Fille Banques En Difficultes ... (PX1)
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11/11/2007 20:03
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y a matiere a remplir une file non ?
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15/11/2007 08:46
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De sebi1 (sebi1) Boursomarquer sebi1 Ignorer sebi1 Recommander ce message 4
La crise du crédit plus grave que LTCM 17:33 09/11/07
La crise du crédit plus grave que LTCM - Malvey (Lehman)
NEW YORK, 9 novembre (Reuters) - La crise du crédit aux Etats-Unis est désormais plus grave que la crise de confiance provoquée en 1998 par la faillite du fonds Long Term Capital Management (LTCM) et les risques de récession augmentent, a jugé vendredi Jack Malvey, le responsable de la stratégie de taux fixes de Lehman Brothers.
En 1998, la détérioration de la confiance sur les marchés après la chute de LTCM avait contraint la Réserve fédérale américaine à renflouer le gestionnaire de fonds spéculatif pour éviter une crise systémique.
"Il s'agit de la correction la plus sévère observée dans la finance structurée", a dit Malvey lors d'un entretien à Reuters.
"Elle est désormais plus grave que Long Term Capital Management.
Elle est tellement diffuse, tellement interdépendante, et les relations entre les différentes entités ne sont pas si évidentes que cela. C'est une leçon douloureuse pour l'ingénierie financière."
Lehman estime désormais à 30% la probabilité d'une récession aux Etats-Unis l'an prochain mais les risques peuvent encore augmenter, a-t-il poursuivi.
"Il y un important déni du risque de récession sur le marché", a-t-il jugé. "Nous verrons, au cours des trois à six prochains trimestres, si nous nous approchons de la récession, voire si nous franchissons la limite de la récession."
La chute de fonds de Bear Stearns en juillet a conduit à une vague massive de dépréciations d'actifs dans le secteur bancaire, qui ont surpris y compris les plus expérimentés des analystes spécialisés.
"Cette sorte de cascade d'annonces de dépréciations est quelque chose qu'on n'a pas vu depuis bien longtemps dans les services financiers, pas depuis la crise des S&L", les caisses d'épargne américaines, dans les années 1980, a ajouté Malve
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15/11/2007 10:51
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La banque britannique Barclays a annoncé jeudi que sa branche d'investissement Barclays Capital avait enregistré 1,3 milliard de livres (1,85 milliard d'euros) de dépréciations d'actifs depuis le mois de juillet, dont 800 millions en octobre, loin cependant de rumeurs alarmantes qui avaient fait plonger son titre la semaine dernière.
La banque a publié jeudi un rapport d'activité en avance de la date prévue du 27 novembre, après une série de rumeurs qui ont notamment abouti à la suspension temporaire de cotation de son titre à la Bourse de Londres vendredi dernier, après une chute de 9%.
Plus généralement, Barclays Capital a réalisé une performance "meilleure que pendant l'année record" 2006 sur les 10 premiers mois, avec une "forte réduction des expositions" au risque.
"Le communiqué très complet publié aujourd'hui démontre la robustesse et la résistance de notre performance au cours de l'année et particulièrement au cours du turbulent mois d'octobre" a indiqué Barclays.
Les rumeurs que Barclays avait explicitement démenties la semaine dernière, sans toutefois donner alors de chiffres, faisaient état notamment de dépréciations de 10 milliards de dollars liées à la crise du crédit hypothécaire à risque américain, et de la démission de l'un ou l'autre dirigeant de la banque.
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15/11/2007 14:26
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batcha
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super cette file occ :)
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15/11/2007 16:41
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philippe54
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Membre depuis: 08/9/2007
Les banques mondiales aspirées dans le « trou noir » de la crise financière : Les quatre facteurs déclencheurs d’une grande faillite bancaire
Communiqué public GEAB N°19 (15 novembre 2007)
15/11/2007
LEAP/E2020 estime désormais qu’au moins un grand établissement financier américain (banque, assureur, fond d’investissement) fera faillite d’ici Février 2008 provoquant la banqueroute de plusieurs autres établissements financiers et banques en Europe (notamment au Royaume-Uni), en Asie et dans les pays émergents. C’est bien un « trou noir » financier, selon l’expression employée par Tony James [1], président de Blackstone, qui s’est formé à partir de la crise des « subprimes » américains.
Les facteurs déclencheurs d’un tel événement sont désormais si puissants et les signaux précurseurs si nombreux, que, selon nos chercheurs, sa probabilité à trois mois atteint désormais près de 100%. Il est tout aussi certain pour notre équipe que les autorités financières américaines tenteront de mettre en place un filet protecteur de remboursement pour éviter la contagion de la panique à l’ensemble du système financier américain [2] ; mais que l’ampleur de la faillite touchera immédiatement les institutions financières les plus exposées aux Etats-Unis et dans le reste du monde. Les pays où les opérateurs financiers sont les plus liés aux opérateurs financiers américains seront donc en première ligne : Royaume-Uni, Japon, Chine en particulier [3].
Les principaux facteurs déclencheurs sont, selon notre équipe, au nombre de quatre :
1. Réduction drastique des revenus des banques opérant aux Etats-Unis
2. Effondrement accéléré de la valeur des actifs détenus par ces mêmes banques sous l’effet de la nouvelle réglementation bancaire US (FASB regulation 157)
3. Fragilisation croissante des assureurs obligataires
4. Récession économique aux Etats-Unis.
Ces facteurs sont bien entendu à replacer dans le contexte général que décrit LEAP/E2020 depuis le début de l’année 2006, à savoir la crise systémique globale, que visiblement les dirigeants politiques, financiers et économiques mondiaux ne font que commencer à appréhender [4]. Le fait que depuis près de deux années les banques centrales, notamment la Réserve fédérale US et la Banque d’Angleterre, comme les principaux opérateurs financiers, aient été systématiquement en retard sur les évènements, laisse penser que cette fois encore ils ne prendront la juste mesure de la crise bancaire qu’une fois un événement majeur consommé. C’est en général le moment où il est trop tard pour empêcher efficacement la contamination systémique.
