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Fille Banques En Difficultes ... (PX1)

- 11/11/2007 20:03
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007

y a matiere a remplir une file non ?


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118 Réponses
   4  
61 de 118 - 19/11/2007 17:28
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007
Goldman Sachs abaisse sa recommandation sur Citigroup

* Denis Lalonde, LesAffaires.com
* 10:46

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Source: Bloomberg

Citigroup pourrait devoir enregistrer des radiations totalisant 15 milliards $US au cours des deux prochains trimestres et possiblement réduire son dividende pour refléter ses pertes dans le secteur hypothécaire à risque.

C’est du moins l’avis de l’analyste William Tanona, de Goldman Sachs, qui a abaissé sa recommandation sur le titre de «neutre» à «vendre».

L’analyse survient deux semaines après une déclaration de Citigroup prévoyant une radiation d’entre 8 et 11 milliards (G) $US* pour le présent trimestre. Cette annonce avait provoqué le départ du pdg de la plus importante banque américaine, Charles Prince.

M. Tanona a révisé son cours cible sur un an sur le titre de Citigroup de 48$ à 33$ et anticipe un bénéfice par action de 3,80$ pour l’exercice 2008, plutôt que de 4,65$ auparavant.

L’analyste estime que Citigroup devra supprimer son dividende de 0,54$ par action ou trouver de nouveaux capitaux afin de conserver des liquidités adéquates.

Le titre de Citigroup chutait de 3,97% à 32,65$ au Dow Jones en milieu de matinée. Au cours des 52 dernières semaines, l’action a oscillé entre 31,05$ et 57,00$.
62 de 118 - 20/11/2007 09:32
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
De roussin1 (emmanuel roussin) Boursomarquer roussin1 Ignorer roussin1 Recommander ce message 0
GS sombre tableau du sect. financier US 09:31 20/11/07
Reuters le 20/11/2007 09h10
Goldman Sachs brosse un sombre tableau du secteur financier US

NEW YORK (Reuters) - Goldman Sachs brosse un sombre tableau du secteur financier américain en estimant que les prix vont continuer à chuter dans l'immobilier de logement, que les dépréciations d'actifs vont grossir et que certains assureurs vont être contraints de lever des capitaux pour survivre.

Dans une longue étude publiée lundi, les analystes financiers Lori Appelbaum, Thomas Cholnoky, James Fotheringham et William Tanona écrivent que la détérioration du marché de l'immobilier et des conditions d'activité économique vont encore déprécier la valeur des actifs adossés au crédit hypothécaire, notamment ceux liés aux emprunteurs présentant les montages les plus risqués, c'est-à-dire le segment du subprime.

La valeur des instruments financiers CDO (collateralized debt obligations) adossés à ces prêts subprime pourrait perdre encore 150 milliards de dollars au total, estime l'intermédiaire.

Ce montant s'ajouterait aux 18 milliards de dollars de dépréciations d'actifs déjà inscrites par les institutions financières américaines au titre du troisième trimestre et aux 22 milliards de dollars déjà attendus pour le quatrième.

Inévitablement, certains organismes financiers et groupes d'assurance-crédit auront besoin de lever des capitaux pour consolider leurs comptes.

Les analystes de Goldman ajoutent qu'il y aura pour ces compagnies deux groupes, les "désespérés" qui risqueront la faillite s'ils ne lèvent pas de fonds et les "nécessiteux" qui auront la possibilité de se tourner vers d'autres solutions, comme de réduire leurs dividendes.

Goldman dresse une liste de ces sociétés spécialisées dans la garantie de crédit, dans laquelle se retrouvent MBIA, Ambac Financial Group, Security Capital Assurance et Assured Guaranty.

Dans la colonne des nécessiteux figurent Citigroup, Washington Mutual, First Horizon National et National City.

CRAINTES SUR LE CRÉDIT À LA CONSOMMATION

Les rendements de l'activité hypothécaire vont baisser de manière significative. "L'appétit des investisseurs pour les valeurs mobilières à haut rendement liées au subprime a alimenté la bulle des prix de l'immobilier et ce marché ne remonte pas", écrivent les analystes de Goldman. Les courtiers vont repenser leurs modèles fondés sur ces prêts exotiques, ajoutent-ils.

Dans ces conditions, la détérioration du crédit à la consommation n'est pas loin. L'éclatement de la bulle immobilière fait tache d'huile, il affecte l'emploi et entraîne des pertes élevées pour le consommateur, poursuivent les analystes.

La baisse des prix de l'immobilier a plongé un tiers des Etats-Unis, en terme de PIB, dans ou non loin de la récession, affirment-ils. La Californie suscite le plus d'inquiétudes car elle représente 13% du produit intérieur brut américain.

Un mouvement de concentration dans le secteur financier n'est pas attendu par Goldman avant 12 à 18 mois, malgré des valorisations qui seront dégradées et donc rendues attractives.

"Nous estimons que des acquisitions sont improbables avant que les comptes financiers se soient stabilisés et qu'un plancher soit en vue pour le marché."

Les candidats devraient venir du monde entier, y compris des pays émergents comme la Chine et l'Inde, étant donné que le dollar reste faible.

"Nous ne serions pas étonnés de voir la première acquisition d'une grande banque commerciale ou une grande maison de courtage américaine par une institution d'un marché émergent."

Les analystes de Goldman ont abaissé lundi leur conseil sur Citigroup, le premier groupe bancaire des Etats-Unis, en raison de son exposition aux CDO, ainsi que sur Discover Financial Services en raison de sa vulnérabilité à la détérioration du crédit à la consommation.

63 de 118 - 20/11/2007 09:41
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
(AOF) - CIFG, la filiale de rehaussement de crédit de Natixis, la banque de gros des Banques Populaires et de l'Ecureuil pourrait avoir besoin d'une importante recapitalisation, de l'ordre de 1,5 milliard d'euros, selon le quotidien "Les Echos". Deux études d'analystes, l'une de Fitch et l'autre de Credit Suisse, ont lancé le débat, il y a quelques jours. Particulièrement touchée par la crise du crédit, CIFG pourrait enregistrer des dépréciations sur la valeur de son portefeuille de l'ordre de 200 millions d'euros, selon les informations du journal.

