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Fille Banques En Difficultes ... (PX1)

- 11/11/2007 20:03
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007

y a matiere a remplir une file non ?


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118 Réponses
    5 
81 de 118 - 26/11/2007 16:51
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007
USA/Fed reconnaît existence de «tensions accrues sur les marchés monétaires»

Washington (AWP/AFX) - La Réserve fédérale américaine a reconnu lundi l'existence de «tensions accrues sur les marchés monétaires» et annoncé qu'elle allait injecter dans les semaines à venir de nouvelles liquidités dans le circuit bancaire pour les réduire.

Pour faciliter le refinancement des banques jusque après les fêtes de fin d'année, la Fed va organiser une série de prises en pension d'effets commerciaux, a indiqué dans un communiqué la banque de réserve de New York, qui effectue ce type d'opération pour le compte de la banque centrale.

La première de ces opérations, d'un montant d'environ 8 milliards de dollars, est prévue pour mercredi, a précisé la Fed.

Dans ce type d'opération, les banques apportent des titres de qualité, souvent des bons du Trésor, à la banque centrale qui les leur «achète» pour une durée stipulée à l'avance. Les banques peuvent ainsi échanger des titres à la maturité longue contre l'argent liquide indispensable à leur fonctionnement.

«Le calendrier et les montants des opérations qui suivront jusqu'après la fin de l'année seront déterminés en fonction des développements sur les marchés et en matière de réserves», a ajouté la Fed.

La banque centrale américaine s'engage par ailleurs à apporter la liquidité suffisante pour que le taux interbancaire de l'argent au jour le jour reste conforme à l'objectif qu'elle a fixé (4,50% depuis le 31 octobre).

Vendredi, son homologue européenne, la BCE, avait fait le même diagnostic et promis d'alimenter généreusement le marché monétaire de la zone euro en liquidités pour calmer les tensions réapparues récemment.

La Banque centrale européenne, notant «des tensions sur le marché monétaire de l'euro», avait annoncé son intention «de mettre à la disposition des banques plus de liquidités qu'il serait nécessaire pour que ces dernières remplissent leurs obligations de réserve minimum. Elle avait promis d'agir ainsi «aussi longtemps que nécessaire» et «au moins jusqu'après la fin de cette année».

afx/rp
(AWP/26 novembre 2007 16h20)
82 de 118 - 27/11/2007 10:31
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
Ikb DT Industriebk Allemagne/banques: KfW réunit son conseil d'administration pour parler d'IKB




FRANCFORT (Allemagne) (AFX) - Le conseil d'administration de la
banque publique KfW, bras financier de l'Etat allemand, va se réunir ce mardi
pour discuter du cas d'IKB, a indiqué un porte-parole de KfW, alors que
l'établissement continue à souffrir durement de la crise du "subprime".
"Une réunion extraordinaire du conseil d'administration aura lieu cet
après-midi" pour parler d'IKB, a déclaré le porte-parole à l' .
Il s'agit pour KfW, qui détient environ 38% dans l'institut de Düsseldorf
(ouest) de s'informer de "l'état de la situation" dans laquelle se trouve ce
dernier, a-t-il ajouté, sans donner plus de détails.
IKB, spécialisé dans le financement des petites et des moyennes entreprises,
a subi de plein fouet cet été la crise des prêts hypothécaires à risque
américains ("subprime") et n'a dû son salut qu'à une action concertée de l'Etat
et du secteur bancaire allemand. KfW lui avait fourni une ligne de crédit de 8,1
milliards d'euros et plusieurs banques allemandes ont mis à sa disposition 3,5
milliards supplémentaires.
Mais ceci pourrait ne pas suffire à tirer d'affaire la banque, rapporte la
presse allemande. Les banques qui lui ont déjà apporté leur aide ne seraient
toutefois pas prêtes à remettre la main à la poche, selon la presse.



