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Les prix du pétrole ont baissé lundi, effaçant une partie du fort rebond observé en fin de semaine dernière après la reprise des chargements de brut au port russe de Novorossiysk, réduisant ainsi les inquiétudes immédiates concernant l’approvisionnement.
À 04h35 ET (09h35 GMT), les contrats à terme sur le Brent pour janvier perdaient 0,7 % à 63,97 $ le baril, tandis que le WTI reculait de 0,7 % à 59,52 $.
Les deux références avaient grimpé de plus de 2 % vendredi après une attaque ukrainienne contre Novorossiysk et un terminal voisin du Caspian Pipeline Consortium, endommageant les installations et stoppant temporairement des flux équivalents à environ 2 % de l’offre mondiale.
Mais dès dimanche, les médias ont rapporté que les données de suivi des navires indiquaient un retour des chargements de brut au port.
Bien que cette reprise ait apaisé les craintes immédiates, les marchés restent prudents. L’Ukraine a affirmé avoir frappé samedi la raffinerie de Riazan et dimanche celle de Novokuibyshevsk, ravivant les inquiétudes quant à de nouvelles perturbations.
Les investisseurs surveillent également le durcissement des sanctions américaines. Washington a adopté de nouvelles restrictions interdisant aux entreprises de traiter avec les géants pétroliers russes Lukoil et Rosneft après le 21 novembre, obligeant les acheteurs à déboucler des contrats et accentuant l’incertitude autour du volume de brut susceptible de rester bloqué.
“Alors que le marché pétrolier devrait rester en large surplus jusqu’en 2026, il fait également face à des risques croissants sur l’offre. L’ampleur et l’intensité des attaques de drones ukrainiens sur les infrastructures énergétiques russes augmentent”, ont indiqué les analystes d’ING dans une note.
“Des risques apparaissent également ailleurs, l’Iran ayant saisi un pétrolier dans le golfe d’Oman après son passage par le détroit d’Hormuz. Le détroit est un point de passage clé pour le marché mondial du pétrole, avec environ 20 millions b/j qui y transitent”, ont-ils ajouté.
Les derniers chiffres montrent que les spéculateurs ont augmenté leurs positions longues nettes sur le Brent ICE de 12 636 lots, atteignant 164 867 lots.
“Cela a été principalement tiré par des rachats de positions vendeuses. Cela suggère qu’une partie des acteurs hésitent à rester vendeurs dans le contexte actuel de risques liés aux sanctions”, a ajouté ING.
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