La facture pourrait être partagée entre les deux grands actionnaires de Natixis, mais aucun partage n'a encore été effectué, même si, selon "le Figaro", Banque Populaire estime que l'Ecureuil devrait supporter une part plus importante des difficultés de CIFG, puisque c'est lui qui a apporté l'entité à Natixis.
64 de 118 - 20/11/2007 18:01
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007
De fnicolai (Stop Chorus) Boursomarquer fnicolai
Ignorer fnicolai Recommander ce message 3
SUBPRIME / EXPLOSIF 17:39 20/11/07
Subprimes : les juges rejettent les saisies des logements !
18 novembre 2007

17 novembre 2007 (LPAC) - Le 31 octobre dernier, le juge fédéral Christopher A. Boyko de Cleveland, Ohio, décidait de débouter une demande de saisie émanant de la Deutsche Bank National Trust sur 14 logements dont les propriétaires n’étaient plus en mesure de payer les mensualités. Boyko justifiait sa décision sur le fait que cette banque n’avait pas pu prouver qu’elle était réellement la propriétaire d’hypothèques sur lesquelles seuls les noms des propriétaires d’origine figuraient. En effet, il s’agissait d’hypothèques qui avaient été cédées par leurs premiers détenteurs à d’autres institutions financières qui s’en sont servis comme base pour la création d’autres actifs.

La décision de ce juge fédéral mettant en cause la légalité même du procédé qu’on appelle la « titrisation », par laquelle des créances à risques sont cédées à l’infini à toute une chaîne d’acteurs financiers sans qu’on sache qui, en dernier lieu, est le détenteur de la dette, semble avoir créé un précédant dont les répercussions pourraient être retentissantes. Le 14 novembre un autre juge fédéral de Cleveland, Kathleen M. O’Malley, a aussi débouté une autre tentative de saisie de 32 logements car, au moment d’initier l’action en justice, le demandeur était dans l’incapacité de fournir les documents prouvant qu’il est bel et bien le propriétaire de ces hypothèques.

Le 15 novembre, c’est le juge fédéral Thomas M. Rose de Dayton, Ohio, qui a lui aussi menacé de rejeter une demande de saisie de 27 logements pour les mêmes raisons, se faisant plus menaçant à l’égard des demandeurs parmi lesquels Citibank et HSBC. Leur accordant 30 jours pour se mettre en règle, il a déclaré que « l’incapacité de leur avocat à fournir tous les documents requis à cette date, pourrait être considérée comme délibérée » ce qui « pourrait aboutir à un rejet de la demande de saisie ».

La loi exige, parmi d’autres documents, une copie enregistrée de l’hypothèque et un affidavit montrant que celui qui initie l’action de saisie est bien le propriétaire et le détenteur de l’hypothèque au moment d’initier son action en justice. Citibank, représentant un trust de titrisations vendu en 2005 par First Franklin, une compagnie hypothécaire qui appartient actuellement à Merrill Lynch, est responsable de l’une de ces demandes de saisie. Un autre cas implique la banque britannique HSBC (Honkong and Shanghai Banking Corporation). Le juge Rose s’est dit « totalement en accord avec le Juge Boyko (...) qui a récemment souligné que l’intégrité judiciaire d’un tribunal de district des Etats-Unis, n’avait pas de prix ; ».

Lyndon LaRouche, a avertit il y a quelques jours que la décision du juge Boyko pourrait largement dépasser son cadre initial. En effet, depuis, on voit qu’elle a créé un précédent juridique dans lequel beaucoup d’autres juges pourraient s’engouffrer.

Plus important que cela cependant, l’action des juges pourrait créer une « suspicion légitime » que les banques ont utilisé les mêmes actifs à plusieurs reprises. Dans le climat de méfiance total qui règne à travers tout le système monétaire international depuis cet été, une telle suspicion donnera peut être le coup de grâce à ce système hyper endetté.

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65 de 118 - 21/11/2007 09:34
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
Mtfg Mitsubishi UFJ: restructuration et "coût du crédit" plombent le bénéfice 1S




TOKYO (AFX) - La première banque japonaise, Mitsubishi UFJ
Financial Group, a annoncé mercredi une chute de 49,4% de son bénéfice net au
premier semestre 2007-2008 en raison de frais de restructuration et d'une
"hausse du coût du crédit", tout en s'affirmant peu touchée par le "subprime".
Pour la période d'avril à septembre, le bénéfice net de Mitsubishi UFJ s'est
élevé à 256,7 milliards de yens (1,56 milliard d'euros), contre 507,2 milliards
au cours de la même période de 2006-2007, selon un communiqué.
Le "produit brut" de la banque (intérêts perçus, commissions et frais
divers, gains de marché et autres recettes d'exploitation) est dans le même
temps resté stable (+0,1%) à 1.796,8 milliards (10,89 milliards d'euros).
Mitsubishi UFJ a indiqué que les "coûts du crédit" --notamment les
provisions pour créances irrécouvrables-- avaient eu un impact négatif de 267,4
milliards sur ses comptes, contre un impact positif de 82,6 milliards un an plus
tôt. La banque s'est abstenue de toute précision sur la question.
Le rétrécissement au Japon du différentiel entre les taux auxquels sont
rémunérés les dépôts et ceux auxquels la banque accorde des prêts a également
contribué à la chute du bénéfice, a expliqué le groupe.
En outre, Mitsubishi UFJ a passé une charge exceptionnelle de 46,8 milliards
de yens, essentiellement pour couvrir le plan de restructuration de sa filiale
de cartes de crédit UFJ Nicos.
Le groupe s'est en revanche déclaré peu touché par la crise des crédits
immobiliers à risques ("subprimes") aux Etats-Unis. Les investissements liés au
"subprime" totalisaient fin octobre 260 milliards de yens.
A la même date, Mitsubishi UFJ estimait cependant ses pertes liées au
"subprime" à 23 milliards de yens, contre 20 milliards fin septembre. Mais la
banque a dans le même temps affirmé que l'impact négatif de ces investissements
sur son bénéfice courant n'a été que de 4 milliards de yens au premier
semestre.
A la fin du premier semestre, la proportion de créances douteuses ou
irrécouvrables sur le nombre total de prêts s'élevait à 1,29%, contre 1,46% à la
fin du premier trimestre.
Le groupe a maintenu inchangée, à 600 milliards de yens (-31,9% sur un an),
sa prévision de bénéfice net pour l'ensemble de l'exercice. Cette prévision, qui
était initialement de 800 milliards, a été revue à la baisse fin octobre.


66 de 118 - 21/11/2007 11:23
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007
ZOOM Société Générale recule, Goldman Sachs inquiet sur les "subprimes"

le 21/11/2007 à 11:05

L'action Société Générale baissait fortement mercredi, alors que Goldman Sachs a abaissé sa recommandation à "vendre", contre "neutre" auparavant, prévenant que la banque pourrait subir les conséquences d'une nouvelle dégradation du marché du "subprime".

Vers 10H50 (09H50 GMT), l'action perdait 4,10% à 96,46 euros, dans un marché parisien en baisse de 1,81%.

Goldman Sachs a abaissé sa recommandation sur Société Générale et Credit Suisse, en raison de l'exposition de ces banques aux marchés de capitaux "et/ou à leur exposition directe à une plus forte détérioration possible du marché des crédits subprime", les crédits immobiliers à risques américains.