83 de 118 - 27/11/2007 20:05
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007
27.11.2007
La vérité sur Natixis

C’est un jour inhabituel, dimanche dernier, qu’à choisit Natixis pour publier ses très attendus résultats du troisième trimestre (en baisse de 37,5% à 240 millions d’euros). Et il aura fallu quelques jours pour que les analystes décryptent les informations financières livrées par ce « leader bancaire à dimension internationale », filiale commune des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires. Après enquête auprès des experts qui décortiquent les comptes de cette banque mal aimée de la Bourse, le diagnostic n’est pas rassurant.

En théorie, tout devrait être fini. La filiale américaine CIFG, spécialisée dans le « réhaussement de crédit » par laquelle la plupart des malheurs sont arrivés ; va être reprise par les maisons-mères. Une annonce qui avait fait rebondir le titre Natixis la semaine dernière. Au fait, Natixis n’en a pas fini avec son fardeau CIFG.

1-CIFG ne sera déconsolidé qu’à la fin de l’exercice. Il pourrait donc y avoir des pertes à enregistrer dans les comptes de Natixis pour le quatrième trimestre au titre de cette filiale qui a déjà coûté 140 millions d’euros au troisième trimestre.

2-Il va bien falloir que le délestage de CIFG auprès des deux mères de Natixis soit comptabilisé. On voit mal les barons des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires accepter d’acheter des pertes. Et si la valeur de CIFG est nulle, il faudra passer une jolie moins-value chez Natixis, sans doute plus de 400 millions d’euros.

3-On notera que les dits barons de l’Ecureuil doivent être d’autant plus furax que la perspective de reprise de CIFG va leur coûter cher, et pour longtemps. Le 26 novembre, Moody’s a décidé de coller à la CNCE, la holding de tête de l’Ecureuil une « perspective négative » a son rating de solidité financière, le BFSR. Traduction, les Caisses d’Epargne vont devoir payer plus cher pour se refinancer. Sans que cela ait bénéficié à Natixis, dont le BFSR est rétrogradé à « C » (l’Ecureuil est lui à « B »). Petite vexation supplémentaire pour les Caisses d’Epargne, les Banques Populaires, elles, n’ont pas été affligées de l’infamie d’une « perspective négative ». Tout celà ne va pas arranger l'ambiance entre l'Ecureuil et les Banques Populaires, voire à l'intérieur même de ces réseaux, et bien sûr au sein de leur co-entreprise Natixis.

Voilà pour CIFG. Il y a maintenant le reste. Natixis a annoncé qu’il disposait d’une exposition en RMBS et CDO d’ABS, des produits exposés à la crise des subprimes, d’un montant de 1,24 milliards d’euros. Quelle est la valeur réelle de ce portefeuille étant donné que ces marchés ont implosé depuis cet été ? Difficile à dire. Les compteurs ont été arrêtés fin septembre, alors que ces marchés se sont encore dégradés depuis. Les taux de dépréciation retenus (moins de 6% pour les CDO d’ABS par exemple) paraissent plutôt faibles. Dans la cuisine complexe (trop complexe) de ces instruments, la plupart des analystes attendaient de Natixis qu’il passe la paille de fer. Cela n’a visiblement pas été le cas. Et le sentiment dominant est que les problèmes sont encore à venir. Des provisions sont à attendre pour le prochain trimestre. A écouter certains analystes, la chute de 61% du résultat net de l’activité de banque de financement et d’investissement de Natixis n’est qu’un début. Et le fait que ce chiffre reste positif de 81 millions d’euros relève du miracle.

Au moins, Natixis, pourra s’appuyer sur la banque de détail, pilier inébranlable en temps de crise. Natixis est en effet actionnaire (sans droit de vote) à hauteur de 20% des réseaux Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. Mais du coté de ces vaches à lait, ce n’est pas non plus la fête. Sur les 9 premiers mois de l’année ces participations ont rapporté 457 millions d’euros (241 pour les Caisses d’Epargne, 216 pour les Banques populaires), un chiffre désespérément stable par rapport à la même période de l’an dernier. Si on compare de trimestre à trimestre, on enregistre même une baisse de 1,9% à 105 millions d’euros. Ce n’est pas fameux, mais les géniteurs de Natixis ont tout de même été inspiré de lester leur créature de ces participations, puisqu’elles représentent aujourd’hui 75% du résultat.