Indice d’évolution du « Moral du Consommateur » de l’Université du Michigan (incluant Novembre 2007) – Source Réserve Fédérale de Saint Louis / LEAP/E2020
Dans ce communiqué public du GEAB N°19, LEAP/E2020 a choisi de développer son analyse de la réduction drastique des revenus des banques opérant aux Etats-Unis.
Facteur N°1 - Réduction drastique des revenus des banques opérant aux Etats-Unis
Comme analysé en détail dans le GEAB N°19, l’application de la norme FASB 157 dès le 15 Novembre 2007 va exposer directement le bilan des établissements financiers opérant aux Etats-Unis aux conséquences de l’effondrement de la valeur d’une part importante de leurs actifs. Et cette part est en accroissement constant, car la crise des « subprimes » n’est en fait que le catalyseur d’une crise financière plus vaste affectant désormais l’ensemble des actifs financiers américains [5]. Les différents CDOs sont dorénavant entraînés dans cette crise de confiance généralisée, alors qu’ils constituent une part importante des actifs bancaires, puisque ces dernières années les grandes banques sont sorties de leur rôle de prêteur pour se lancer dans l’investissement et la spéculation, à la manière des « hedge funds ».
Ces derniers ont d’ailleurs représenté depuis près d’une décennie une source croissante de revenus pour les grandes banques internationales. On se souvient encore des honoraires faramineux que les « hedge-funds » et les fonds d’investissements versaient aux banques ! dans le cadre de leurs multiples opérations, dont les rachats en LBO (« Leverage Buy-Out », ou rachat à effet de levier financier), fusion-acquisitions (ou M&A, « Merger and Acquisition ») et autres introductions en bourse (IPO, ou « Initial Public Offering »). Cette époque, pourtant pas si lointaine (puisqu’elle s’est terminée cet été), est maintenant révolue.
Désormais les « hedge-funds » se battent pour ne pas tomber en faillite. Les fonds d’investissement creusent leurs pertes en tentant d’éviter d’être aspirés dans le « trou noir financier » dont parle le patron de Blackwater (cité en introduction de ce numéro du GEAB).
Les projets de fusion-acquisitions sont au point mort. Ainsi, dans le secteur technologique (marché par excellence des fusion-acquisitions), Wall Street a vu le montant des transactions passer de 99 Milliards USD au troisième trimestre 2006 à 52 Milliards USD au troisième trimestre 2007 (soit une baisse de près de 50%) alors que la crise du crédit n’en était encore qu’à ses débuts. Pourtant la faiblesse du Dollar US a provoqué au troisième trimestre 2007 une frénésie d’achats européens aux Etats-Unis puisque ces derniers ont pour la première fois dépensé autant que leurs homologues nord-américains [6].
Le gel des LBO – Source Dealogic
Les introductions en bourse à Wall Street, qui avait mieux résisté à la crise estivale, sont désormais repoussées « aux calendes grecques » en attendant des jours meilleurs. Ainsi le nombre d’introductions en bourse de plus de 1 milliard USD est passé de 8 par trimestre (au troisième trimestre 2006) à 2 (au troisième trimestre 2007). Et ce phénomène se renforce comme viennent par exemple de l’illustrer RWE, le producteur d’énergie allemand qui a décidé de repousser la mise en bourse de sa filiale American Water du fait de la crise du crédit aux Etats-Unis [7] ; ainsi que Rusal, le géant russe de l’aluminium qui a repoussé à une date indéterminée son introduction en bourse alors qu’elle promettait d’être la plus importante de l’année 2007 et que les banques opératrices avaient déjà été choisies (à savoir Morgan Stanley, JP. Morgan et Deutsche Bank) [8].
Quand aux LBO (ces remarquables montages financiers permettant d’acheter une entreprise en utilisant la richesse potentielle qu’elle recèle [9]), non seulement leur marché s’est pratiquement éteint, mais les transactions qui n’ont pas pu être gelées ou annulées finissent au tribunal comme le montre le cas emblématique de SallieMae, la société de prêts étudiants, et JC. Flowers (un fonds d’investissement très actif, mais qui, pour l’anecdote, n’a pas de site web [10]). D’ailleurs en Octobre, les LBOs n’ont représenté que 5% des transactions de fusion-acquisitions contre 31% en Juin 2007.
Degré d’exposition des banques US aux risques liés aux produits financiers dérivés – Source Contraryinvestor
Toutes ces évolutions convergent dans la même direction, à savoir la perte d’une source importante de revenus des banques opérant aux Etats-Unis, qui va donc se cumuler aux conséquences de l’application de la norme FASB 157 et de la crise des CDOs, à savoir la perte de valeur d’une part importante de l’actif de ces mêmes banques.
En 2006 en effet, les revenus provenant de leurs honoraires de conseils et intermédiaires pour ces rachats, fusions, acquisitions, etc... ont constitué 27% de l’ensemble de leurs revenus, avec la plus forte progression enregistrée depuis sept ans (sept ans plus tôt, en 1999, nous étions à la veille de l’explosion de la bulle Internet !). Par ailleurs, en 2006 déjà, ces revenus avaient dû compenser les pertes générées par les premiers effets de la crise des « subprimes ». En 2007, les pertes liées au marché hypothécaire ont littéralement explosé par rapport à 2006, et, comme on peut le constater, les revenus de conseils et intermédiaires des grandes transactions financières se sont taris [11].
