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Plusieurs banques britanniques devront restructurer leurs activités et trouver des capitaux propres supplémentaires dans les prochaines années afin de se conformer à la nouvelle réglementation, plus stricte, de la Banque d'Angleterre.

Les grands établissements bancaires britanniques devront séparer leurs activités de banque de détail de celles de banque d'investissement. L'objectif est de protéger les particuliers et les petites entreprises en cas d'effondrement de la banque d'investissement d'un groupe bancaire.

Jeudi, la Banque d'Angleterre a déclaré que les banques de détail des principaux établissements financiers du Royaume-Uni devraient détenir des capitaux supplémentaires pour couvrir le risque systémique de leurs activités, même si elles font partie d'un groupe de plus grande taille correctement capitalisé.

Le comité de politique financière de la banque centrale britannique doit encore déterminer le niveau de capitaux supplémentaires que devront détenir les six banques concernées. Le régulateur a néanmoins précisé qu'un total de 3,3 milliards de livres sterling (4,47 milliards d'euros) pourrait être nécessaire. Les exigences en matière de ratio de levier seront définies en 2017.

La Banque d'Angleterre a par ailleurs indiqué que les banques soumises à cette réglementation devront lui demander l'autorisation si leur banque de détail souhaite verser des dividendes à sa maison mère.

La nouvelle réglementation entrera en vigueur en 2019 et s'appliquera aux six banques britanniques disposant de plus de 25 milliards de livres de dépôts, à savoir Barclays (BARC.LN), HSBC (HSBA.LN), Lloyds (LLOY.LN), Royal Bank of Scotland (RBS.LN), Co-operative Bank et Santander UK, filiale du géant espagnol Banco Santander (SAN.MC) au Royaume-Uni.

-Max Colchester et Margot Patrick, Dow Jones Newswires

(Version française Aurélie Henri) ed/VV

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October 15, 2015 07:36 ET (11:36 GMT)

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