Pour la suite, on attendra
1-La publication des comptes annuels. Qui pourrait réserver quelques (mauvaises) surprises.
2-Le résultat de la crise de gouvernance post-fusion qui suinte entre les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne.

Problème technique dans les usines et de co-gouvernance, les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires se sont fabriquées un joli petit EADS.
On restera bien sur à l'écart.

Pierre-Henri de Menthon

19:05 Lien permanent | Commentaires (0) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note
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84 de 118 - 27/11/2007 20:29
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
On notera que les dits barons de l’Ecureuil doivent être d’autant plus furax


ça oui ça les rend dingue :)))
85 de 118 - 27/11/2007 20:54
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
prem s


Banque de Montréal: bénéfice chute de 35% en raison des crédits à risques




MONTREAL (AFX) - La Banque de Montréal (BMO) a annoncé mardi
une chute de 35% de son bénéfice net au quatrième trimestre en raison de charges
liées en grande partie à la crise des crédits à risques ("subprime").
La BMO, première des six grandes banques canadiennes à publier ses résultats
trimestriels, a dégagé un bénéfice de 452 millions de dollars canadiens (autant
en dollars américains), contre 696 millions de dollars à la même période il y a
un an, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Le bénéfice par action est ressorti à 87 cents, contre 1,35 dollar au
quatrième trimestre 2006.
Le bénéfice net a été amputé de 275 millions de dollars, ou 55 cents par
action, par des "éléments significatifs", a précisé la BMO.
La banque a notamment comptabilisé des charges de 318 millions de dollars
(211 millions après impôts) liées à "certaines activités de négociation et des
rajustements d'évaluation attribuables à la détérioration des marchés
financiers".
Pour l'ensemble de 2007, la banque a dégagé un bénéfice net de 2,131
milliards de dollars, en baisse de 20% sur celui de 2,663 milliards enregistré
en 2006.
jl/liu







86 de 118 - 28/11/2007 11:11
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007
De demo2002 (demo) Boursomarquer demo2002 Ignorer demo2002 Recommander ce message 2
Information énorme 10:52 28/11/07
Bonjour à tous,

Une grande banque étrangère va émettre une offre sur une grande banque française.
Prime estimée : 35 %.

A vous de jouer.
La source est confidentielle mais sure et fiable.

bonne journée.

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(info ou intox ? )
87 de 118 - 28/11/2007 13:11
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
JP MORGAN prévoit 260 milliards de pertes CDO pour le secteur bancaire

(AOF) - Les entreprises disposant d'un portefeuille de créances obligataires CDO pourraient perdre, dans leur ensemble, 260 milliards de dollars, selon Chris Flanagan, de chez JP Morgan, cité par Reuters. Dans une note publiée hier, il revient sur le coût de la crise du "subprime" et estime que "dans les prochains mois, le marché va vouloir déterminer quel est le montant exact des pertes et qui est concerné". En ce qui concerne les dépréciations d'actifs, il les chiffre à 77 milliards de dollars pour les banques.


88 de 118 - 28/11/2007 13:14
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
De M9308194 (Banzi) Boursomarquer M9308194 Ignorer M9308194 Recommander ce message 0
la 5° banque US 13:13 28/11/07
vienr de déclarer une perte de 1.4 milliards à son tour à l'instant


Wells Fargo Plunges Into the Mortgage Muck With $1.4B in Losses on Home Equity Loans

89 de 118 - 29/11/2007 07:20
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
De philome4 (Alan) Boursomarquer philome4 Ignorer philome4 Recommander ce message 1
Crise financière : la liste des victime 07:13 29/11/07
29/11/2007 à 06h56
Crise financière : la liste des victimes s'allonge, rumeurs sur Alliance & Leicester

(Boursier.com) -- Pendant le rebond des indices boursiers, la crise du crédit continue ! Dernières victimes en date, la banque allemande LBBW, et un courtier norvégien, Terra Securities. Tandis qu'à Londres, les marchés bruissaient hier soir de rumeurs selon lesquelles la banque Alliance & Leicester aurait besoin de recourir à l'aide d'urgence de la Banque d'Angleterre, comme l'avait fait Northern Rock il y a deux mois...