Nul besoin d’être un grand clerc pour en conclure que ces banques vont connaître entre la fin 2007 et le début 2008 une crise très grave qui va entraîner pour certaines des pertes auxquelles elles ne pourront pas faire face. Ce que nous voyons aujourd’hui de la crise n’est selon LEAP/E2020 que les signaux avant-coureurs de cette crise bancaire majeure dont les autres facteurs et les conséquences pour les investisseurs et les épargnants sont détaillées dans le GEAB N°19.
[1] Tony James a utilisé cette expression pour décrire l’environnement financier qui a conduit sa société de capital-investissement, l’une des « merveilles » de Wall Street il y a encore peu, à afficher une perte de 113 Millions USD (source Forbes, 12/11/2007). Blackstone a été introduite en bourse l’année passée comme d’autres méga fonds d’investissements, KKR et Fortress par exemple. Notre équipe avait d’ailleurs prévenu au Printemps dernier que ces introductions en bourse visaient sans aucun doute à mutualiser les pertes à venir plutôt que les bénéfices passés. C’est désormais confirmé.
[2] Comme c’est le déjà le cas avec le « super-conduit Paulson » (voir GEAB N°18).
[3] Pour plus de détails sur ces degrés d’exposition aux risques financiers américains, consulter notamment les GEAB N°16, 17 et 18.
[4] C’est à dire qu’ils commencent à peine à comprendre la nature « systémique » de la crise. Jusqu’à présent, ils ont d’abord nié l’existence d’une crise, pour, depuis quelques mois, la traiter comme un épisode habituel des cycles économico-financiers.
[5] Source : Bloomberg, 13/11/2007
[6] Source : The451Group, 01/10/2007
[7] Source : YahooNews/Reuters, 14/11/2007
[8] Source : Financial Information Service, 21/09/2007
[9] Pour peu qu’on parvienne à convaincre un nombre suffisant d’opérateurs financiers de vous prêter la somme correspondante.
[10] Source : SeekingAlpha, 25/11/2007
[11] Il faut lire sur ce sujet le remarquable article de Diana Choyleva, de Lombard Street Research, publié sur AlphaVille, 06/08/2007
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15/11/2007 18:19
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speciale batcha :)))
De M318639 (neo) Boursomarquer M318639 Ignorer M318639 Recommander ce message 1
DENISTO à rencontré PARISOT ! 18:13 15/11/07
DOW JONES NEWSWIRES
PARIS (Dow Jones)--L'affaiblissement du dollar est une source d'inquiétude croissante pour l'économie européenne, et il pourrait conduire à repenser entièrement le système monétaire international, a déclaré jeudi la présidente du Medef Laurence Parisot, dans un entretien exclusif accordé à Dow Jones Newswires.
La parité actuelle euro-dollar "entraînera peut-être une remise à plat du système monétaire international" a déclaré Laurence Parisot à Dow Jones Newswires.
"Je n'ai qu'une voeu, c'est que cette question monétaire soit au centre des discussions du prochain G8 en mai à Tokyo" a-t-elle poursuivi, ajoutant que la faiblesse du yuan et du yen était également un sujet de préoccupation.
(MORE TO FOLLOW) Dow Jones Newswires
November 15, 2007 11:50 ET (16:50 GMT)
Copyright (c) 2007 Dow Jones & Company, Inc
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15/11/2007 19:27
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batcha
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Info intéressante en effet occ. Il va y avoir du changement... Merci occ.
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15/11/2007 19:28
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De lefeuvr3 (Quiperdgagne) Boursomarquer lefeuvr3 Ignorer lefeuvr3 Recommander ce message 0
le 15.11.2007 implosion des financières 19:20 15/11/07
Les banques mondiales aspirées dans le « trou noir » de la crise
LEAP/E2020 estime désormais qu’au moins un grand établissement financier américain (banque, assureur, fonds d’investissement) fera faillite d’ici Février 2008 provoquant la banqueroute de plusieurs autres établissements financiers et banquiers en Europe (notamment au Royaume-Uni), en Asie et dans les pays émergents...
Les CDOs sont dorénavant entraînés dans cette crise de confiance généralisée, alors qu’ils constituent une part importante des actifs bancaires, puisque ces dernières années les grandes banques sont sorties de leur rôle de prêteur pour se lancer dans l’investissement et la spéculation, à la manière des « hedge funds »…
Dès ce 15 Novembre 2007, un facteur d’ordre règlementaire, la norme FASB 157 (destinée à améliorer la transparence des bilans des établissements financiers opérant aux Etats-Unis), accélérera fortement l’implosion des opérateurs financiers opérant aux Etats-Unis (américains ou autres)…
Fragilisation croissante des assureurs obligataires Les assureurs obligataires (« bond insurers ») sont les « soutiens » des marchés financiers. Largement inconnus du grand-public, leurs noms risquent pourtant de devenir bientôt aussi familiers que l’est devenu le terme de « subprime »…
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15/11/2007 19:36
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batcha
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Membre depuis: 20/8/2007
Ce jour là, il vaudra mieux ne pas être long sur les actions ;)
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15/11/2007 20:14
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Membre depuis: 14/7/2007
La banque britannique Barclays s'est décidée jeudi à devancer la date prévue pour publier des résultats de sa filiale d'investissement, révélant une exposition finalement modérée à la crise du crédit hypothécaire américain "subprime" depuis l'été, alors que des rumeurs avaient prétendu le contraire la semaine dernière.
Barclays avait assuré la semaine dernière qu'elle ne publierait aucune évaluation de ses résultats avant le 27 novembre.
