PARIS (Agefi-Dow Jones)--Les marchés d'actions européens se
retournent à la mi-séance, des propos tenus par le président de la
Réserve fédérale (Fed) de Saint Louis, James Bullard, ayant
refroidi les attentes portant sur une baisse marquée des taux
d'intérêt américains à la fin juillet.
Vers 13h30, l'indice Stoxx Europe 600 perdait 0,1%, à 386,49
points. A Paris, le CAC 40 était stable et le SBF 120 montait de
0,1%. A Londres, le FTSE 100 reculait de 0,1% tout comme le DAX 30
à Francfort. En Espagne, l'IBEX 35 abandonnait 0,7% et le FTSE MIb
en Italie reculait de 1,7%.
A Wall Street, les indices sont attendus en légère hausse. Vers
13h20, le contrat à terme sur le Dow Jones prenait 0,2%, tandis que
celui sur le S&P 500 gagnait 0,1%. Le contrat sur le Nasdaq 100
s'adjugeait 0,1% également.
Dans un un entretien accordé au Wall Street Journal, James Bullard
a déclaré qu'il ne jugeait pas nécessaire une réduction des taux de
plus de 25 points de base au cours de la réunion de la banque
centrale américaine prévue les 30 et 31 juillet. "Je suppose que
j'écouterais ce genre d'arguments, mais je ne pense pas que la
situation actuelle justifie une mesure aussi importante", a affirmé
le banquier central.
Avant la publication de cet entretien, les marchés européens
évoluaient en nette hausse, dans le sillage des Bourses américaines
et asiatiques, qui avaient terminé dans le vert à la suite des
propos jugés accommodants du président de la Fed de New York, John
Williams. "Lorsque vous avez peu d'outils de relance à votre
disposition, il vaut mieux agir rapidement au premier signe de
difficulté économique", a déclaré John Williams jeudi soir.
Les investisseurs ont estimé que ces déclarations avaient renforcé
la probabilité d'une baisse sensible du loyer de l'argent à la fin
du mois aux Etats-Unis. Ces propos ont toutefois été tempérés par
un porte-parole de la Fed de New York, qui a souligné que le
discours de John Williams était "académique" et ne présageait pas
les éventuelles décisions de la Fed à la fin du mois.
SUR LES AUTRES MARCHES :
-Le rendement de l'obligation du Trésor américain à dix ans monte à
2,043%, contre 2,024% jeudi soir. Le rendement du Bund allemand à
dix ans s'inscrit à -0,325%, contre -0,306% jeudi.
-L'euro perd 0,4% face au billet vert, à 1,1238 dollar.
-Les cours du pétrole se reprennent. Le contrat de septembre sur le
Brent de la mer du Nord gagne 98 cents, à 62,91 dollars le baril,
tandis que celui d'août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex
prend 73 cents, à 56,03 dollars le baril.
VALEURS SUIVIES EN FRANCE ET A L'ETRANGER :
-L'équipementier automobile Plastic Omnium (+13,1%) a publié des
résultats semestriels et de perspectives jugés rassurants,
entraînant Faurecia (+4,3%) et Valeo (+4,2%) dans son sillage.
-Gecina (+4,6%) a annoncé des résultats semestriels meilleurs
qu'attendu, assortis d'un relèvement de ses perspectives pour
2019.
-Sartorius Stedim Biotech (+5,7%) a relevé ses projections de
chiffre d'affaires, tablant désormais pour l'ensemble de l'année
sur une augmentation de ses ventes comprise entre 12% et 16% contre
une hausse de 7% à 11% attendue précédemment. Sur le premier
semestre, le fournisseur d'équipements pour l'industrie
pharmaceutique a vu son chiffre d'affaires croître de 21,1% en
données publiées et de 19% à taux de change constants.
-Publicis (-8,9%) accuse la plus forte baisse de l'indice SBF 120
après que le groupe publicitaire a réduit jeudi son objectif de
chiffre d'affaires pour l'année en cours.
-Le brasseur belge Anheuser-Busch InBev (+4,7%) a annoncé la
cession de sa filiale australienne au japonais Asahi pour 11,3
milliards de dollars. Cette opération permettra à AB InBev de
réduire sa dette de 98 milliards à 87 milliards de dollars et de se
positionner pour réaliser d'autres transactions, estime l'analyste
de Jefferies, Edward Mundy.
-A Wall Street, Microsoft (+3% dans les échanges d'avant
l'ouverture) a dégagé un chiffre d'affaires record au cours du
quatrième trimestre de son exercice décalé, tiré par la croissance
de son activité d'informatique dématérialisée. Boeing (+1,7%) a
annoncé jeudi qu'il passerait une charge de près de 5 milliards de
dollars afin d'indemniser ses clients pénalisés par l'interdiction
de vol qui frappe le 737 MAX.
-Alice Doré, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 90; adore@agefi.fr
ed: ECH - LBO
Agefi-Dow Jones The financial newswire
(END) Dow Jones Newswires
July 19, 2019 07:34 ET (11:34 GMT)
Copyright (c) 2019 L'AGEFI SA
FTSE 100 (FTSE:UKX)
Graphique Historique de l'Index
De Mar 2024 à Avr 2024
FTSE 100 (FTSE:UKX)
Graphique Historique de l'Index
De Avr 2023 à Avr 2024