ADVFN ADVFN

Hot Features

Registration Strip Icon for discussion Inscrivez-vous pour interagir sur nos forums actifs pour discuter avec des investisseurs aux idées similaires.

Les Actions Européennes Baisse face aux Risques au Moyen-Orient ; Les Banques Centrales en Ligne de Mire

Fiona Craig
19 Juin 2025 11:20AM

Les actions européennes ont chuté jeudi, les inquiétudes quant à une intervention des États-Unis au Moyen-Orient maintenant les investisseurs sur la défensive, alors que plusieurs décisions de banques centrales sont attendues.

À 07h15 GMT, l’indice DAX allemand a baissé de 0,7 %, le CAC 40 français de 0,7 %, et le FTSE 100 britannique de 0,4 %.

Les États-Unis vont-ils intervenir dans le conflit Israël-Iran ?

Israël et l’Iran ont poursuivi leurs échanges de frappes aériennes jeudi, mais ce sont les spéculations sur une possible implication militaire des États-Unis dans l’attaque des infrastructures nucléaires et de missiles iraniennes qui inquiètent les marchés, menaçant d’étendre le conflit régional.

Le président américain Donald Trump a alimenté ces rumeurs mercredi en déclarant : « Je pourrais le faire. Je pourrais ne pas le faire. Personne ne sait ce que je vais faire », lorsqu’on lui a demandé s’il avait pris une décision sur une éventuelle intervention.

Il a ajouté : « Je peux vous dire ceci : l’Iran a de gros problèmes, et ils veulent négocier ».

Bloomberg a rapporté jeudi que des responsables américains se préparent à une frappe potentielle contre l’Iran dès ce week-end, bien que la situation reste floue.

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a rejeté mercredi l’appel de Trump à la reddition, lors de sa première apparition depuis vendredi.
“Toute intervention militaire des États-Unis entraînera sans aucun doute des dégâts irréparables”, a-t-il déclaré dans un discours télévisé. “La nation iranienne ne se rendra pas.”

L’Iran nie vouloir se doter de l’arme nucléaire et affirme que son programme est exclusivement pacifique. L’AIEA a toutefois annoncé la semaine dernière que Téhéran avait violé ses obligations de non-prolifération pour la première fois en 20 ans.

La Fed reste prudente ; place aux banques centrales européennes

La Réserve fédérale a maintenu ses taux directeurs entre 4,25 % et 4,5 % comme prévu. Le président Jerome Powell a répété une position prudente sur d’éventuelles baisses de taux, soulignant le risque d’inflation accrue lié aux droits de douane proposés par Trump.

Il a confirmé deux réductions possibles en 2025, mais a revu à la baisse les perspectives pour 2026.

Les marchés américains sont fermés jeudi en raison de la fête de Juneteenth, tandis que l’attention se tourne vers l’Europe avec des annonces attendues de la part de la Norvège, de la Suisse et du Royaume-Uni.

La Banque d’Angleterre devrait maintenir ses taux inchangés, mais les investisseurs surveilleront le détail du vote et toute indication sur les futures baisses. La majorité des analystes anticipent un assouplissement en août.

La Banque nationale suisse pourrait abaisser ses taux, peut-être même en territoire négatif, tandis que la Norges Bank norvégienne devrait rester sur sa position actuelle.

Vodafone change de directeur financier

Peu de données économiques sont attendues en Europe ce jour, et les résultats d’entreprises se font rares.

Vodafone a annoncé que Pilar López, de Microsoft, deviendra directrice financière à compter du 1er octobre, succédant à Luka Mucic.

Le groupe Frasers a déclaré qu’il ne ferait pas d’offre pour le détaillant britannique de cosmétiques Revolution Beauty.

Le pétrole grimpe avec les tensions

Les prix du pétrole ont augmenté jeudi, alors que les traders évaluent un éventuel engagement militaire des États-Unis dans le conflit Israël-Iran.

À 03h15 ET, les contrats à terme sur le Brent ont gagné 1 % à 77,47 $ le baril, tandis que le WTI américain a progressé de 1,1 % à 74,31 $.

Une implication directe des États-Unis élargirait le conflit et exposerait davantage les infrastructures énergétiques de la région.

Goldman Sachs estime qu’une prime de risque géopolitique d’environ 10 $ le baril est justifiée, en raison de la baisse des exportations iraniennes et du risque accru de perturbations, qui pourraient faire passer le Brent au-dessus de 90 $.