Sous la pression des investisseurs, elle a finalement présenté jeudi un rapport exhaustif sur Barclays Capital, indiquant que les dépréciations d'actifs liées à la crise financière récente s'étaient établies dans la filiale à 1,3 milliard de livres (1,85 milliard d'euros) depuis l'été, à raison de 500 millions en juillet-août-septembre et 800 millions en octobre seul.
C'est bien moins que les cinq milliards cités vendredi par les rumeurs de marché, qui avaient fait dévisser le titre de 9% d'un coup, obligeant la Bourse de Londres à suspendre temporairement sa cotation.
Les démentis catégoriques de Barclays n'avaient pas suffi à relancer le cours, d'autant que les rumeurs faisaient aussi état d'une possible démission du directeur général de Barclays John Varley ou de celui de Barclays Capital Bob Diamond.
Le directeur général de Barclays John Varley, le 23 avril 2007 à Londres
© AFP/ANP/Archives Marcel Antonisse
Par ailleurs, Barclays Capital a annoncé avoir réalisé sur les dix premiers mois de l'année une performance "meilleure que pendant l'année record" de 2006, avec un bénéfice avant impôt de 1,9 milliard de livres.
"Le communiqué publié aujourd'hui démontre la robustesse et la résistance de notre performance au cours de l'année et particulièrement au cours du turbulent mois d'octobre", a indiqué Barclays.
Lors d'une conférence de presse téléphonique, Bob Diamond s'est félicité que des performances "record" sur les opérations de changes, d'obligations d'Etat et de swaps de taux d'intérêt, aient aidé à plus que compenser ces dépréciations.
Le dirigeant a cependant convenu que la dépréciation d'octobre était "assez sérieuse" et il a indiqué qu'il faudrait bien un an ou deux pour effacer la crise du "subprime" en "transférant le risque de ceux qui ne devraient pas le supporter vers ceux qui devraient".
Même si Panmure Gordon a renouvelé sa recommandation sur Barclays à "vendre", jugeant encore peu claires les dépréciations qu'annoncera la banque en 2008, Martin Slaney de GFT Global Markets a noté que "le chiffre de dépréciation de 1,3 milliard de livres est quand même moins grave que les rumeurs de fin du monde entendues la semaine dernière".
La confiance en une bonne résistance des banques européennes à la crise financière de l'été ne semblait pas pour autant revenue.
Les concurrentes de Barclays ne se portaient pas particulièrement bien jeudi en Bourse après ce communiqué au ton rassurant, alors que la semaine dernière au contraire, le marché avaient immédiatement écouté les rumeurs alarmistes sur Barclays.
Les cours des autres banques avaient baissé, avec des répercussions visibles sur le marché des changes et sur celui du pétrole.
L'action Barclays a fini la séance en baisse de 0,47% à 530,50 pence.
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15/11/2007 20:29
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NEW YORK (Reuters) - Les Etats-Unis connaissent leur pire crise immobilière depuis la Grande Dépression, a estimé jeudi John Stumpf, le directeur général de Wells Fargo, l'une des rares banques américaines à avoir évité les problèmes de liquidité et de qualité de crédit que connaissent les prêteurs hypothécaires outre-Atlantique.
Wells Fargo, deuxième prêteur sur le marché hypothécaire américain et cinquième plus grande banque des Etats-Unis est bien positionnée pour affronter la tempête malgré l'anticipation de pertes "élevées" sur les encours de crédit au logement en 2008, a précisé Stumpf.
Il a ajouté que la banque n'avait qu'une exposition "minimale" sur les CDOs et les conduits émettant des ABCP (billets de trésorerie adossés à des créances titrisées) qui ont déjà occasionné plus de 40 milliards de dollars de dépréciation d'actifs dans le secteur bancaire.
"Nous n'avons pas connu un tel déclin de l'immobilier à l'échelle du pays depuis la Grande dépression", a dit Stumpf au cours d'une conférence sur les banques organisées par Merrill Lynch.
Wells Fargo a toutefois fait état le mois dernier d'un bénéfice en hausse de 4% au troisième trimestre, sa progression la plus modeste depuis plus de six ans.
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16/11/2007 06:52
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De pier2071 (UTAFIT) Boursomarquer pier2071 Ignorer pier2071 Recommander ce message 5
l'obligataire foudroyé par le 'subprime 22:45 15/11/07
22:43 15/11/07
Ma traduction.
L'article étant très long, je le couperai en trois parties.
La crise de confiance qui secoue les assureurs chargés de garantir les meilleures notations aux sociétés de la place new-yorkaise, allant de Citigroup aux New-York Yankees, pourrait coûtait aux investisseurs 200 milliards de Dollars.
La notation en triple A dont bénéficient les 7 plus gros assureurs américains sur le marché des emprunts a été revue par Moody's et par Fitch. Sans ces garanties, ce sont quelques 2.400 milliards d'obligations qui devraient être dépréciées, et plusieurs émetteurs cesseraient d'avoir accès aux marchés des capitaux.
Depuis plus de 20 ans, la garantie qu'apportent ces assureurs a permis à des écoles, aux banques américaines, ainsi qu'à des milliers de communes d'emprunter avec une qualité de crédit jamais remise en question. Aujourd'hui, le nombre croissant de dégradations concernant la notation d'obligations gagées sur des actifs hypothécaire jette un trouble sur la viabilité de ces garants. Ainsi, l'assureur le plus important aux monde, MBIA Inc, a 28% de chances de faire banqueroute. Second dans le classement en volume d'activité, Ambac a 40% de faire faillite.
En bourse, les deux titres ont été malmenés [...].
