Les actions devraient ouvrir en baisse, les rendements obligataires et le pétrole bondissent





Eurostoxx 50 4.302,14 points +0,70%
CAC 40 7.201,64 points +0,82%
DAX 40 15.933,72 points +0,32%
FTSE 100 7.611,23 points +0,91%
SMI 12.633,21 points +0,86%
AEX 781,32 points -0,28%
BEL 20 4.249,63 points +0,09%
IBEX 35 8.838,70 points +0,36%

DJIA 35.911,81 points -0,56% (cours de clôture du 14 janvier)
Nasdaq 14.893,75 points +0,59% (cours de clôture du 14 janvier)
S&P 500 4.662,85 points +0,08% (cours de clôture du 14 janvier)

Nikkei 225 28.257,25 points -0,27%

Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,1400 -0,07%
EUR/JPY 130,85 +0,06%
USD/JPY 114,79 +0,14%



A SUIVRE EN FRANCE



François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, s'exprimera mardi à 18h00 dans le cadre d'une conférence-débat à l'Université Paris Dauphine-PSL.



Lundi soir, les agences de notation S&P Global Ratings et Moody's ont annoncé avoir placé leurs notes de crédit pour Electricité de France (EDF) sous surveillance avec implications négatives. Ces décisions font suite à l'avertissement sur résultats lancé jeudi soir par le groupe en raison de l'arrêt prolongé de plusieurs réacteurs nucléaires et du bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement français sur les prix de l'électricité.





ACTIONS



Les principaux indices boursiers européens devraient ouvrir en baisse mardi, pénalisés par une nouvelle hausse des rendements des obligations du Trésor américain alors que les investisseurs restent concentrés sur la perspective d'un resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) américaine.



Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 29 points, soit 0,4%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 se repliait de 46 points, ou 0,3%, et celui sur le FTSE 100 cédait 15 points, soit 0,2%.



Les opérateurs se préparent également à une semaine chargée en termes de résultats d'entreprises aux Etats-Unis. La banque Goldman Sachs publie ses comptes du quatrième trimestre mardi. Elle sera suivie par Bank of America et Morgan Stanley mercredi. Plusieurs autres grandes noms de la cote aux Etats-Unis et en Europe, dont ASML, Burberry, Richemont et Procter & Gamble, dévoileront également leurs chiffres trimestriels cette semaine.



"L'une de nos principales projections pour 2022 est que les banques vont surprendre à la hausse", indique Lale Akoner, stratégiste de marché chez BNY Mellon Investment Management. Globalement, "les salaires augmentent, les coûts de l'énergie restent très élevés et l'inflation va dont peser sur les marges. Cela se ressentira certainement sur les résultats en 2022", ajoute-t-elle. "Les grandes capitalisations résistent généralement mieux à cette situation que les petites capitalisations", précise la stratégiste.



En Europe, les investisseurs surveilleront mardi l'indicateur avancé ZEW en Allemagne, ainsi que les immatriculations de voitures neuves dans l'Union européenne (UE) en décembre.



Les échanges reprendront à Wall Street pour la première séance de la semaine, après un week-end prolongé aux Etats-Unis.



En Asie, les principaux indices affichent une performance constrastée mardi. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 0,5% en fin de séance, tandis que l'indice Shanghai Composite gagnait 0,6%. L'indice Nikkei a clôturé en baisse de 0,3% après que la Banque du Japon a relevé ses prévisions d'inflation mais laissé sa politique monétaire inchangée.



La BOJ a légèrement relevé ses prévisions d'inflation mardi face aux difficultés mondiales d'approvisionnement, mais elle a prévenu ne pas s'attendre à atteindre son objectif d'inflation avant au moins deux ans. Parallèlement, la banque centrale japonaise a laissé sa politique monétaire ultra-accommodante inchangée.



La banque centrale a maintenu le taux des dépôts à court terme à -0,1% et l'objectif de rendement des obligations d'Etat japonaises à dix ans autour de zéro.



Dans son rapport trimestriel sur les perspectives économiques, la BOJ prévoit une inflation de 1,1% pour l'exercice qui s'achèvera en mars 2023 et le suivant. Elle anticipait précédemment des hausses respectives de 0,9% et 1% pour ces deux exercices. Lors de l'exercice en cours, qui s'achèvera fin mars 2022, la banque centrale prévoit une inflation nulle.






OBLIGATIONS



Les rendements des obligations du Trésor américain augmentent fortement mardi matin. A 7h35, le taux du bon du Trésor de référence à dix ans s'inscrivait à 1,847%, à comparer à 1,792% vendredi soir. Les marchés obligataires américains étaient fermés lundi, en raison d'un jour férié aux Etats-Unis.





CHANGES



L'euro accuse un léger repli face au dollar mais progresse face au yen mardi, après que la Banque du Japon a laissé sa politique monétaire ultra-accommodante inchangée, en soulignant que les risques entourant les prix étaient globalement équilibrés. Ces annonces ont conforté les prévisions selon lesquelles la BOJ devrait mettre bien plus longtemps que d'autres banques centrales, dont la Réserve fédérale (Fed) américaine, à resserrer sa politique monétaire.



Dans les jours qui viennent, les indicateurs économiques publiés aux Etats-Unis seront attentivement suivis, les investisseurs cherchant à évaluer le rythme auquel la Fed relèvera ses taux d'intérêt.






PETROLE



Les contrats pétroliers progressent mardi matin, soutenus par des signes de tensions sur le marché. Le contrat de référence sur le Brent de mer du Nord évolue ainsi à ses plus hauts niveaux depuis 2014.



Selon des informations de presse, les rebelles yéménites soutenus par l'Iran ont lancé des attaques de drones contre l'aéroport international de Sanaa, la capitale du Yemen, et les installations de stockage du groupe pétrolier national Adnoc, indique ANZ. "Cette attaque survient alors que l'Iran négocie avec les dirigeants du monde entier pour tenter de rétablir l'accord nucléaire de 2015 conclu par Téhéran", souligne la banque.



Par ailleurs, le marché ne semble pas trop s'inquiéter des répercussions de l'épidémie de Covid-19 en Chine sur la demande de pétrole, ajoute ANZ.



Selon Goldman Sachs, "de robustes fondamentaux ont permis de surmonter l'effondrement des prix du pétrole l'année dernière, tandis que le marché reste étonnamment en situation de déficit important, l'impact du variant Omicron sur la demande étant jusqu'à présent plus faible" que prévu.



L'absence de progrès dans les négociations sur le nucléaire iranien pourrait signifier que la montée en puissance de la production pétrolière dans le pays sera plus lente que prévu, ajoute la banque, ce qui pourrait "amener les stocks de l'OCDE à leur plus bas niveau depuis 2000".



A 7h25, le contrat de mars sur le Brent gagnait 1,33 dollar, soit 1,5%, à 87,81 dollars le baril. Le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 1,65 dollar, soit 1,7%, à 85,47 dollars le baril.





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(END) Dow Jones Newswires



January 18, 2022 01:40 ET (06:40 GMT)




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