Selon le 'Financial Times Deutschland', la Landesbank Baden-Württemberg (LBBW), la plus grande banque régionale allemande, devrait enregistrer une charge de 800 ME sur son exercice 2007. Une très mauvaise suprise pour un établissement qui paraissait jusqu'ici avoir été épargné par la crise. Le patron de la LBBW souhaitait même racheter la WestLB, elle-même en grandes difficultés. Un projet qui semble désormais compromis...

En Norvège, les autorités de régulation financières ont retiré hier sa licence au courtier Terra Securities pour "violation du code de bonne conduite". L'établissement avait vendu des titres adossés à des crédits hypothécaires américains à 4 municipalités norvégiennes, qui ont perdu 64 M$ dans l'opération ! Le broker, qui avait semble-t-il omis d'expliquer à ses clients les risques encourus sur ces produits (mis au point par... la banque américaine Citigroup), a annoncé hier son intention de déposer son bilan.
90 de 118 - Modifié le 29/11/2007 08:08
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007

extrait du journal le monde






usqu'où la facture de la crise financière grimpera-t-elle pour le secteur bancaire mondial ? A mesure que la situation se dégrade sur le marché du logement américain – "un déclin sans précédent depuis la Grande Dépression" de 1929, estime la banque américaine Wells Fargo –, les banques révisent en hausse le montant de leurs pertes. Celles-ci atteignent désormais un montant cumulé de 65,3 milliards de dollars (44,3 milliards d'euros), dont les trois quarts pour les banques américaines (48 milliards de dollars).



Pris dans la tourmente, le numéro un mondial, Citigroup, a déjà dû rayer près de 16 milliards de dollars de valeur dans ses livres. Il pourrait subir 15 milliards de dollars de dépréciations d'actifs supplémentaires, selon les calculs de sa rivale américaine Goldman Sachs.

Cette inflation arithmétique affole les boussoles. Depuis quelques jours, les économistes employés par les grandes institutions financières revoient à la hausse leurs prévisions du coût de la crise pour les années à venir. Après l'estimation de 400 milliards de dollars calculée par la Deutsche Bank fin octobre, un chiffre fondé sur des hypothèses économiques déjà pessimistes, Goldman Sachs pousse aujourd'hui le curseur à 2 000 milliards de dollars.

C'est plus que le produit national brut (PNB) de l'Italie (1 724,9 milliards de dollars en 2005) et presque autant que celui de la France (2 177,7 milliards). Pour mémoire, aux débuts de la crise financière, cet été, la Réserve fédérale américaine (Fed) en avait chiffré l'impact à 100 milliards de dollars.

Ces nouveaux chiffrages, bâtis sur des scénarios catastrophes, s'efforcent d'anticiper au maximum les effets de la crise partie des Etats-Unis. Ils agrègent des pertes directes (crédits immobiliers impayés) et indirectes (importantes pertes de valeurs sur des instruments financiers adossés à ces crédits, activité bancaire au ralenti etc.), déjà constatées comme à venir.

UN SECTEUR FORTEMENT CAPITALISÉ


Ainsi, pour parvenir à son chiffrage de 2 000 milliards de dollars, Goldman Sachs a considéré qu'une perte d'un dollar sur un crédit hypothécaire entraîne une diminution de dix dollars sur la production de crédits nouveaux. Ce calcul répond à une logique simple : moins les banques gagnent d'argent, moins elles en prêtent. Toute crise entraîne un effet de rationnement du crédit.

Bien que ces chiffrages soient sujets à caution – la plupart des modèles économiques des banques restant bâtis sur une crise à 200 milliards de dollars –, ils posent la question de la capacité de résistance du secteur bancaire mondial à une crise financière violente et durable. Pourrait-il affronter un tel choc ? Quelles en seraient les conséquences ?