Les porteurs d'obligations perdraient 9 milliards d'USD rien que sur les emprunts municipaux, selon les chiffres calculés par Bloomberg et par Lehman Brothers. Les porteurs de Collaterized Debt Obligations [principalement des banques] perdraient 30 milliards. Enifn 150 milliards disparaîtraient en raison de la dégradation des lignes de titres gagés sur des actifs immobiliers.
Moody's et Fitch, toutes deux basées à New-York, passent au peigne fin les engagements des deux assureurs car la baisse de la qualité du crédit de quelques 80.000 lignes d'obligations qu'ils garantissent actuellement a entamé leur capital si bien qu'ils ne méritent plus le tripe A.
Deux autres assureurs pourraient être contraints par les agences de notation d'augmenter leur capital afin de répondre aux exigences du triple A.
Les emprunteurs, si leur notation baissait d'un cran, verraient leurs charges financières augmenter. A titre d'exemple, une commune notée A paye 190.000 $ de plus pour 100 millions d'USD empruntés qu'une autre estampillée du triple A.
Des notations revues à la baisse obligeraient certains investisseurs à vendre leurs obligations. Environ 110 fonds de trésorerie de municipalités américaines ne peuvent investir qu'en obligations marquées du triple A.
La moitié des municipalités bénéficie de la notation en triple A. Si les taux d'intérêts augmentaient de 19 points de base, qui est la différence à payer par l'emprunteur entre une notation A et triple A, la perte en valeur atteindrait 9 milliards d'USD.
à suivre...
Bloomberg, le 15/11/2007 http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601109&sid=aSScMw1Q6ucA&refer=home
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16/11/2007 07:00
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De pier2071 (UTAFIT) Boursomarquer pier2071 Ignorer pier2071 Recommander ce message 1
... suite 00:03 16/11/07
... suite 00:01 16/11/07
Lorsque le prix des maisons a bondi au cours de la décennie, les assureurs ont étendu leurs garanties aux titres hybrides nés du regroupement de crédits immobiliers, y compris des 'subprime'.
Ces assureurs se retrouvent maintenant à la tête de 100 milliards d'USD de Collaterized Debt Obligations investis dans des instruments gagés sur des créances hypothécaires.
Les banques et autres acquéreurs de CDO pourraient bien être contraints de déprécier 30 milliards d'USD si ces CDO perdaient la garantie des assureurs, en tenant compte des critères retenus par Citibank et Merrill au mois d'octobre pour établir le niveau de leurs provisions trimestrielles. Merrill avait ainsi déprécié ses CDO à hauteur de 29% et Citi de 21%.
Ainsi, les créances gagées sur des actifs immobiliers et bénéficiant de la garantie d'Ambac ont perdu 15% de leur valeur. Si tous ces produits empruntaient le même chemin, la perte se chiffrerait à 150 milliards.
Les assureurs peuvent vous protéger contre un événement ponctuel, comme le cyclone Katrina, mais pas contre 20 Katrina. Or c'est ce qui est en train de se produire actuellement, selon un commentateur bien placé.
Ambac, qui s'est lancée en pionnière dans l'assurance d'obligations émises par des municipalités en 1971, jouit de la notation en triple A depuis 1979. MBIA, qui s'est lancée en 1974, a décroché cette notation dès le départ. Lorsqu'il assure une dette, la garant (donc l'assureur) accepte de se substituer en cas de défaut à l'organisme emprunteur et rembourse à sa place les intérêts ainsi que le capital, ce qui permet à l'emprunteur d'obtenir une bien meilleure notation.
Ainsi, Ambac, le numéro deux du marché, garantit 546 milliards d'USD d'obligations et autres titres. MBIA garantit pour 652 milliards de titres divers tandis que FGIC assure 314 milliards d'emprunts, dont 600 millions d'obligations émises par les New-York Yankees.
Le taux de sinistralité atteignait jusqu'ici 0,01% pour l'ensemble de la profession. De cette manière, l'action MBIA a crû de 13% entre 2000 et mi-2006 alors que le S&P 500 montait de 1,1%.
Les investisseurs qui ont acquis ces obligations estampillées du triple A ne se sont jamais interrogés sur la solvabilité des assureurs. Etant donné que l'appréciation des risques a changé, ces investisseurs se demandent tout simplement si le roi n'est pas en définitive tout nu.
Le titre Ambac a chuté de 66% depuis le 1er juin 2007, celui de MBIA de 40%. ACA Capital, autre assureur, a dévissé de 89% depuis que S&P l'a menacé d'une dégradation de sa notation.
Les "swaps"de MBIA ont triplé depuis le 15 octobre pour s'établir à 410 points de base. Le niveau indique que les investisseurs estiment à 28% la possibilité d'une banqueroute de la société. Les contrats sur Ambac ont bondi de 620 points de base, ce qui sous entend un risque de défaillance estimé à 40%.
Les "credit fault swaps" sont des instruments dérivés qui permettent aux investisseurs de spéculer sur la capacité qu'aura une entreprise à honorer sa dette. Les dérivés sont des instruments financiers issus d'obligations, d'actions, de monnaies, ou bien sont liés à des événements spécifiques tels q'un orage, l'augmentation des taux d'intérêts. Un point de base sur un contrat signifie qu'assurer 10 millions d'USD pendant 5 ans coûtera 1.000 USD supplémentaires par an.
Les assureurs d'obligations ont affiché des pertes de 2,9 milliards d'USD au cours de leur troisième trimestre 2007, après avoir déprécié la valeur de certains CDO et d'autres titres dont ils sont garants.
troisième partie à suivre...