Dans une note sur le secteur bancaire, Goldman Sachs a estimé mercredi que l'ensemble des banques et courtiers dans le monde sont exposés à hauteur de 644 milliards de dollars en tout aux "subprime" et que les pertes sur ces positions pourraient atteindre 103 milliards de dollars.

La crise actuelle de ces crédits devrait aussi peser sur les activités de fusion et acquisition pour les banques américaines et européennes et conduire à des révisions en baisse de leurs prévisions de résultats, a ajouté Goldman Sachs.

Dans ce contexte, la banque américaine a jugé approprié d'abaisser sa recommandation à "vendre" sur Credit Suisse et Société Générale, en raison de leur "exposition" à cette crise.

Les groupes bancaires espagnol et italien BBVA et Unicredit présentent à l'inverse des "risques limités" liées à la crise des subprimes, a estimé Goldman Sachs.
67 de 118 - 22/11/2007 06:09
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
De sachakin (sashark1) Boursomarquer sachakin Ignorer sachakin Recommander ce message 8
GEL DES PRETS HYPOTHECAIRES EN ALLEMAGN 22:07 21/11/07
GEL DES PRETS HYPOTHECAIRES EN ALLEMAGNE

D'après un article paru ce soir (1) , le taux interbancaire des prêts hypothècaires allemand est gelé jusque lundi. Vous ne verrez donc pas la courbe actualisée d'ici le 26 novembre, ou avec des taux èquivalents (2). La raison? Il ne faut pas chercher très loing: les effets du subprime et le manque de liquiditè qui en dècoule (+ aversion au risque). Ce qui est gênant dans cette affaire (au-delà du gel des prêts hypo en allemagne) c'est que la direction de cet organisme assurait lle 22.08.2007: "The subprime crisis has absolutely no effect on the safety of German Pfandbriefe" (3). Aucune rèpercussion du subprime pour Pfandbriefe? >>>


"La fédération allemande de banques hypothécaires, Verband Deutscher Pfandbriefbanken (VDP), a annoncé tard mercredi soir qu'il avait temporairement suspendu le marché interbancaire allemand jusqu'à lundi.

La suspension est le résultat "des malheurs massifs actuels sur les marchés financiers internationaux" qui affecte aussi les marchés obligataires couverts, a prècisé la fédération dans une déclaration. Cependant, les obligations de teneur de marché aux investisseurs resteront inchangées a-t-il dit.

La fédération a ajouté que la suspension suit une recommandation du Conseil Européen des teneurs de marché 8-to-8 ("European Covered Bond Council's 8-to-8 market makers council ") pour temporairement suspendre la fixation sur le marché des banques internationales. "Dans la lumière de la situation actuelle du marché et pour éviter la sur-accélération excessive dans l'élargissement de diffusions, les Faiseurs de marché "8-to-8" et le Comité d'Émetteurs recommandent que la banque internationale en tant que marketmaking soit suspendue, temporairement" a prècisé le European Covered Bond Council."

---> Prèsentation conscise de ce système



--- Comment est repercuté le taux interbancaire hypothècaire ---> Prèsentation conscise de ce système

Tout d'abord, on peut considèrer cet organisme comme un consortium sur les prêts hypothècaires. Il unit 27 banques allemandes et internationales (que je posterai en dessous plus tard). Les Banques de Pfandbrief utilisent la Courbe de vdp-Pfandbrief pour offrir la transparence supplémentaire concernant leurs conditions de prêt hypothécaire. En raison de la fixation quotidienne de la Courbe de vdp-Pfandbrief, hypothéquer des clients peut apporter une vue d'ensemble utile concernant les termes des Banques de Pfandbrief au refinancement du marché financier pour les prêts hypothécaires ayant droit à une couverture de Pfandbrief. Des clients commerciaux profitent particulièrement de cette offre, parce qu'elle avance la compréhensibilité des taux d'intérêt, qui sont individuellement convenus entre eux et les banques.

Pour calculer le vdp-Pfandbrief Courbe tous les membres vdp annoncent leur niveau de refinancement REALISE mais aussi REALISABLE, en faveur des échanges inotiés chaque jour de commerce (business day). Leur rapport comprend des maturités entre un et 15 ans. Après que toutes les banques ont transmis leurs diffusions, des diffusions d'échange moyennes pour chaque maturité sont calculées.

Ce calcul est basé sur l'échange ISDA fixant le taux vdp-Pfandbrief, celui-ci est exécuté à 11.00. Les résultats de la fixation sont publiés sur Reuters (VDPKURVE/1), sur le site Web du vdp's (www.pfandbrief.de) et dans la presse régionale allemande, comme paar exemple Handelsblatt. Reuters offre aussi la Courbe de vdp-Pfandbrief de manière permanente et mis à jour en temps réel auprès des agences bancaires.

C'EST DONC UN GEL DES PRETS HYPOTHECAIRES EN ALLEMAGNE

(1) http://www.easybourse.com/Website/dynamic/News.php?NewsID=344983
(2) taux interbancaire hypotthècaire allemand non-actuaisé avant lundi 26/11:
http://www.pfandbrief.org/d/internet.nsf/tindex/en_current.htm
(3)http://www.pfandbrief.org/d/internet.nsf/tindex/en_press_info.htm?OpenDocument&11A17E4D1A9CA9F2C1257340003C81BA
68 de 118 - 22/11/2007 10:55
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
La Banque Populaire et la Caisse d'Epargne ont annoncé jeudi leur décision de racheter à Natixis la totalité du capital de CIFG, sa filiale américaine, très impliquée dans les crédits immobiliers à risque, et de lui apporter un soutien financier d'environ 1,5 milliard de dollars

"Le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d'Epargne, déterminés dans le soutien à leur société commune Natixis, ont décidé ce jour de se porter acquéreurs de la totalité du capital de CIFG, filiale de rehaussement de crédit détenue à 100% par Natixis, et de lui apporter les ressources financières nécessaires au maintien de son rating AAA auprès des trois agences de notation financière", indiquent les deux groupes dans un communiqué conjoint.

Le montant de ce soutien financier est évalué à environ "1,5 milliard USD", précise le communiqué. Il devrait être mis à disposition de CIFG "dans le mois à venir".

A 8H25 GMT, l'action Natixis gagnait 17,56% à 13,32 euros, dans un marché en hausse de 0,38%.

L'agence Fitch avait estimé le 6 novembre, à l'occasion d'un large passage en revue des critères pour noter les émetteurs d'obligations, que la probabilité pour la CIFG Guaranty (CIFG), qui opère sur le marché des CDO, (créances immobilières risquées), de se voir retirer sa note AAA avait augmenté, ce qui accroissait la nécessité de la recapitaliser.

