Publié le 11/11/2016 à 13h49(Boursier.com) — L'action Engie
qui a dégringolé hier sur ses plus bas niveaux, campe sur mes 11,80
euros ce vendredi, stable... Le groupe a publié des résultats sur 9 mois
sans saveur et a resserré dans le bas de la fourchette ses prévisions
2016. Oddo est malgré tout à l'achat sur le dossier en visant un cours
de 17,50 euros, en parlant de publication en ligne. "Les objectifs
2016 sont confirmés, mais les risques sur la provision nucléaire
augmentent l'incertitude de court terme", commente le broker qui
poursuit : "Le récent rebond des prix ...
Publié le 11/11/2016 à 13h49(Boursier.com) — L'action Engie
qui a dégringolé hier sur ses plus bas niveaux, campe sur mes 11,80
euros ce vendredi, stable... Le groupe a publié des résultats sur 9 mois
sans saveur et a resserré dans le bas de la fourchette ses prévisions
2016. Oddo est malgré tout à l'achat sur le dossier en visant un cours
de 17,50 euros, en parlant de publication en ligne. "Les objectifs
2016 sont confirmés, mais les risques sur la provision nucléaire
augmentent l'incertitude de court terme", commente le broker qui
poursuit : "Le récent rebond des prix de marché et le mécanisme de
capacité en France profitent à Engie mais dans une moindre mesure... Le
news flow d'Engie ne constitue pas un catalyste satisfaisant à court
terme. Par ailleurs, le groupe a subi une forte décote liée au risque de
resserrement de politique monétaire", conclut Oddo.Raymond James, quant à lui, demeure à l'achat fort sur le dossier, mais en ajustant en baisse son cours cible à 13,90 euros...Source d'inquiétudeLe
Crédit Suisse a quant à lui légèrement réduit ses projections de
bénéfice par action sur le dossier pour 2016. Ses anticipations pour les
exercices suivants sont en revanche demeurées inchangées... Pour le
bureau d'études, la principale source d'incertitude est de savoir à quel
moment la réorganisation en cours commencera à produire ses effets sur
le chiffre d'affaires. De ce point de vue, il continue à penser que la
croissance des résultats restera faible jusqu'à la fin de la décennie,
ce qui explique sa recommandation "neutre", malgré une objectif de cours
de 14,40 euros et une valorisation qu'il estime relativement faible par
rapport à celle de ses comparables sur la base de la plupart des
métriques utilisés communément. Une valorisation qui reste justifiée
par le manque de visibilité sur les résultats de la réorganisation. Le
fait d'avoir fixé un niveau de dividende de 0,70 euro à la fois pour
2017 et 2018 fournit toutefois un sérieux support au titre...En profondeur"Engie
est en train de transformer en profondeur son activité, si bien que
nous pensons que les métriques 2016 ne reflètent pas nécessairement le
potentiel de croissance pour les investisseurs de long terme", a
expliqué pour sa part Bryan Garnier, qui recommande à ses clients...
d'acheter le titre en visant 17 euros.Berenberg en revanche a
dégradé la valeur d'"achat" à "conserver", tout en réduisant son cours
cible de 16 à 13,50 euros. Le broker n'anticipe pas de croissance
significative des bpa avant 2019 malgré un programme significatif
d'économies de coûts. La baisse du cours de l'action montre que le
marché n'est actuellement pas prêt à payer pour cette croissance
éloignée dans le temps. Au final, le courtier juge le titre correctement
valorisé...ContrasteLes résultats sur 9 mois du
groupe sont ressortis très contrastés, dans un contexte difficile qui
pèse sur les revenus. Le groupe a vu son chiffre d'affaires reculer de
-10,3% en données organiques à 47,5 milliards d'euros, tandis que son
Ebitda s'est contracté de -2% à 7,7 MdsE. En revanche, le résultat
opérationnel courant est en progression de 6,6% sur une base organique, à
4,4 MdsE. Le cash-flow issu des opérations se contracte de -8,3% à 6,8
MdsE. Enfin, la dette nette a reculé de 1,9 MdE pour s'établir à 25,8
MdsE à la fin du mois de septembre. Engie a déjà réalisé 6,1 MdsE de
cessions, soit 41% de l'objectif fixé pour la fin 2018. Le plan de
transformation a commencé à produire ses premiers effets, avec une
contribution évaluée à 400 ME sur l'Ebitda. La baisse de l'activité est
avant tout à mettre sur le compte de la chute du prix des commodités et
de températures en France moins froides que sur la même période de
l'année précédente.Bas de fourchetteL'énergéticien
vise un bénéfice net récurrent dans le bas de la fourchette annoncée
précédemment, 2,4 à 2,7 MdsE, sur la base d'une fourchette indicative
d'Ebitda de 10,8 à 11,4 MdsE (là aussi attendu en bas de prévision). Le
consensus actuel est positionné à 10,85 MdsE d'Ebitda, déjà dans le bas
de la fourchette, et le bénéfice récurrent à 2,5 MdsE (14 analystes,
Bloomberg). Le ratio dette nette sur Ebitda sera inférieur ou égal à 2,5
fois en fin d'année. Un dividende en numéraire de 1 euro par action
sera proposé. Enfin, le groupe est déterminé à conserver sa notation en
catégorie "A"...
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