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16/11/2007 14:45
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batcha
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De ckiller1 (cost killer//&lolito) Boursomarquer ckiller1 Ignorer ckiller1 Recommander ce message 1
***** choc de $2.000 mds /Goldman 14:40 16/11/07
Les États-Unis exposés à un choc de $2.000 mds /Goldman
LONDRES, 16 novembre (Reuters) - L'impact de la crise du marché américain de l'immobilier sur le reste de l'économie pourrait être de très grande ampleur, les investisseurs risquant de devoir réduire d'un montant pouvant aller jusqu'à 2.000 milliards de dollars leur activité de crédit, prévient la banque d'affaires Goldman Sachs .
Dans un rapport daté du 15 novembre, le chef économiste de Goldman pour les États-Unis, Jan Hatzius, estime également à 400 milliards de dollars environ les pertes potentielles sur créances sur les crédits immobiliers en cours.
Mais contrairement aux pertes boursières, qui sont souvent absorbées par le maintien de stratégies d'achat par certaines catégories d'investisseurs, le choc actuel lié au marché du crédit immobilier reste concentré sur des investisseurs ayant recours à la dette, tels que les banques, les hedge funds et les spécialistes du refinancement hypothécaire.
Ces investisseurs réagissent habituellement aux pertes en réduisant drastiquement leur activité de crédit pour éviter une forte dégradation de leurs ratios financiers.
"Les conséquences macroéconomiques pourraient être plutôt spectaculaires", ajoute Hatzius dans sa note destinée aux clients de la banque. "Si les investisseurs ayant recours à l'emprunt accusent une perte sur créances de 200 à 400 milliards de dollars en total combiné, ils pourraient devoir réduire leur activité de crédit de 2.000 milliards de dollars."
"C'est un très grand choc", souligne-t-il, ajoutant que ce montant représente 7% de l'encours total de la dette des secteurs non financiers aux États-Unis./GG
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16/11/2007 14:55
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philippe54
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Economie / International
La Tribune.fr - 16/11/07 à 14:30 - 283 mots
Subprime
La crise du crédit pourrait coûter 2.000 milliards de dollars à l'économie
Jan Hatzius, chef économiste de Goldman Sachs, l'impact indirect des pertes des banques sur le reste de l'économie pourrait être nettement amplifié.
En déclarant hier que le marché de l'immobilier américain était dans un état que le pays n'avait pas connu depuis la Grande dépression de 1929, John Stumpf, directeur général de la banque américaine Wells Fargo a exprimé ce que les chiffres révèlent depuis quelques semaines. Selon les économistes de Goldman Sachs, la facture totale de la crise du subprime pourrait atteindre 2.000 milliards de dollars.
Alors que les banques, américaines en tête, annoncent régulièrement des dépréciations d'actifs de plusieurs milliards, et après une série de faillites d'établissements bancaires spécialisés dans le crédit immobilier, les premières estimations, qui anticipent généralement de nouvelles dépréciations d'actifs dans les comptes du quatrième trimestre des banques, tablent sur un coût total pour l'industrie financière de 400 millions de dollars (selon Deutsche Bank) à 500 millions de dollars (selon Royal Bank of Scotland).
Or, souligne Jan Hatzius, chef économiste de Goldman Sachs, l'impact indirect de ces pertes sur le reste de l'économie pourrait être nettement amplifié. Selon ses calculs, une perte d'un dollars sur les crédits hypothécaires dans les comptes des établissements financiers se traduit par un diminution de plus 10 dollars de production de nouveaux crédits. Selon Jan Hatzius, en se plaçant dans une attitude "conservatrice", et si on estime que les banques ont d'ores et déjà enregistré pour 200 milliards de dollars de perte, l'impact en terme de baisse des crédits futurs serait donc de 2000 milliards.
latribune.fr
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16/11/2007 15:10
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batcha
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De denissto (don quichotte) Boursomarquer denissto Ignorer denissto Recommander ce message 17
vers un yalta financier? 11:04 16/11/07
la refonte du système monétaire international ne se fera peut etre pas par la force comme le préconisait en dernier ressort David rockfeller, l'enchainement, de la crise financiere va peut etre imposer ce nouveau Yalta version économique au monde de la finance, il ne sert a rien de regarder les fondamentaux des bancaires de façon classique, car le problème ne provient des liquidités mais de son flux. que le yen par exemple casse le support des 109, durant trois jours et les marchés seront de nouveau asphixiés.............................cette analyse du problème, de Paul fabra m'a semblé assez intéréssente pour la poser sur le forum.
bonne lecture denissto
lien de cet article:http://www.lesechos.fr/info/analyses/4649164.htm
Du fait d'une crise bancaire - car c'est bien de cela qu'il s'agit - sans précédent depuis les années 1930, l'Occident dans son ensemble se verra-t-il contraint à une sorte de Yalta financier ? Les pays émergents d'Asie disposent, en masse, de la manne dont les places de New York et de Londres, de Francfort et de Paris ont un besoin vital et urgent : des liquidités. Or celles qu'un Bernanke est capable de créer ex nihilo seront de plus en plus inopérantes. Le président de la Fed n'a qu'un seul moyen expédient à sa disposition : rétablir la circulation du crédit en prenant à guichet ouvert du papier dit commercial (émis par des « véhicules structurés », c'est tout dire !) à un cours notoirement surévalué. Mais chaque nouveau « geste » de la Fed mine un peu plus la confiance. Alan Greenspan en a épuisé, pour un certain temps encore, le capital ! Les marchés savent bien que dans un tel climat, toute diminution des taux d'intérêt n'est que la manifestation extérieure (en soi sans importance et sans effet) d'une vaste opération de complaisance. La banque centrale, c'est-à-dire la puissance publique, ramasse à la pelle, en les rachetant aux banques à leur prix nominal ou presque, des actifs financiers dont plus personne ne veut.