Ces opérations sont soumises à l'approbation des "autorités compétentes en France et à l'étranger" et seront finalisées "dans les prochaines semaines", précise le communiqué.
69 de 118 - 22/11/2007 11:40
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
et 69

(Newsmanagers.com) - Oddo & Cie a publié ses résultats financiers pour les neufs premiers mois de son exercice au 30 septembre 2007. Le groupe annonce avoir réalisé un produit net bancaire de 250,5 millions d’euros, en progression de 7,2 % par rapport au 30 septembre 2006. Les encours sous gestion sont en baisse, et s’établissent à 20 milliards d’euros contre 22 milliards d’euros au 31 décembre 2006. Oddo précise toutefois que "hors OPCVM monétaires de la gamme cash, les encours sous gestion ont progressé de 18,2 milliards d’euros à 19,6 milliards d’euros". Quant au bénéfice avant impôts, il s'élève à 30,7 millions d’euros, "incluant les pertes et une dotation aux provisions au titre des conséquences de la crise de liquidité du marché des titrisations", indique le communiqué. En ce qui concerne l'avenir proche, Oddo prévient que "l’impact de la crise diminue les perspectives de résultat annuels 2007". Le groupe se dit néanmoins confiant et pense pouvoir continuer " à dégager, de façon structurelle, des résultats récurrents positifs". Par ailleurs, le communiqué précise que les effectifs du groupe se sont accrus de plus de 50 collaborateurs depuis début 2007, pour atteindre 789 collaborateurs au 30 septembre. Oddo prévoit de "continuer sur ce rythme d’ici
70 de 118 - 22/11/2007 12:01
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007
Economie / International

La Tribune.fr - 22/11/07 à 11:36 - 519 mots
devises
Les pressions haussières s'accentuent sur les pétromonnaies
Le riyal saoudien a atteint un point haut de vingt-et-un ans face au dollar, tandis que le Koweït a vu sa monnaie se réévaluer de 5,5% vis-à-vis du billet vert. Pour préserver le lien fixe de leur dirham au dollar, les Emirats Arabes Unis ont été contraint d'abaisser leurs taux.

La baisse accélérée du dollar pourrait rapidement condamner les pétromonarchies du Golfe à réévaluer leurs monnaies ou à rompre les liens qui les unissent au dollar, pour la plupart depuis le milieu des années 80. Trois événements sont intervenus dans la matinée, révélant l'aggravation des pressions haussières que subissent ces monnaies qui sont parmi les dernières à avoir maintenu le "peg", le taux de change fixe qui les arriment au dollar, la plupart ayant été rompus lors de la crise asiatique de 1997.

D'abord, le Koweït, seul pays de la région à avoir fait dissidence en indexant son dinar sur un panier de monnaies - où le dollar reste néanmoins très prééminent, mais qui inclut l'euro, la livre sterling et le yen - le 20 mai dernier, a décidé de laisser sa monnaie s'apprécier sans intervenir. Hier le taux de référence indiqué par la banque centrale du Koweit s'est établi à 0,27415, ce qui correspond à une réévaluation de 5,5% par rapport au dollar depuis l'abandon du "peg" formel.

De leur côté, les Emirats Arables Unis, qui avaient annoncé la semaine dernière qu'ils envisageaient d'indexer eux aussi leur monnaie - le dirham - à un panier, ont été contraints de suivre la politique monétaire de la Réserve fédérale pour atténuer les pressions haussière. Alors qu'ils sont en situation de surchauffe, qui nécessiterait un durcissement des conditions de crédit, ils ont dû se résoudre à abaisser les taux. La banque centrale, qui n'a pas de taux directeur, a réduit de dix points de base les taux des certificats de dépôts à six et neuf mois, à respectivement 4,40% et 4,30%, le taux à douze mois de quinze points de base à 4,15% et le taux à dix-huit mois de vingt points à 4%. Enfin, le riyal saoudien, la monnaie la plus importante de la région, a campé sur le point haut de vingt-et-un ans face au dollar atteint dès le début de la semaine à 3,7050, alors qu'elle tente de préserver le lien fixe de 3,75 pour un dollar en vigueur depuis juin 1986.

On le voit, les lézardes dans ce système de changes fixes se creusent. Il faudra suivre très attentivement les développements qui interviendront d'ici au 3 et 4 décembre, date où le Conseil de coopération du Golfe, qui regroupe l'Arabie saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Qatar, Oman, Bahrein et le Koweït, donnera ses conclusions sur l'initiative inédite prise à Doha le week-end dernier lors de la réunion de l'Opep d'étudier un projet de découplage des monnaies du Golfe par rapport au dollar et de réévaluer certaines d'entre elles.

latribune.fr
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71 de 118 - 22/11/2007 12:08
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007
SOCIETE GENERALE : Goldman Sachs abaisse sa recommandation à vendre
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Opinion au 21.11.07 : vendre
Cours : 100,58 euros
Objectif : 101 euros

Capi. boursière : 44 milliards d'euros
Place de cotation : Paris

Goldman Sachs passe de neutre à vendre sur Société Générale, avec un objectif de cours de 101 euros contre 122 euros précédemment. Le courtier intègre le titre à sa liste "Conviction sell", c'est à dire parmi les valeurs dont il conseille le plus fermement la vente. Goldman juge que la crise du crédit devrait peser à la fois sur les revenus et les résultats du secteur bancaire en Europe et aux Etats-Unis. Il anticipe un ralentissement de la croissance des volumes avec le déclin des activités de titrisation, une fuite vis-à-vis du crédit, une moindre rentabilité des fonds propres, une baisse de l'appétit pour le risque qui devrait déboucher sur des bénéfices moins importants dans le "trading" et enfin une plus grande vigilance sur les ratios des banques conduisant à un endettement plus faible. Pour Goldman, Société Générale, comme Citigroup et Crédit Suisse, compte parmi les établissements exposés aux marchés de capitaux et susceptibles d'être affectés par une nouvelle détérioration dans le crédit hypothécaire risqué.
72 de 118 - 23/11/2007 10:45
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007
Airbus est-il un casus belli?
Date de publication : 23/11/2007 - Rubrique : Bloc-Notes

Désormais, l’alarme ne connaît plus aucune nuance parce que l’affaire est une question de vie ou de mort. Les déclarations de Tom Enders, patron d’Airbus, reprise aujourd’hui notamment par le Financial Times, sont sans la moindre nuance: Airbus est menacé de mort, – par qui? Par le dollar, bien entendu. On appréciera l’amertume du sel de la situation, qui met en évidence l’absurdité de cette même situation. Le système international est tout entier organisé autour de la piraterie de l’hégémonie US (la position arbitraire du dollar), laquelle menace ce que l’Europe a sans doute de plus puissant par le fait même de son propre affaiblissement dramatique. (Affaiblissement du dollar, mais aussi affaiblissement US dans tous les autres domaines de la puissance.)

