AOF) - Crédit Agricole SA, la structure cotée du Crédit Agricole, a
réalisé au premier trimestre 2015 un bénéfice net en hausse de 2,6% à
784 millions d'euros, soutenu notamment par sa banque de financement et
d'investissement et par la baisse du coût du risque. Cette performance
dépasse les attentes du marché qui tablait sur un bénéfice net de 651
millions. Le produit net bancaire a grimpé de 7,5% à 4,36 milliards. Le
coût du risque a reculé de 19,2% à 477 millions avec la normalisation de
sa filiale italienne de crédit à la consommation, Agos Ducato, et une ...
AOF) - Crédit Agricole SA, la structure cotée du Crédit Agricole, a
réalisé au premier trimestre 2015 un bénéfice net en hausse de 2,6% à
784 millions d'euros, soutenu notamment par sa banque de financement et
d'investissement et par la baisse du coût du risque. Cette performance
dépasse les attentes du marché qui tablait sur un bénéfice net de 651
millions. Le produit net bancaire a grimpé de 7,5% à 4,36 milliards. Le
coût du risque a reculé de 19,2% à 477 millions avec la normalisation de
sa filiale italienne de crédit à la consommation, Agos Ducato, et une
amélioration en France.A fin mars 2015, la situation de solvabilité de
Crédit Agricole S.A. s'est consolidée : le ratio Common Equity Tier 1
non phasé s'établit à 10,2%, soit 120 points de base de plus qu'à fin
mars 2014 où il était à 9%.Pour Jean-Marie Sander,
Président de Crédit Agricole S.A., ces résultats confirment la bonne
santé du Crédit Agricole et sont en ligne avec ses objectifs de
rentabilité à moyen terme.Pour Jean-Paul Chifflet,
directeur général de Crédit Agricole S.A., ces bons résultats sont
portés par une activité dynamique dans tous les métiers. Ils confirment
la tendance de 2014, avec notamment la poursuite de la baisse du coût du
risque dans la plupart des métiers, la maîtrise des charges et la
confirmation de la solidité de la structure financière du groupe. AOF - EN SAVOIR PLUS Les points forts de la valeur -
Fortes positions en France et en Europe. Premier banquier de détail en
France, par les dépôts des ménages (25 % du marché) et premier en
Europe, par les revenus bancaires, sous les marques Crédit agricole et
LCL ex-Crédit Lyonnais. Numéro 1 de la gestion collective en France et
en Europe sous la marque Amundi ;- Organisation en 6 pôles : la
banque de proximité en France - Caisses régionales d'une part, LCL
d'autre part-, la banque de proximité à l'international, essentiellement
en Italie, le pôle épargne et assurances, les services financiers
spécialisés (leasing, factoring...) et la banque de financement ;- Retour à une forte rentabilité depuis 2013, notamment dans la banque de détail en France (35 % du bénéfice net) ;- Vers une simplification des liens entre la structure cotée et les caisses régionales, la 1ère devant être cédée aux secondes ;-
Renforcement de la solidité financière avec un ratio de "Common Equity
Tier One" de 10,4 % pour la structure cotée, au-dessus du minimum exigé
de 9 % par Bâle 3 ; - Modification de la gouvernance en 2015, appréciée par les investisseurs. Les points faibles de la valeur - Montée de la concurrence des banques en ligne et, bientôt, de celle des géants de l'Internet ; - Mode de gouvernance peu propice aux prises de décisions rapides ;- Faiblesse persistante du réseau international et, en banque d'investissement, des activités de marchés de capitaux ;- Anticipations de baisse des revenus récurrents pour 2015 et 2016 ;- Risque d'amendes par la Commission européenne et par les Etats-Unis ;-
Interactions complexes et difficiles à appréhender pour un investisseur
entre CASA, l'entité cotée, et le groupe Crédit Agricole. Comment suivre la valeur -
Dans le contexte actuel, la valorisation des banques dépend de 5 points
: leurs positions de liquidités, leur capacité à satisfaire au ratio
de solvabilité dit « Bâle 3 » égal à 9 % des fonds propres, le contrôle
de leurs engagements en banque d'investissement, la centralisation des
compensations de dérivés et, enfin, les décisions des Banques centrales
-Fed américaine et BCE européenne ;- En contexte « normal », la
valorisation dépend de 2 points : le coût du risque, lui-même lié à
l'environnement économique, et le rendement des fonds propres ou ROE ;-
Renforcement légal de la protection des clients des banques
(encadrement des commissions d'intervention) d'où des pressions sur les
marges du réseau de détail français ; - Réalisation du plan
stratégique 2014-2016 -renforcement de la position de leader européen
dans la banque de détail avec le redressement de la filiale italienne
Cariparma et programme d'investissements de 3,7 Mds€, synergies de
revenus, réduction des coûts ;- Poursuite de l'expansion dans la zone Asie-Pacifique, fondée sur un modèle de franchise dans 8 pays ;-
Modes de simplification de la structure capitalistique, caractérisée
aujourd'hui avec participations croisées (Crédit agricole SA détenant 25
% du capital des caisses régionales, celles ci possédant 56,2 % du
capital de CASA). LE SECTEUR DE LA VALEUR Finance - Banques Les
professionnels estiment qu'en 2015 la banque de détail devrait
enregistrer un déclin de ses performances du fait de la persistance de
taux d'intérêt bas. Comme dans d'autres pays européens, les banques
françaises devraient répercuter la baisse des taux sur la rémunération
des dépôts des épargnants, mais la place prépondérante des livrets
réglementés en France complique la donne. La rémunération du livret A,
qui a déjà été abaissée à 1%, pourrait être prochainement encore
minorée. La notation des banques européennes pourrait être dégradée
cette année, sous la menace des incertitudes soulevées par les agences
de notation. Elles mettent en avant un manque de visibilité économique,
qui accroît la vulnérabilité du secteur. Moody's insiste également sur
la faiblesse des profits, qui traduit la vulnérabilité structurelle et
impose de nouveaux ajustements de coûts et de modèles d'activité.
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