Monde de la finance et du business, hommes politiques, tous attendent sans le dire une relance à la mesure des risques pris et non assumés. D'où pourrait-elle venir ? Dans le courant de cette année s'est produit un événement inouï. La Banque de Chine s'est dédoublée. Cette extraordinaire machine, au service (par force) du « système dollar » et qui transforme automatiquement les énormes excédents commerciaux chinois en « liquidités », est désormais flanquée d'un fonds d'investissement. La finalité de ce nouveau fonds « souverain » (d'autres Etats en ont déjà un : outre la Norvège, plusieurs émirats arabes) : placer une partie des réserves colossales et rapidement croissantes de la Banque de Chine dans des entreprises du monde entier, industrielles, agricoles et financières.
Cette initiative a d'abord fait peur. Qui jurerait que l'idée de l'encourager, avec toutes les précautions de pure forme que l'on voudra, n'est pas en train de germer dans les milieux dirigeants d'Amérique et d'Europe occidentale ? Politique-fiction ? L'économie financière repose sur des fictions autrement plus incroyables.
Par construction, nos banques sont assises sur une base en capital extrêmement réduite, alors que toutes les voix professionnelles et officielles proclament le contraire. Au coeur de la crise en cours (1), on trouve la pratique de la titrisation. Il s'agit de la technique par excellence du « capitalisme sans capital » (moins le capital est « dilué » et plus les actionnaires - ou plus souvent les managers ! - bénéficient de l'effet de levier susceptible de gonfler les profits). La titrisation permet aux banques de revendre les créances qu'elles détiennent sur leurs clients emprunteurs et par là de leur « refiler » une bonne partie des risques encourus. Or la pratique universelle est désormais de calculer le montant des fonds propres nécessaires non plus en fonction de l'activité mais en fonction du risque tel qu'il est évalué par les « modèles ». Ô stupeur ! Le montant des pertes induites par la réalisation effective du risque se révèle très supérieur à l'évaluation abstraite de ce dernier. En août, on estimait les pertes à 100 milliards ; on parle maintenant de 400. Certains multiplient déjà ce dernier chiffre par 3 et plus. La base en capital du système bancaire apparaît soudain très insuffisante.
Que ce soit la faillite des emprunteurs les plus modestes qui ait mis le feu aux poudres n'est pas une circonstance épisodique. De tout temps, il était admis que les crédits ne sont pas fongibles. On croit pouvoir en faire des « paquets » impunément offerts à la vente au nom d'une vision statistique du risque. Mais l'assimilation avec l'assurance est trompeuse. La dissémination des risques est porteuse de contagion. Résultat : la suspicion a envahi tous les compartiments des marchés. Jean Peyrelevade a osé vendre la mèche il y a quelques jours à l'occasion d'un dîner-débat organisé par la Société d'économie politique : « Je préférais le système où les banques se portaient garantes sur leur propre capital des risques qu'elles prenaient. » Avis sacrilège pour tous ses confrères. Par-delà l'aspect rationnel du propos, c'est pourtant leur honneur professionnel qui est en jeu !
Les modèles à caractère prévisionnel entretiennent une autre illusion concernant la « liquidité » des marchés. Ils tiennent pour acquis qu'il y aura toujours un acheteur ou un vendeur pour n'importe quelle catégorie d'instruments (dette) financiers. Et cela à cause de l'étendue et de la « profondeur » des marchés mondialisés. Mais, planétaire ou réduit à la place du village, le marché dépend toujours du comportement (et de l'humeur) de chacun de ses participants. Les réflexes grégaires en font partie. Le phénomène principal est le caractère discontinu de la fluidité des transactions financières.
Du jour au lendemain, on passe d'une situation où tout baigne dans l'huile à une autre où le système est bloqué. Les banques en étaient arrivées à considérer comme normal que le taux auquel elles se prêtent mutuellement des fonds disponibles coïncide avec le taux auquel la banque centrale alimente le marché. En clair, cela signifie, pour reprendre le vocabulaire consacré, que le marché est en permanence « dans » la banque (d'émission). Autrement dit, qu'il ne s'équilibre jamais lui-même. De cette symbiose incestueuse (selon un banquier célèbre), on est passé à une autre pseudo-égalisation. L'un dans l'autre, il n'en coûte rien à une banque de se « refinancer » sur le marché interbancaire. On passe tour à tour d'une position d'emprunteur à une position de prêteur.
Ainsi, dans tous les modèles, le coût de « refinancement » encore dénommé « coût de la liquidité » était jusqu'à hier compté pour 0 ! Depuis trois mois, il est monté en Amérique du Nord et en Europe de 50 points de base (50 fois 0,01 %) au-dessus de celui de la BCE (ou de la Fed). Cela veut dire que l'accès au marché est fermé. Les banques ne peuvent tout simplement plus se procurer des ressources à très court terme à volonté. Cela est aujourd'hui synonyme d'asphyxie.
Comment faire fonctionner sans à-coups de plus en plus graves une économie dite de marché où les entreprises comptent sur le contribuable pour financer une partie du coût du travail (cela est vrai aussi dans les pays anglo-saxons pour les bas salaires) et où les banques ne sont individuellement responsables ni du risque de crédit ni - ô comble ! - de leur « liquidité » ?
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De C8167978 (Bob) Boursomarquer C8167978 Ignorer C8167978 Recommander ce message 17
Nouvelle estimation de Goldman 13:34 16/11/07
sur le cout de la crise du subprime pour l'economie mondiale :
2 000 milliards de $
Qu'est ce qui vous disait BOB..... Alors que je passais pour un fou
et ce n'est pas fini..
Meerci pour les recos, ça fait toujours plaisir et fait voir qu'on est lu .