«Airbus signalled a significant cut in its research and development budget yesterday, as part of emergency measures to face the “life-threatening” effects of the weak US dollar on its largely European production base.

»Tom Enders, chief executive of the European aircraft maker, raised the alarm over Airbus’s future development plans in a hard-hitting speech to German unions detailing the consequences of the sharp decline in the dollar, which this week hit new lows against the euro.

»The dollar had “passed the pain barrier”, he said. “This is life-threatening.” Mr Enders added that the group could no longer afford the investments it had budgeted for next year.

»Airbus, fighting to regain the high ground against arch-rival Boeing after two years of management and operational turmoil, had planned a 25 per cent increase in its annual €2bn R&D spend from next year.

»But one senior Airbus insider said this was now off the agenda, and R&D spending could even fall significantly from the current level of €2bn. The group, which is implementing a painful restructuring plan to cut €2.1bn and 10,000 jobs by 2010, has little room for more headcount reductions given the sharp increase in production as a result of record sales and deliveries, he said.

»“We are in a situation where the next measures we have to take will really endanger the future of Airbus,” the insider said.

»Mr Enders’ comments, coming two weeks after the group fell into loss for the first nine months, appear to be a deliberate attempt to spur the group’s founding European governments to take action over the continuing weakening of the dollar. Nicolas Sarkozy, French president, has led a campaign for a “fairer exchange rate”.

»Mr Enders indicated to unions that Airbus could shift an increasing proportion of R&D activities to countries outside Europe and would have to move more production to dollar-zone economies.

»“We need to question our business model. It is no longer sustainable,” he said.»

Cinq jours plus tôt, le 18 novembre, le même Financial Times avait recueilli les mêmes échos d’une très grande alarme de la bouche de Louis Gallois, patron du groupe EADS, dont Airbus est le plus important composant. «“My main concern for the future is the weakness of the US dollar,” he said. “It is a sword of Damocles hanging over our heads and it is a fantastic handicap against our only competitor [Boeing] in commercial aircraft.”»

Une fois de plus, et cette fois de façon dramatique, on voit se vérifier l’idée que la solidarité européenne se forge dans les situations tragiques, et particulièrement les situations tragiques opposant l’Europe aux USA. En effet, il n’est plus question des tensions entre la composante française (Gallois) et la composante allemande (Enders) du groupe. C’est même Enders, l’Allemand pro-atlantiste notoire, qui est le plus alarmiste dans ses déclarations dont le ton est inévitablement anti-américaniste. Rétrospectivement considérée, et considérée d’un point de vue politique et du point de vue du volontarisme européen, la décision de le placer à la tête d’Airbus apparaît heureuse grâce aux circonstances qui veillent. La position d’Enders le place en pointe, et l’Allemagne politique avec lui, dans le mouvement dont la logique politique est d’aboutir à une contestation politique de la position dominante du dollar (des USA) dans les relations internationales.

A cette lumière, l’activisme de Sarkozy vis-à-vis de la Banque Centrale Européenne et en faveur d’une plus grande protection de l’Europe, voire d’un protectionnisme sélectif mais agressif, prend tout son sens politique. On ne propose pas ici, ni un raisonnement industriel ou monétaire, ni un raisonnement politique strictement européen, mais le constat d’une situation internationale générale. Qu’on le veuille ou pas, qu’il y ait eu intention ou pas, – et notre perception est qu’il s’agit plutôt de la logique d’une situation qui échappe à tout contrôle des dirigeants, – l’évolution de la crise place l’Europe en position antagoniste des USA dans un domaine (la puissance d’Airbus) où l’unanimité européenne existe. C’est une des premières fois où l’existence de l’euro, par position antagoniste du dollar avec ses effets dans la situation d’Airbus, prend un sens politique fort de confrontation avec les USA.

On n’affirme nullement ni qu’il y ait une possibilité de “défaite” ou de “victoire“, de “riposte”, etc., on n’envisage aucune des mesures que pourraient prendre les Européens, – bref, on ne s’intéresse pas à la tactique. On constate le point d’affrontement où conduit la situation stratégique et politique générale. Il met en position antagoniste radicale l’Europe et les USA. Que les petits hommes le veuillent ou non, la logique et la transcendance du temps historique vont dans ce sens.

La question intéressante pour l’immédiat est une question de circonstances. La situation dramatique d’Airbus est-il un casus belli conduisant à cette “guerre commerciale” dont Sarkozy a averti le Congrès US de la possibilité, si les Américains ne font rien dans la crise du dollar?


Mis en ligne le 23 novembre 2007 à 10H29
© www.dedefensa.org - Euredit S.P.R.L
73 de 118 - 23/11/2007 16:53
nounours2 Messages postés: 4 - Membre depuis: 11/9/2007
pour info:

La crise du crédit a plombé les comptes trimestriels de Natixis
par Yann Le Guernigou

PARIS (Reuters) - Natixis publiera dimanche des résultats trimestriels qui devraient, bien plus que chez les autres banques françaises, accuser l'impact de la crise des marchés du crédit.

De par la forte composante de ses activités de banque de financement et d'investissement (47% des revenus en 2006), la filiale des Banques populaires et des Caisses d'épargne est confrontée au défi de mise en oeuvre d'une fusion, un exercice toujours délicat, dans un environnement déprimé.

Craignant que son plan de marche ne soit remis en cause, les marchés l'ont lourdement sanctionnée, son recul en Bourse dépassant les 35% depuis le début de l'année.

Elle a pourtant rebondi de plus de 20% sur les deux dernières séances, après l'annonce jeudi du rachat d'une de ses filiales mise en difficulté par la crise, CIFG, par ses deux grands actionnaires, ce qui lui épargnera une recapitalisation de celle-ci pour un montant d'un milliard et demi de dollars.

Le spectre d'une augmentation de capital de cette taille, pour ce spécialiste du rehaussement de crédit qui a contribué à hauteur de 22 millions d'euros à ses résultats 2006, avait contribué à faire chuter son cours de Bourse jusqu'à 10,94 euros mercredi en séance.

A ce niveau, il se situait 44% sous le prix du placement (19,55 euros) des actions Natixis souscrites fin 2006 notamment par plus de 2,8 millions de petits porteurs.

Les annonces de jeudi ont conduit Citigroup à abandonner son biais vendeur sur le titre, pour revenir à "neutre", avec un objectif à 14,50 euros.

PAS DE BASE DE COMPARAISON

Prévue à l'origine le 29 novembre, la publication des résultats trimestriels a été avancée à ce dimanche après l'annonce du rachat de CIFG, dont les modalités devraient être précisées à cette occasion.