D'un point de vue global, l'inquiétude n'est pas de mise. Pour violente qu'elle soit, la crise n'a altéré, à ce jour, que les résultats des banques sans entamer leurs fonds propres. Même si cela devait être le cas, le niveau élevé de capitaux du secteur bancaire a de quoi rassurer.

Selon l'éditeur d'informations économiques Bureau van Dijck, qui développe l'outil Bankscope, sur les 1 000 plus grandes banques mondiales, 467 possèdent des données exploitables. Elles affichent ensemble 4 427 milliards de dollars de fonds propres, un confortable coussin de sécurité face à une crise même coûteuse. Cela, bien sûr, n'exclut pas des accidents et des défaillances localisées, d'établissements spécialisés de taille modeste.

Les autorités bancaires européennes sont sereines face à ce qu'elles ne qualifient pas encore de crise financière mais de "correction significative des marchés". Certes, la brutalité avec laquelle la crise de liquidités de l'été s'est manifestée en Europe – obligeant la Banque centrale européenne (BCE) à injecter de l'argent pour rétablir la confiance – a surpris les banquiers les plus expérimentés.


Mais la bonne santé des banques les rassure : la crise intervient à un moment où celles-ci ne sont jamais aussi bien portées. Au prix d'importantes restructurations et de fusions depuis dix ans, elles ont renforcé leur capacité de résistance.

"La rentabilité des banques s'est encore améliorée en 2006, notamment pour les moyennes et les grandes", relève la BCE dans un rapport sur la stabilité bancaire paru le 14 novembre. Pour la BCE, "la forte rentabilité des banques (…), ainsi que le renforcement de leur solvabilité, feront office d'amortisseurs face à d'éventuelles pertes, prévues ou pas".

RISQUES ACCRUS

Ce discours n'empêche pas la BCE de rester prudente. "Les risques à court terme se sont accrus (…), les interrogations des marchés sur les prévisions de résultats aussi, avertit la BCE, ces problèmes pourraient être aggravés par des développements inattendus sur le marché des crédits hypothécaires américains (…)."


La même analyse prévaut dans les agences de notation. Tout en s'attendant à "d'importantes fluctuations des résultats trimestriels" après des années records, Arnaud de Toytot chez Standard and Poor's juge "les banques robustes" et "leur capacité de résistance solide".

S'agissant de la France, Stéphane LePriol de Moody's voit les banques "bien armées pour affronter une crise, étant solidement capitalisées et dotées de modèles d'activités équilibrés". Il parle d'"une crise gérable, en regard d'une exposition limitée aux risques, sauf si celle-ci devait s'aggraver et s'étendre à d'autres actifs".


Moody's a soumis toutes les banques françaises à des "stress-tests" et, rapporte M. Le Priol, "même dans le pire des cas [si toutes les activités souffraient], toutes retrouveraient, dès juin 2008, c'est-à-dire en un an, leur niveau de solvabilité de juin 2007".





Anne Michel
91 de 118 - 29/11/2007 09:11
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007
Jusque là ,ça va...
Jusque là ,ça va...
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92 de 118 - 29/11/2007 11:47
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007


LBBW plombée par une filiale
Challenges.fr | 29.11.2007 | 11:31 | Réagir à l'article

La plus importante banque publique régionale allemande est aussi durement touchée par la crise, qui pourrait lui coûter 800 millions d'euros.

(c) Reuters
La plus importante banque publique régionale allemande LBBW est à son tour durement touchée par la crise financière, qui pourrait lui coûter au moins 800 millions d'euros, croit savoir le Financial Times Deutschland jeudi 29 novembre. Un coût à imputer pour moitié aux activités de sa filiale LRP.
La banque de Stuttgart (sud-ouest) aurait averti ses propriétaires, l'Etat régional du Bade-Würtemberg et les caisses régionales, de la situation lors d'une réunion vendredi dernier.

Déficitaire cette année?