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Les résultats de la banque franco-belge Dexia ont été plombés au troisième trimestre par les turbulences des marchés financiers mondiaux, ce qui a fait plonger le cours de l'action vendredi malgré des propos rassurants sur l'exposition du groupe aux risques de crédit.
Concernant son exposition aux "subprimes" (les prêts hypothécaires à risque à l'origine de la crise aux Etats-Unis), Dexia "est et reste bien protégée et aucune perte économique significative n'est attendue à ce titre", a assuré le patron du groupe, Axel Miller, lors d'une conférence téléphonique.
Entre juillet et fin septembre, le bénéfice net a plongé de 28,3% à 439 millions d'euros, dépassant les attentes des analystes interrogés par l'agence d'informations financières Thomson Financial.
Le recul du bénéfice était anticipé après l'annonce début novembre d'une lourde perte trimestrielle par la filiale américaine FSA, active dans le rehaussement de crédits (garantie en cas de défaut de l'emprunteur) et considérée comme le facteur d'exposition majeur de Dexia à la crise du subprime.
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37 ! va falloir faire un sommaire :)
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philippe54
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FRANCFORT (Reuters) - IKB, plombée cet été par la crise américaine du "subprime" et sauvée de la faillite
par une action concertée des grandes banques allemandes, pourrait subir des pertes supplémentaires et se
trouver dans le besoin de solliciter de nouvelles liquidités, confient à Reuters des sources proches du dossier.
Vers 13h55 GMT, l'action IKB efface 5,03% à 12,45 euros à la Bourse de Francfort.
Selon les sources, les pertes de l'établissement pourraient dépasser le montant de 3,5 milliards d'euros
annoncé initialement.
La question est désormais de savoir dans quelle proportion IKB a été touchée et si l'ensemble du secteur
bancaire allemand est réellement menacé par l'ampleur de la crise du "subprime" et de ses répercussions sur le
marché du crédit.
Jochen Sanio, le patron de la Bafin, l'autorité de régulation bancaire du pays, a récemment prévenu que
l'Allemagne risquait de connaître sa plus grave crise bancaire depuis 75 ans.
De son côté, Josef Ackermann, le président du directoire de la Deutsche Bank, a décrit les tourmentes
actuelles comme les pires de ses 30 années de carrière.
Rhineland, le conduit offshore impliqué dans les investissements d'IKB sur le "subprime", est désormais piloté
par KfW, la banque publique qui a assuré la remise à flot d'IKB. Des pertes supplémentaires sur ce conduit
pourraient donc devoir être réglées par le contribuable allemand.
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philippe54
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Membre depuis: 08/9/2007
16/11/07 17:05 Le CAC40 tutoie 5500: qu'est-ce qui se trame sur banques US?
(Cercle Finance) - La lourdeur des places boursières (-1% en moyenne) n'est pas très surprenante dans le climat actuel d'incertitude sur la croissance US et la santé des établissements de crédit américains.
Des craintes alimentées par les commentaires très alarmistes de Mellon Bank (qui compare la crise de l'immobilier actuelle à 1929)... ou par la FED qui injecte 47,25Mds$ de liquidités jeudi, 3 fois le montant moyen pour ce genre d'opération: qui a eu besoin d'autant d'argent dans l'urgence et pourquoi ?
Les chiffres publiés aujourd'hui ne détendent pas l'atmosphère puisque la production industrielle aux USA en octobre recul de -0,5% (au lieu de +0,1% anticipé), d'autre part, la balance des capitaux n'enregistre aucune embellie après les -150Mds$ du mois d'août (chiffres officiels publiés par cle département du Trésor).
Un rééquilibrage était attendu (+60Mds$) mais les étrangers continuent de déserter les actifs libellés en Dollar: le mois de septembre se solde par 1 4,7Mds$ de sorties de capitaux supplémentaires... et la Chine a réduit de 4Mds$ son expositions sur les T-Bonds US.
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Dernier Message: 09/Nov/2008 19h02
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La crise du crédit plus grave que LTCM 17:33 09/11/07
La crise du crédit plus grave que LTCM - Malvey (Lehman)
NEW YORK, 9 novembre (Reuters) - La crise du crédit aux Etats-Unis est désormais plus grave que la crise de confiance provoquée en 1998 par la faillite du fonds Long Term Capital Management (LTCM) et les risques de récession augmentent, a jugé vendredi Jack Malvey, le responsable de la stratégie de taux fixes de Lehman Brothers.
En 1998, la détérioration de la confiance sur les marchés après la chute de LTCM avait contraint la Réserve fédérale américaine à renflouer le gestionnaire de fonds spéculatif pour éviter une crise systémique.
"Il s'agit de la correction la plus sévère observée dans la finance structurée", a dit Malvey lors d'un entretien à Reuters.
"Elle est désormais plus grave que Long Term Capital Management.
Elle est tellement diffuse, tellement interdépendante, et les relations entre les différentes entités ne sont pas si évidentes que cela. C'est une leçon douloureuse pour l'ingénierie financière."
Lehman estime désormais à 30% la probabilité d'une récession aux Etats-Unis l'an prochain mais les risques peuvent encore augmenter, a-t-il poursuivi.
"Il y un important déni du risque de récession sur le marché", a-t-il jugé. "Nous verrons, au cours des trois à six prochains trimestres, si nous nous approchons de la récession, voire si nous franchissons la limite de la récession."
La chute de fonds de Bear Stearns en juillet a conduit à une vague massive de dépréciations d'actifs dans le secteur bancaire, qui ont surpris y compris les plus expérimentés des analystes spécialisés.
"Cette sorte de cascade d'annonces de dépréciations est quelque chose qu'on n'a pas vu depuis bien longtemps dans les services financiers, pas depuis la crise des S&L", les caisses d'épargne américaines, dans les années 1980, a ajouté Malve