8/01/2017 | 12:14 d'Engie (presse)CORRECTION bien lire au 5ème paragraphe que les réacteurs ont été relancés en décembre 2015 et non pas en 2016BRUXELLES (awp/afp) - Les centrales nucléaires belges, qui
suscitent l'inquiétude en Belgique, mais aussi en l'Allemagne, aux
Pays-Bas et au Luxembourg, sont "extrêmement sûres", a affirmé samedi
dans un entretien au quotidien L'Echo la directrice générale d'Engie,
Isabelle Kocher."Je suis convaincue (...) que ces centrales sont extrêmement
sûres", a-t-elle déclaré, assurant que l'autorité de sûreté nucléaire
belge partageait...
8/01/2017 | 12:14 d'Engie (presse)CORRECTION bien lire au 5ème paragraphe que les réacteurs ont été relancés en décembre 2015 et non pas en 2016BRUXELLES (awp/afp) - Les centrales nucléaires belges, qui
suscitent l'inquiétude en Belgique, mais aussi en l'Allemagne, aux
Pays-Bas et au Luxembourg, sont "extrêmement sûres", a affirmé samedi
dans un entretien au quotidien L'Echo la directrice générale d'Engie,
Isabelle Kocher."Je suis convaincue (...) que ces centrales sont extrêmement
sûres", a-t-elle déclaré, assurant que l'autorité de sûreté nucléaire
belge partageait cet avis."A aucun moment la sécurité des personnes n'a été en danger", a-t-elle ajouté.Electrabel, filiale d'Engie, exploite les sept réacteurs
nucléaires belges de Doel (nord) et Tihange (est), dont certains ont
subi ces derniers mois une série d'arrêts inopinés et d'incidents.Ont notamment été affectés les réacteurs Doel 3 et Tihange 2,
relancés en décembre 2015 après un arrêt de près de deux ans lié à des
craintes quant à leur sûreté en raison de fissures dans les parois de
leur cuve."C'est vrai qu'à partir d'août 2015 se sont produits une série
d'événements qui, pris individuellement, n'étaient pas graves, mais
qui, mis ensemble, montraient qu'il s'avérait nécessaire de remettre au
bon niveau cette notion de prise au pied de la lettre de la
réglementation", a constaté Mme Kocher.Selon elle, "l'organisation de la sûreté" était "trop
fragmentée" à Electrabel, une entreprise qui n'a "jamais refusé de voir
quand il y avait des choses à améliorer"."Ce n'est pas malsain qu'il y ait un débat autour des
centrales nucléaires. C'est normal", a estimé Mme Kocher, venue en
Belgique pour s'exprimer vendredi devant une sous-commission
parlementaire sur la sécurité nucléaire.La Belgique prévoit une sortie progressive du nucléaire, qui doit s'étaler jusqu'en 2025.Mais selon Mme Kocher, le pays devrait plutôt "s'inscrire dans
un mouvement conduisant à un +mix+ énergétique avec plus de
renouvelable"."Il y a évidemment un scénario auquel nous croyons, qui est de
faire en sorte [que les centrales nucléaires] puissent durer encore
longtemps, parce que nous pensons qu'elles sont compétitives, efficaces
et qu'elles n'émettent pas de CO2", a-t-elle ajouté, rappelant qu'elles
représentaient aujourd'hui "plus de la moitié de l'apport énergétique du
pays".zap/LyS
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