Lire aussi

* La Fed pessimiste sur la santé de l'économie américaine
* Subprime : provisions record chez les banques américaines
* Subprime : la banque Bear Stearns supprime 650 emplois
* Les banques allemandes volent à nouveau au secours d'IKB

Toute l'actu Business

Si l'institut bancaire régional a pour l'instant passé ses comptes au peigne fin jusqu'au 31 octobre, la situation s'est encore dégradée et LBBW veut intégrer dans ses comptes sa société d'investissement Lake Constance.
Du coup, son résultat net, de 828 millions d'euros l'an dernier, pourrait fondre, voire subir une perte.
La banque avait volé cet été au secours de sa consœur SachsenLB en la rachetant, alors que cette dernière était plombée par des investissements sur le marché des crédits hypothécaires à risque américains.

93 de 118 - 29/11/2007 11:49
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007
IKB diffère la publication de ses résultats
Perrine Créquy
29/11/2007 | Mise à jour : 11:31 |
.
La banque allemande fortement touchée par la crise du subprime devait présenter ses comptes demain.

IKB reste empêtrée dans la crise du subprime. Par un bref communiqué boursier, la banque allemande a annoncé ce matin qu’elle reporte la présentation de ses résultats, initialement prévue demain. Aucun nouveau rendez-vous n’a été donné aux actionnaires.

IKB justifie ce report par la difficulté qu’elle éprouve à intégrer dans ses comptes ceux de sa filiale Rhineland Funding. Celle-ci a investi dans des crédits hypothécaires aux Etats-Unis pour le compte de sa maison-mère de Dusseldorf, et essuie désormais les conséquences de l’effondrement du marché de l’immobilier américain.

IKB aurait besoin de 400 millions d’euros de plus

Les pertes dues à ces opérations ont conduit IKB au bord de la faillite cet été. Elle doit son salut à l’aide de KfW. La banque publique allemande avait en effet injecté 3,5 milliards d’euros dans les caisses d’IKB pour la renflouer. Mais cette somme d’argent frais pourrait ne pas suffire à éponger les pertes d’IKB. KfW a annoncé mardi qu’elle augmentait ses provisions pour risques de 2,3 milliards d’euros, à 4,8 milliards d’euros, pour couvrir le trou financier induit par le refinancement d’IKB.

Le conseil d’administration de KfW doit se réunir demain à Berlin pour étudier de nouvelles mesures de secours pour IKB. Il révèle déjà ce matin qu’un consortium de banques est prêt à apporter quelques 520 millions de dollars supplémentaires, soit environ 350 millions d’euros. IKB pourrait alors sortir la tête de l’eau. La presse allemande estime en effet ses besoins en capitaux frais à 300 ou 400 millions d’euros supplémentaires.

LBBW est aussi à la peine

Mais IKB n’est pas la seule banque allemande mise en difficultés par la crise du subprime. Le leader du secteur outre-rhin vient d’annoncer à son tour de lourdes pertes. Selon le Financial Times Deutschland, LBBW pourrait inscrire à son passif jusqu’à 800 millions d’euros, pour le moment. La banque n’a pas encore étudié ses comptes après le 31 octobre. Or, les marchés financiers ont de nouveau été perturbés depuis cette date. Et LBBW souhaite par ailleurs intégrer sa société d’investissement Lake Constance dans ses résultats.

Son résultat net, de 828 millions d’euros l’an dernier, pourrait être négatif cette année.

Ironie du sort, LBBW avait tiré SachsenLB de la crise cet été, en la rachetant. Le sauveur attend maintenant d’être sauvé.
.
94 de 118 - 29/11/2007 12:25
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
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95 de 118 - 29/11/2007 15:03
paquerette2 Messages postés: 639 - Membre depuis: 30/7/2007
Le courtier en ligne E Trade reçoit 2,55 milliards de dollars
Un accord a été conclu avec Citadel Investment qui reprend à un prix bradé le portefeuille d'actifs titrisé du courtier en ligne.
Le courtier en ligne américain en difficulté E Trade Financial a annoncé ce jeudi s'être assuré une injection de fonds de 2,55 milliards de dollars du groupe Citadel Investment.