Invoquant le fait qu'il s'agit de la première publication de ses résultats sur une base trimestrielle, Natixis n'a fourni au marché aucun chiffre comparatif à l'avance, ce qui a découragé de nombreux analystes de publier des estimations.

Ces comptes intégreront une plus-value nette de 228 millions d'euros sur la cession de l'ancien siège de la rue Saint-Dominique, qui devrait permettre à Natixis d'afficher un résultat net nettement positif en compensant partiellement les dépréciations attendues du fait de la crise des marchés du crédit.

Certains analystes tablent pour ces dernières sur des montants dépassant 500 millions d'euros, voire même 800 millions pour ceux d'UBS, liées à l'exposition du groupe aux CDO, à ses engagements de crédits (financements de LBO et autres) en attente de syndication sans oublier CIFG.

Sur les sept prévisions recueillies par Reuters, la plus basse s'inscrit à 222 millions d'euros pour le résultat net et la plus haute 690 millions, ce dernier montant s'entendant hors impact des dépréciations que l'analyste s'est refusé à chiffrer.

Pour la seule banque de financement et d'investissement, le résultat net est attendu entre -80 millions et +180 millions d'euros, sur des revenus qui seraient compris entre 396 et 730 millions.

Au niveau du groupe, les prévisions pour le produit net bancaire vont de 1.261 millions à 1.435 millions.
74 de 118 - 24/11/2007 17:33
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007
L’application de la directive Bâle II provoquera un feu d’artifice
23 novembre 2007 - 19:38


Le 22 novembre 2007 (LPAC) - Une source haut placée dans la finance européenne a décrit la situation actuelle comme « sans aucune comparaison dans l’histoire contemporaine ». Le système financier s’est « gelé » en août de cette année et depuis « aucune solution n’a été trouvée au problème. »

La source a également noté la pertinence de l’évaluation de LaRouche à propos du facteur potentiellement dévastateur de la situation des évictions de propriétaires résidentiels de l’état de l’Ohio aux Etats-Unis, où les juges ont empêché des évictions sur la base que les banques qui cherchaient à y procéder, y compris Deutsche Bank, étaient incapables de produire les documents prouvant que les hypothèques leur étaient dues. Il disait que « les conséquences de ces décisions juridiques sont d’une telle dimension, qu’elles sont indescriptibles ». La raison pour laquelle rien ne s’est passé jusqu’à maintenant, provient uniquement du fait que les gens ne sont pas au courant.

Nous sommes entrés dans une nouvelle phase, disait la source, où des avoirs les mieux cotés font désormais défaut, à commencer par ceux cotés AAA. « Dans chacun des conseils d’administration du monde, c’est la panique, puisque personne est capable d’anticiper les conséquences de ses actes. » La source voit une très grande turbulence à l’horizon vers la fin de l’année, où la deuxième jambe du système, le marché des actions, pourrait complètement lâcher.

Pourquoi ? Dans cette situation sans précèdent historique, des nouvelles directives pour les marchés entrent en vigueur à partir du 1 janvier 2008. Appelés Bâle II, ces directives vont remplacer les anciennes règles communautaires sur les fonds propres avec la directive sur les fonds propres réglementaires (FPR). La part des fonds propres sera revu à la baisse et tout sera basé sur des simples index de notation.

Il faut se rendre compte que ces directives furent élaborées à une époque ou personne n’envisageait que AAA serait un indicateur de risque, disait la source, et donc personne ne sait quel feu d’artifice provoquera l’application des accords Bâle II.

75 de 118 - 24/11/2007 18:29
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
Je vais beaucoup utiliser dans cet article le symbole «T$», qui représente mille milliards de dollars, et qui est l’unité pertinente pour regarder l’économie mondiale.

Selon le BEA, équivalent local de l’INSEE, les Etats-Unis ont un PIB voisin de 14 T$. Ils exportent chaque année environ 0,7 T$ et importent le double, 1,4 T$ soit 10% du PIB. Leurs dépenses de santé sont de 2 T$, soit 15% du PIB, et augmentent beaucoup plus vite. La dette US globale est voisine de 50 T$, soit 350% du PIB dont 9 T$ pour les administrations publiques, 13 T$ pour les ménages, les 28 T$ restant concernant les entreprises et établissements financiers. Le taux d’épargne des ménages est 0.

La dette des ménages est surtout hypothécaire, pour environ 10 T$, soit 130 000$ pour une famille de quatre. La valeur moyenne d’un logement US est en 2007 de 300 000$ alors qu’elle était de 200 000$ en 2000. L’actif immobilier US a été réévalué de 50% en 7 ans, et cela a correspondu à une création de valeur hypothécaire d’environ 7 T$. A un taux de 4%, cela injecte dans l’économie 0,3 T$ par an, soit 2% du PIB, soit encore la croissance réelle constatée hors inflation.

Il y a un problème comparable pour les entreprises. Elles sont moins surévaluées qu’en 2001, mais n’ont aucun potentiel d’appréciation. Or il existe de grandes quantités d’argent investies sur leurs perspectives de croissance. Par exemple, le hedge fund Blackstone a été valorisé à 0,04 T$ alors que sa valeur est exactement 0 si tous ses investissements conservent leur valeur actuelle. Il y a une bulle LBO comme il y a une bulle immobilière.

On voit que l’on est loin d’un «petit problème de subprimes» de 0,1 T$. Les US ne peuvent en aucun cas rembourser leurs dettes. La seule issue possible, et on la voit se dessiner, est l’effondrement du dollar. Si la FED monte ses taux, elle accélère la récession. Si elle les baisse, elle tue le dollar. Cette seringue traduit le fait que l’on ne peut pas vivre indéfiniment à crédit. Il y a 50 000 milliards de dollars en circulation dont la valeur va s’écrouler.

Il y a le même petit problème immobilier en UK, Irlande et Espagne. La situation française est différente: les prix de l’immobilier sont tout aussi aberrants, mais la dette des ménages est soutenable. Ils sont simplement souvent mal logés.

Loin des US se trouve la Chine. Son PIB 2006 est de 2,7 T$. Ses exportations sont de 1 T$, soit 37% du PIB, pour 0,8 T$ d’importations. Le solde commercial est voisin de 10% du PIB. La Chine est une machine à exporter. Un tiers de ses exportations, environ 0,3 T$ vont vers les US.

Que va-t-il se passer maintenant?

L’effondrement programmé du dollar va avoir des conséquences négatives pour tout le monde.

Pour les Etats-Unis, on peut prédire sans trop de risque une récession, peut-être sévère, un appauvrissement généralisé, et une explosion du système de santé et de retraite.

