Les marchés devraient faire preuve de prudence avant la décision de
la Fed
Eurostoxx 50 3.303,56 points +0,02%
CAC 40 4.928,94 points -0,22%
DAX 30 12.835,28 points -0,03%
FTSE 100 6.129,26 points +0,40%
SMI 10.277,20 points +0,05%
AEX 566,33 points +0,35%
BEL 20 3.436,70 points +0,86%
IBEX 35 7.246,40 points +1,06%
DJIA 26.379,28 points -0,77%
Nasdaq 10.402,09 points -1,27%
S&P 500 3.218,44 points -0,65%
Nikkei 225 22.372,80 points -1,26% (cours à 07h25)
Cours de change à 07h20
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1731 +0,13%
EUR/JPY 123,23 +0,09%
USD/JPY 105,07 -0,02%
A SUIVRE EN FRANCE
La saison des résultats bat son plein mercredi, avec les
publications de Sanofi, Schneider Electric, Solvay, Suez,
Teleperformance, URW, Klépierre, TF1, Bic, Spie, Aperam, Nexans,
CGG, Eurazeo, Sopra Steria, Euronext, Française des Jeux, Tarkett,
Vallourec, Coface, Fnac Darty, Elis, Eramet et GTT.
Mardi soir, Carrefour a annoncé avoir rehaussé à 3 milliards
d'euros le montant de son plan d'économies à horizon fin 2020,
après avoir enregistré des résultats supérieurs aux attentes des
analystes au titre du premier semestre, marqué par la crise
sanitaire du coronavirus.
Kering a publié des résultats en baisse au premier semestre mais sa
marge opérationnelle s'est maintenue à un niveau confortable,
soutenue par sa marque phare Gucci.
Capgemini a publié mardi des résultats préliminaires pour le
premier semestre montrant une bonne résistance de ses activités
face à la crise provoquée par la pandémie de Covid-19. En amont de
la publication des résultats définitifs du groupe attendue le 3
septembre prochain, le groupe a fait état d'une marge
opérationnelle en hausse de 2% sur la période, à 817 millions
d'euros, représentant 10,8% du chiffre d'affaires, contre 11,4% un
an plus tôt.
Bouygues proposera le versement d'un dividende ramené à 1,70 euro
par action au titre de l'exercice 2019, en raison des répercussions
de la crise sanitaire sur ses activités.
Nexity a fait état d'une baisse marquée de ses résultats au premier
semestre, son activité ayant été fortement pénalisée par la crise
sanitaire du Covid-19, mais le groupe anticipe une "nette
amélioration" au second semestre.
Le groupe de certification et de contrôle de la qualité Bureau
Veritas s'attend à une baisse de ses revenus et de ses marges sur
l'ensemble de l'année 2020, après avoir été pénalisé par la crise
sanitaire au premier semestre dans certaines de ses activités. Le
groupe avait précédemment renoncé à ses objectifs financiers pour
2020 et à son dividende au titre de 2019.
Alten a indiqué que le recul organique de son activité devrait être
de l'ordre de 12% sur l'année 2020, le groupe d'ingénierie et de
conseil en technologies étant affecté par les répercussions
économiques de la crise sanitaire. "Le rebond de l'activité à
partir du point bas de juin 2020 sera très progressif", a averti
Alten mardi dans un communiqué, ajoutant toutefois que la "courbe
de l'activité devrait croître à nouveau au dernier trimestre".
ACTIONS
Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse
mercredi, les investisseurs restant préoccupés par les perspectives
de l'économie mondiale face à la recrudescence des nouveaux cas de
contamination par le coronavirus dans de nombreux pays. La prudence
reste par ailleurs de mise avant la décision de politique monétaire
de la Réserve fédérale (Fed), attendue à 20h00, et alors que se
poursuivent les négociations au Congrès sur un nouveau plan de
relance de l'économie américaine.
A 7h25, le contrat à terme sur le CAC 40 abandonnait 22 points,
soit 0,4%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur
le DAX 30 cédait 74 points, soit 0,6%, et celui sur le FTSE 100
perdait 29 points, soit 0,5%.
La Fed ne devrait pas modifier sa politique monétaire à l'issue de
sa réunion, qui a débuté mardi. Cependant, son président, Jerome
Powell, devrait déclarer que la banque centrale américaine se tient
prête à adopter des mesures supplémentaires pour soutenir
l'économie et maintenir des conditions financières
accommodantes.
La Fed a annoncé mardi la prolongation jusqu'à la fin de l'année de
sept de ses programmes de prêts d'urgence destinés à soutenir
l'économie face aux conséquences de l'épidémie de coronavirus.