E Trade se sépare du coup de son portefeuille d'actifs titrisés qui était évalué à trois milliards de dollars. Il est repris par Citadel pour 800 millions de dollars. Du coup, E Trade va passer une charge de 2,2 milliards de dollars dans ses comptes.

Le courtier en ligne annonce enfin la nomination de son directeur général-adjoint Jarrett Lilien à la tête du groupe en intérim pour remplacer Mitchell Caplan qui vient de démissionner.

E Trade a subi comme d'autres grands établissements financiers aux Etats-Unis et ailleurs la crise du subprime, ces prêts immobiliers à risque sur lesquels ont été adossés de nombreux produits financiers, vendus un peu partout.

96 de 118 - 29/11/2007 16:49
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007
29/11/07 16:28
RBS en repli suite à des rumeurs de dépréciations massives

La Royal Bank of Scotland a vu son titre céder près de 4.2% ce jeudi matin à la Bourse de Londres en raison de rumeurs de dépréciations d’actifs.

Un chiffre de 12 milliards de livres de dépréciations (16.8 milliards d’euros) circule sur le marché. La banque n’a pas pu être contactée pour réagir à ces indications.

Le titre perdait 1.86% à 436.25 pence vers 16h00 GMT.

Copyright AG Presse


Jusque là ça va...
97 de 118 - 29/11/2007 18:40
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
Crédit: la BoE rejoint enfin ses pairs pour s'inquiéter publiquement (PAPIER GENERAL)




Par Odile DUPERRY

LONDRES (AFX) - Vue comme un peu trop stoïque au début de la
crise financière cet été, la Banque d'Angleterre (BoE) a témoigné jeudi de son
inquiétude sur l'évolution de l'économie britannique et de la difficulté
actuelle de fixer ses taux, adoptant un ton plus proche de celui de la Fed et de
la BCE.
Elle a de surcroît annoncé qu'elle allait mettre à disposition des banques
10 milliards de livres (14 milliards d'euros) pour une durée de cinq semaines à
partir du 6 décembre, une longueur de remboursement inhabituelle.
"Les perspectives sont tellement incertaines que cela rend la tâche de
naviguer à travers les prochains mois bien peu simple", a avoué le gouverneur de
la BoE Mervyn King dans une déclaration à la Commission des Finances du
Parlement.
Pour lui, "le plus probable est que la croissance de la production va
ralentir et l'inflation augmenter, au moins pour un moment", et "cela complique
la vie du comité de politique monétaire" (CPM), a-t-il dit.
Ce comité est en effet chargé de maintenir les taux suffisamment bas pour ne
pas freiner l'économie, et suffisamment hauts pour ne pas laisser la bride sur
le cou à l'inflation. Le taux de base de la BoE est à 5,75% depuis juillet,
largement au-dessus de ceux de la Banque centrale européenne (4%) et de la Fed
américaine (4,50%).
Il a noté aussi "qu'étant donné la fragilité continue du système bancaire il
y a un risque que les marchés financiers se crispent à la fin de l'année, ce qui
pourrait faire monter le taux des prêts interbancaires au jour le jour".
Mercredi soir, celui-ci était au Royaume-Uni de 6,6% sur les prêts à trois
mois, un plus haut depuis le 18 septembre, et de 5,833% au jour le jour.
Outre la mise sur le marché des 10 milliards, la BoE a annoncé "se tenir
prête à prendre d'autres mesures pour maintenir les taux" des prêts
interbancaires en ligne avec son taux de base.
M. King rejoint ainsi les autres responsables des grandes banques centrales.
Cette semaine le vice-président de la BCE Lucas Papademos a lui aussi évoqué la
"combinaison inconfortable" de ralentissement économique et d'inflation. Le
vice-président de la Fed Donald Kohn a estimé que celle-ci ne devait pas
"prendre l'économie en otage" en étant trop sévère sur les taux.
Le nouveau ton de M. King contraste avec celui adopté au tout début de la
crise financière en août, lorsqu'il estimait "qu'il ne s'agissait pas d'une
crise internationale" et que le rôle d'une banque centrale n'est "certainement
pas de protéger les emprunteurs peu avisés".
De même, tandis que la Fed et la BCE pompaient des dizaines de milliards
d'euros et de dollars dans leurs économies depuis l'été, la BoE s'était
contentée de proposer des sommes moindres et à un taux bien supérieur à son taux
de base. Elles n'avaient pas trouvé preneur, les banques britanniques préférant
apparemment se tourner vers les prêts de la BCE.
"On dirait à présent que tout le monde a assez souffert de la mauvaise
conduite passée, et la Banque leur fait à présent une faveur", a constaté
Stephen Lewis, économiste chez Insinger de Beaufort.
La BoE est peut-être aussi devenue d'autant plus compréhensive qu'elle est
confrontée directement à la crise du crédit en devant maintenir en vie depuis
mi-septembre la banque Northern Rock, dans laquelle elle a déjà injecté quelque
26 milliards de livres. M. King aura par ailleurs son propre mandat à défendre
auprès du gouvernement au printemps prochain.
Le ministre des Finances Alistair Darling s'est félicité jeudi de
l'injection de 10 milliards de livres, estimant "que c'était la chose à faire,
surtout avec l'incertitude qui règne actuellement".
Les économistes attendent déjà impatiemment la prochaine décision du CPM
jeudi prochain, "une des plus difficiles et serrées qu'il aura jamais prises",
anticipait George Buckley de la Deutsche Bank.