Pour l’UE, il y aura contagion dans les pays pareillement exposés. L’effondrement des valeurs détenues en dollar va créer un effet de pauvreté et bloquer le crédit. La hausse relative de l’euro va ralentir les exportations, et il n’y a pas de protection possible, car il n’y a pas de zone douanière euro. Globalement, l’UE va importer la crise US: la mauvaise monnaie aura chassé la bonne. L’euro ne nous protège pas du dollar.

Il aurait bien sûr été utile de prévenir cette situation, en ayant les finances les plus saines avant la crise, mais il ne faudra pas s’acharner après. Si la coalition allemande poursuit ses démarches d’économie, elle bloquera la consommation dans l’UE au pire moment. J’aimerais bien écrire que j’ai confiance en MmeMerkel et M.Sarkozy pour gérer la tempête qui s’annonce. Ce n’est malheureusement pas le cas. Je n’ai d’ailleurs surtout pas confiance en M.Sarkozy, visiblement très éloigné des sujets économiques, pour annuler son paquet fiscal et pratiquer une dose de relance keynésienne le jour venu.

Le pays de tous les dangers est la Chine. Les US ne pourront plus avec leur monnaie dévaluée importer 10% de leur PIB, dont un quart en provenance de Chine. Les exportations chinoises vont en prendre un méchant coup. Ce ne serait pas trop gênant s’il y avait un système politique fort et légitime, capable de redistribuer rapidement les cartes vers l’économie intérieure. Ce n’est pas le cas. Les relations vont se tendre entre un milliard d’humains.

Nous abordons une des périodes les plus noires de notre histoire. Une des plus grandes bulles jamais fabriquées est en train d’exploser. Elle aurait pu être crevée il y a deux ans. L’administration Bush avait alors d’autres
76 de 118 - 25/11/2007 17:57
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
Economie Actualité
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Mis à Jour le : 17 novembre 2007 00:14
Crise financière : les « Monolines » sur la sellette
17 novembre 2007L’effet domino de la crise du crédit se propage de secteur en secteur au fur et à mesure de la prise de conscience de l’ampleur des pertes à venir. Après les banques, les SIV, le papier commercial, c’est maintenant au tour des sociétés qui assurent les risques sur les titres, les monolines, d’être en difficulté, avec 200 milliards en jeu.


Elles s’appellent MBIA, Ambac Financial, FGIC. Ce sont les assureurs des marchés financiers, qui s’engagent à couvrir d’éventuelles pertes sur le principal et les intérêts en cas de défaillance de l’émetteur d’un titre où d’une obligation. C’est grâce à cette assurance que le papier émis se voit attribuer la meilleure note - ou AAA - par les agences de notation.

Le principe des assurances c’est la dilution du risque. Les dégâts occasionnés par un sinistre circonscrit peuvent être remboursés par les primes des autres souscripteurs, mais lorsque la tempête dévaste tout sur son passage, comme c’est le cas en ce moment sur les marchés financiers, on s’interroge sur la capacité de l’assureur à faire face.

MBIA garantit 650 milliards de dollars de titres, Ambac 546 et FGIC 314 milliards.

Devant le risque potentiel de voir ces entreprises être incapables de tenir leurs engagements, les agences de notation Moody’s et Fitch étudient - avec beaucoup de circonspection - l’éventualité d’une révision à la baisse de leur note.

Car l’enjeu est énorme. Si les monolines perdent leur note AAA, l’ensemble des obligations et des titres qu’elles ont assuré verraient du même coup leur notation révisée à la baisse. Cela représente rien moins que 2 400 milliards de papier mis en circulation par toutes sortes d’emprunteurs, allant des municipalités aux écoles, des banques aux états.

« Nous tremblons en imaginant les conséquences » déclare Greg Peters, directeur stratégique du crédit chez Morgan Stanley. « C’est une force de déstabilisation énorme. »

Statutairement, nombre des acheteurs de ces titres sont requis de ne détenir en portefeuille que des actifs de notation AAA. Si la garantie de l’assureur se voyait dégradée cela entraînerait immédiatement pour eux l’obligation de vendre, ce qui sur un marché déjà exsangue provoquerait un cataclysme.

Inversement, les émetteurs seraient obligés de rémunérer plus cher l’argent emprunté. Entre un titre noté AAA et un autre noté A, le surcoût est de 19 points de base, soit 19 000 dollars par an pour un emprunt de 10 millions.

Cette différence peut sembler minime, mais cumulée sur l’ensemble des emprunts en cours des municipalités américaines cela représenterait une somme de 9 milliards de dollars.

Les monolines assurent aujourd’hui pour 100 milliards de CDO adossés à des crédits subprime. Ce sont ces mêmes CDO dont la valeur comptable a chuté de 29% pour Merrill Lynch et de 21% pour Citigroup.

Il garantissent également pour 1000 milliards de titres adossés à des biens immobiliers et des crédits à la consommation. Dans ce secteur, certaines ventes se sont effectuées à 15% en dessous du nominal. Si l’ensemble de ce segment connaît la même baisse, ce sont 150 milliards qui sont concernés.

Jusqu’à présent ces entreprises n’avaient eu à couvrir des pertes que pour 0,01% des sommes assurées. Mais devant l’ampleur des dégâts qui s’accumulent, de nombreux observateurs s’inquiètent. « Les investisseurs sur les obligations garanties ne s’étaient jamais interrogés sur la qualité AAA accordée aux monolines, » rappelle le gestionnaire de fond d’investissement Toby Nangle, mais compte tenu du risque accru, ils « pourraient se demander si le roi est nu. »

Le cours de l’action Ambac a perdu 66% depuis le 1er juin, et MBIA a plongé de 40%. ACA Holding, dont Standard & Poor’s pourrait baisser la note, en est à -89% (illustration).

Interrogés par Bloomberg, MBIA a affirmé que sa capitalisation était suffisante. Ambac et FGIC n’ont pas souhaité répondre.

Les monolines pourraient tenter de se réassurer auprès d’un tiers. Elles pourraient aussi avoir le soutien des banques pour lesquelles cette solution s’avérerait moins onéreuse que les pertes entraînées par une dégradation des notes de leurs portefeuilles de titres.

Certains observateurs estiment également qu’en cas de défaillance de ces entreprise le gouvernement serait amené à intervenir pour limiter les pertes encourues par les collectivités locales.

Le montant des primes de risques sur les marchés dérivés des produits associés à ces entreprises révèle que les investisseurs estiment aujourd’hui à 27% la probabilité d’un défaut de paiement pour MBIA et à 39% pour Ambac.


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77 de 118 - 25/11/2007 19:10
2jip Messages postés: 158 - Membre depuis: 18/8/2007
De M3176300 (LORENBARRE) Boursomarquer M3176300 Ignorer M3176300 Recommander ce message 3
Tout n'est pas perdu... jusK 70.000€... 18:39 25/11/07

Nos dépôts bancaires sont couverts jusqu'à 70.000 euros
MARIE-CHRISTINE SONKIN
Le fonds de garantie des dépôts indemnise également les porteurs de titres


Le fonds de garantie des dépôts dispose d'un délai de deux mois (prorogeable trois fois) pour indemniser les clients, mais il peut agir sous huitaine.

