PARIS (Agefi-Dow Jones)--Les marchés d'actions européens ont
terminé en légère hausse vendredi, reprenant leur souffle après
avoir été ballotté par des propos divergents de responsables de la
Réserve fédérale (Fed) sur l'ampleur d'une possible baisse des taux
d'intérêt aux Etats-Unis fin juillet.
L'indice Stoxx Europe 600 a pris 0,1%, à 387,25 points. A Paris, le
CAC 40 a clôturé quasiment inchangé et le SBF 120 a gagné 0,2%. A
Londres, le FTSE 100 s'est adjugé 0,2% et le DAX 30 à Francfort a
pris 0,3%. En Espagne, l'IBEX 35 a abandonné 0,6% et en Italie, le
FTSE Mib a cédé 2%.
A Wall Street, les indices évoluent en ordre dispersé. A 17h55,
l'indice Dow Jones prenait 0,2%, tandis que le S&P 500 et le
Nasdaq Composite perdaient tout deux 0,1%.
Dans un un entretien accordé au Wall Street Journal, le président
de la Fed de Saint Louis, James Bullard, a refroidi les attentes
portant sur une baisse marquée des taux, en déclarant qu'il ne
jugeait pas nécessaire une réduction de plus de 25 points de base
au cours de la réunion de la banque centrale américaine prévue les
30 et 31 juillet. "Je suppose que j'écouterais ce genre
d'arguments, mais je ne pense pas que la situation actuelle
justifie une mesure aussi importante", a affirmé le banquier
central.
Avant la publication de cet entretien, les marchés européens
évoluaient en nette hausse, dans le sillage des Bourses américaines
et asiatiques, qui avaient terminé dans le vert à la suite des
propos jugés accommodants du président de la Fed de New York, John
Williams. "Lorsque vous avez peu d'outils de relance à votre
disposition, il vaut mieux agir rapidement au premier signe de
difficulté économique", a déclaré John Williams jeudi soir.
Les investisseurs ont estimé que ces déclarations avaient renforcé
la probabilité d'une baisse sensible du loyer de l'argent à la fin
du mois aux Etats-Unis. Ces propos ont toutefois été tempérés par
un porte-parole de la Fed de New York, qui a souligné que le
discours de John Williams était "académique" et ne présageait pas
les éventuelles décisions de la Fed à la fin du mois.
SUR LES AUTRES MARCHES :
-Le rendement de l'obligation du Trésor américain à dix ans monte à
2,046%, contre 2,024% jeudi soir. Le rendement du Bund allemand à
dix ans s'inscrit à -0,322%, contre -0,306% jeudi.
-L'euro perd 0,5% face au billet vert, à 1,1223 dollar.
-Les cours du pétrole cherchent une direction. Le contrat de
septembre sur le Brent de mer du Nord gagne 10 cents, à 62,03
dollars le baril, tandis que celui d'août sur le brut léger doux
(WTI) coté au Nymex perd 18 cents, à 55,22 dollars le baril.
VALEURS SUIVIES EN FRANCE ET A L'ETRANGER :
-L'équipementier automobile Plastic Omnium (+9,9%) a publié des
résultats semestriels et de perspectives jugés rassurants,
entraînant Faurecia (+6,1%) et Valeo (+4,2%) dans son sillage.
-Gecina (+5,3%) a annoncé des résultats semestriels meilleurs
qu'attendu, assortis d'un relèvement de ses perspectives pour
2019.
-Sartorius Stedim Biotech (+6%) a relevé ses projections de chiffre
d'affaires, tablant désormais pour l'ensemble de l'année sur une
augmentation de ses ventes comprise entre 12% et 16%, contre une
hausse de 7% à 11% attendue précédemment. Au premier semestre, le
fournisseur d'équipements pour l'industrie pharmaceutique a vu son
chiffre d'affaires croître de 21,1% en données publiées et de 19% à
taux de change constants.
-Publicis (-6,5%) a accusé la plus forte baisse de l'indice SBF 120
après que le groupe publicitaire a réduit jeudi son objectif de
chiffre d'affaires pour l'année en cours.
-Le brasseur belge Anheuser-Busch InBev (+5,5%) a annoncé la
cession de sa filiale australienne au japonais Asahi pour 11,3
milliards de dollars. Cette opération permettra à AB InBev de
réduire sa dette de 98 milliards à 87 milliards de dollars et de se
positionner pour réaliser d'autres transactions, estime l'analyste
de Jefferies, Edward Mundy.
-A Wall Street, Microsoft (+1,3%) a dégagé un chiffre d'affaires
record au cours du quatrième trimestre de son exercice décalé, tiré
par la croissance de son activité d'informatique
dématérialisée.
-Boeing (+3,7%) a annoncé jeudi qu'il passerait une charge de près
de 5 milliards de dollars afin d'indemniser ses clients pénalisés
par l'interdiction de vol qui frappe le 737 MAX.
-Alice Doré, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 90; adore@agefi.fr
ed: VLV
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July 19, 2019 12:01 ET (16:01 GMT)
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