od/fpo/pg


jusque la tout va bien ça monte !
98 de 118 - 29/11/2007 20:06
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
Northern Rock: la BoE pourrait avoir prêté 29,1 mds de livres (économiste)




LONDRES (AFX) - La banque britannique en difficulté Northern
Rock a peut-être emprunté encore 2,7 milliards de livres à la Banque
d'Angleterre (BoE) cette semaine, pour un total de 29,1 milliards (40,7
milliards d'euros) depuis septembre, selon l'économiste Simon Ward.
Alors que le chiffre officiel reste un secret, l'analyse des comptes de la
BoE et de leur colonne "autres actifs" par Simon Ward, économiste à New Star
Asset Management, lui permet chaque semaine de faire une nouvelle supposition.
Elles n'ont jamais été démenties par les autorités, l'ancien président de la
Northern Rock, Matt Ridley, en confirmant même une le mois dernier.
Le rythme des emprunts hebdomadaires semble avoir accéléré puisque le
précédent se serait établi à 1,1 milliard de livres.
Sur son propre site internet, M. Ward observe que cette poussée "est
cohérente avec les rumeurs selon lesquelles les retraits d'épargne se sont
accélérés... Les tendances récentes suggèrent que la base de clientèle pourrait
avoir largement disparue d'ici à ce qu'une offre de rachat soit achevée", a-t-il
dit.
Selon un article du Daily Telegraph jeudi, Northern Rock perd chaque jour
200 millions de livres d'épargne, retirée par des clients inquiets de sa
situation.
Northern Rock, frappée par la crise du crédit cet été, avait dû faire appel
le 13 septembre en urgence à la BoE, qui depuis la soutient, tandis que le
gouvernement a garanti l'ensemble de l'épargne déposée dans cette banque.
Elle a choisi cette semaine un consortium emmené par Virgin pour la
racheter, mais certains actionnaires résiste, préférant le groupe
d'investisseurs Olivant, dirigé par un ancien patron de la banque Abbey, Luqman
Arnold.


od/LyS







99 de 118 - 29/11/2007 20:07
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
bof 40 milliards ...


jusqu ici ça va
100 de 118 - 29/11/2007 21:52
batcha Messages postés: 2418 - Membre depuis: 20/8/2007
en photo:
76771464.jpg?v=1&c=ViewImages&k=2&d=17A4AD9FDB9CF1935D3080936F032C3775440A3CC9AC1E32284831B75F48EF45
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