Les mésaventures des clients de la banque anglaise Northern Rock, qui ont pris d'assaut les guichets pour récupérer leur fonds, ont pu procurer quelques frayeurs aux épargnants français. Même si in fine la Banque d'Angleterre est venue au secours de l'établissement défaillant, la confiance envers le monde bancaire a baissé d'un cran. Certes, aucune autre alerte ne se profile pour l'instant, mais la crise des subprimes laisse plus de séquelles que prévu dans les comptes des banques.

Reste que l'usager français est plutôt bien protégé. La loi du 25 juin 1999 sur l'épargne et la sécurité financière a créé le fonds de garantie des dépôts (FGD)*. Sa mission principale est d'indemniser aussi vite que possible des déposants lorsque l'établissement auquel ils ont confié leurs avoirs ne peut faire face à ses engagements.

La dernière intervention du fonds de garantie remonte aux années 1999-2000, lorsque Le Crédit Martiniquais s'est trouvé dans une situation critique. « Il s'agissait ici d'une opération préventive, explique Charles Cornut, président du directoire du FGD. Nous avons organisé la liquidation amiable de la banque et envoyé des déposants dans un établissement sain. »

Si les défaillances sont rares, il vaut mieux savoir à quoi s'en tenir. Le montant de l'indemnisation dans le système français est plafonné à 70.000 euros par déposant pour les espèces et à 70.000 euros par investisseur (pour les titres). Ce plafond s'applique à l'ensemble des dépôts auprès du même établissement, quel que soit le nombre de comptes.

Les indemnités sont sensiblement plus faibles dans les autres pays d'Europe, par exemple en Grande-Bretagne, où l'épisode Northern Rock a provoqué une réforme pour plus de protection des clients. « Les Britanniques ont mis fin à un système très discutable, commente Charles Cornut. Il consistait à indemniser à 100 % jusqu'à 2.000 livres, puis à 90 % jusqu'à 33.000 livres. Dorénavant, le déposant sera indemnisé à 100 % à hauteur de 35.000 livres. Dans le système antérieur, le client était en fait censé s'intéresser à la solvabilité de sa banque. Je considère que le déposant doit être indemnisé en totalité - dans la limite prévue - et ne doit pas avoir à se préoccuper de la situation de l'établissement dans lequel il met son argent », poursuit-il.

Le cas des établissements étrangers

Attention toutefois, car tous les établissements ne sont pas couverts par notre fonds de garantie. Si son siège social est hors de l'espace économique européen, sa succursale française, obligatoirement agréée par les autorités de notre pays, relève des mécanismes de garantie français. En revanche, quand la banque a son siège dans un Etat de l'espace économique européen, les garanties applicables à sa succursale établie en France relèvent de son pays d'origine. C'est le cas par exemple d'ING, soumis au droit néerlandais.

Tous les dépôts ouvrent droit à indemnisation : dépôt à terme, comptes sur livrets, plans épargne-logement... Les textes prévoient toutefois des exclusions, notamment pour les comptes libellés dans une devise d'un Etat n'appartenant pas à l'espace économique européen, comme le dollar ou le yen.

Concernant les titres, la garantie des investisseurs joue à la demande de la commission bancaire dans tous les cas où l'intermédiaire est dans l'incapacité de les restituer à ses clients. Dès qu'une insuffisance est constatée, les titres encore détenus par l'intermédiaire sont répartis entre les titulaires de droit. Le fonds de garantie des dépôts indemnise les actionnaires qui n'ont pu obtenir la restitution de leurs titres sur la base du cours observé à la date de leur indisponibilité.

* www.garantiedesdepots.fr
78 de 118 - 26/11/2007 06:06
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
100 000 USD AUX US

attention ing 30000€ hollande faire gaffe quand meme
( pas sur du chiffre exact mais presque sur )
79 de 118 - 26/11/2007 16:30
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007
Chute des prévisions de bénéfices des sociétés du S&P-500

click here

NEW YORK (Reuters) - Les anticipations en matière de bénéfices des entreprises américaines composant l'indice S&P-500 se sont nettement dégradées en un mois, nombre de sociétés continuant de publier des résultats médiocres, estiment des analystes interrogés par Reuters Estimates.

Le secteur financier, en difficulté depuis la crise estivale des marchés du crédit, devrait afficher de loin la plus mauvaise performance sectorielle sur le dernier trimestre de l'année.

Les anticipations des analystes pour les premier et deuxième trimestres 2008 se sont également détériorées.

Pour le quatrième trimestre, ceux-ci anticipent désormais une hausse moyenne de 4,8% des résultats des entreprises du S&P-500, alors qu'ils tablaient il y a un mois sur une croissance de 10,1%.

Pour les premier et deuxième trimestres de l'an prochain, ils anticipent respectivement une hausse de 8,2 et 7,3%, alors qu'ils visaient auparavant des taux de croissance de 10,8 et 10,2%.

Les analystes s'attendent à ce que le secteur financier accuse au quatrième trimestre une chute de 27% de ses bénéfices en moyenne, toujours plombé par les pertes imputables aux investissements liés aux crédits immobiliers à risque (subprime), tandis que le secteur technologique devrait afficher la meilleure performance avec une hausse de 25% attendue pour ses bénéfices.

Entre les deux, les entreprises des secteurs de la consommation devraient afficher un bénéfice stable sur fond de hausse des prix de l'alimentation et des carburants.
80 de 118 - 26/11/2007 16:45
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007
Menace de nouvelles suppressions de postes chez Citigroup
Le géant financier américain a déjà réduit en avril ses effectifs de 5%, soit 17.000 emplois. Citigroup emploie actuellement 320.000 personnes dans le monde.

La plus grande banque américaine, Citigroup, touchée elle aussi par la crise du subprime, ces prêts immobiliers à haut risque responsables de la crise boursière et financière cet été, prévoirait de nouvelles suppressions d'emploi, selon la chaîne de télévision financière CNBC.

Elle a déjà réduit en avril ses effectifs de 5%, soit 17.000 emplois. Citigroup emploie actuellement 320.000 personnes dans le monde.

Citigroup a déjà annoncé qu'il pourrait devoir passer pour 11 milliards de dollars de dépréciations sur son portefeuille. Cette contre-perfomance a déjà coûté son poste au PDG Charles Prince.

latribune.fr
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EU:ALDOL 3.21 30.0%
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EU:MHM 0.41 24.6%
EU:ALSPW 0.12 23.8%
EU:ALAGO 0.17 22.8%
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