à l'application d'une directive européenne sur l'imposition des revenus de l'épargne (ESD).
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Dernier Message: 01/Sept/2015 15h19