Cette prolongation devrait renforcer la confiance des marchés qui
se remettent de la panique induite par le Covid-19, en grande
partie grâce aux mesures de soutien de Fed, explique Thomas Kee,
directeur général de Stock Traders Daily, dans une note.
Au Congrès, les sénateurs républicains sont divisés sur le projet
de relance présenté par leur parti, certains refusant de ratifier
des mesures de soutien demandant un effort financier aussi
considérable à l'Etat fédéral.
Les républicains ont proposé un nouveau programme de dépenses
destiné à atténuer les conséquences économiques de la crise
sanitaire, dont le motant total est estimé à 1.000 milliards de
dollars. Selon ce projet présenté lundi, le montant des allocations
chômage fédérales serait abaissé à 200 dollars par semaine jusqu'à
la fin septembre, puis les allocations fédérales et celles des
différents Etats seraient cumulées pour indemniser les chômeurs à
hauteur de 70% du salaire perçu auparavant. Les démocrates, de leur
côté, proposent de prolonger jusqu'au mois de janvier l'actuelle
allocation chômage fédérale de 600 dollars par semaine, qui
arrivera à son terme le 31 juillet.
Mardi soir, Wall Street a clôturé dans le rouge. L'indice Dow Jones
(DJIA) a cédé 0,8%, à 26.379,28 points, et l'indice élargi S&P
500 a reculé de 0,7%, à 3.218,44 points. Le Nasdaq Composite a fini
en baisse de 1,3%, à 10.402,09 points.
En Asie, les marchés d'actions présentent un tableau contrasté
mercredi. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo cédait 1,2% en fin
de séance, tandis que le Hang Seng reculait de 0,04% à Hong Kong.
De son côté, le Shanghai Composite prenait 1,2%.
OBLIGATIONS
Les rendements des emprunts du Trésor américain ont reculé mardi,
après la publication de statistiques économiques mitigées et de
nouveaux signes indiquant que les responsables politiques
américains ont du mal à s'entendre sur la réponse à apporter face
aux dégâts économiques provoqué par la pandémie de coronavirus.
Le rendement du bon du Trésor de référence à dix ans s'est replié à
0,581%, d'après Tradeweb, contre 0,609% lundi. Le rendement du
titre à 30 ans a reculé à 1,223%, contre 1,252%.
CHANGES
L'euro reprend des couleurs mercredi face au dollar, qui devrait
réaliser son pire mois depuis dix ans, indique Nigel Green,
directeur général de deVere.
"Compte tenu de la poursuite de la propagation du coronavirus aux
Etats-Unis, qui menace la reprise économique, et de l'accord sur le
fonds de relance de l'Union européenne, il est probable que le
dollar subisse des pressions considérables pendant encore un
certain temps", souligne Nigel Green, en notant toutefois qu'un
nombre croissant de Britanniques, inquiets des répercussions d'un
Brexit dur, achètent le dollar.
La décision de politique monétaire de la Fed sera essentielle pour
le dollar. Les analystes de Bank of America estiment que toute
indication de la banque centrale sur sa politique à l'avenir fera
baisser le billet vert.
Si la Fed évoque de nouvelles mesures de soutien à l'économie, si
nécessaire, elle "renforcera la conviction répandue" parmi les
participants du marché qu'elle est prête à ajuster sa politique
monétaire pour soutenir les prix des actifs en cas de repli des
marchés, ce qui pèse sur le dollar depuis la fin mars.
L'euro, lui, devrait effacer ses gains récents face au dollar car
la pandémie de coronavirus devrait entraîner un mouvement de fuite
vers la sécurité, estiment les analystes de BofA. La banque
anticipe un repli de l'euro vers 1,08 dollar d'ici à la fin de
l'année, contre 1,1731 mercredi matin.
PETROLE
Les cours pétroliers évoluent peu mercredi matin, après que
l'association professionnelle American Petroleum Institute a fait
état d'une baisse de 6,8 millions de barils des stocks de brut aux
Etats-Unis la semaine dernière.
Ces données devraient temporairement apaiser certaines inquiétudes
concernant la faiblesse de la demande et être suffisantes pour
tenir à distance les investisseurs misant sur une baisse des cours
pétroliers, selon AxiCorp.
Les chiffres de l'API ont été publiés avant les données officielles
de département américain de l'Energie mercredi. D'après les
prévisions des analystes recueillies par le Wall Street Journal, le
rapport du département de l'Energie devrait faire état d'une
diminution de 600.000 barils des stocks de brut outre-Atlantique la
semaine dernière par rapport à la semaine précédente, tandis que
les stocks d'essence devraient baisser de 1,4 million de
barils.
A 7h15, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord cédait
2 cents, à 43,20 dollars le baril, tandis que le contrat de même
échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 8
cents, à 40,96 dollars le baril.
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July 29, 2020 01:28 ET (05:28 GMT)
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