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Stade de France : Vinci et Bouygues vont porter l'affaire en justiceLe consortium qui détient la concession actuelle de l'enceinte va contester la procédure qui a abouti au choix de GL Events pour le remplacer.Publié le 18 déc. 2024 à 13:30Mis à jour le 18 déc. 2024 à 15:12L'annonce de négociations exclusives entre l'Etat et GL Events pour la concession du Stade de France reste en travers de la gorge de ses concurrents. Le consortium Vinci-Bouygues, qui était dans la course à sa propre succession pour les trente prochaines années, va en effet contester la procédure en justice, selon des informations de l'AFP confirmées aux « Echos ».« Le consortium va faire des recours contentieux », notamment pour iniquité de traitement entre les candidats, a fait savoir à l'agence une source proche du dossier, sans préciser ni le calendrier ni la voie de recours. La procédure relevant du marché public, l'instance saisie sera vraisemblablement le tribunal administratif.Le contrat signé en avrilOutre les services de Fin Infra du ministère de l'Economie, le dossier a été étudié par la délégation interministérielle aux grands événements sportifs, et par le ministre des Sports du gouvernement Barnier, Gil Avérous.Des négociations doivent maintenant se tenir aussi avec les fédérations de football et de rugby qui avaient présenté aux deux candidats leurs cahiers des charges mais ne s'étaient accordées avec aucun des deux.Le cahier des charges impose que l'enceinte puisse recevoir les équipes de France de football et de rugby, qui y jouent quelque neuf matchs par an, ainsi que « les grands événements sportifs internationaux ».Le nouveau contrat de concession, accordé pour trente ans, doit être signé en avril 2025. La concession actuelle s'achève début août 2025.Source AFPLes Echos

Trop politique ? Par Claude LeguillouxPublié le 04/12/2024 à 13h43(Boursier.com) — Vinci remonte de 1,7% sous les 100 euros ce mercredi, à 99 euros, alors que Morgan Stanley reste à 'surpondérer' sur le dossier en ajustant son cours cible de 130 à 140 euros. Santander reste lui à 'sousperformance' avec un objectif ajusté à 109 euros, tandis que Stifel a aussi refait le point après la dernière journée investisseurs dédiée à Vinci Energies le mois passé, "un actif de classe mondiale en avance sur les mégatendances importantes"..."VE est une entreprise évolutive, de premier ordre, avec des taux de croissance, des marges et des rendements de premier plan... Les risques semblent bien gérés, tandis que les nouveaux objectifs sont conservateurs", a expliqué le broker.Malheureusement, le risque politique français éclipse une grande partie du potentiel haussier, y compris pour VE. Le marché semble en effet globalement préoccupé par la situation politique tricolore et applique donc une décote sur le titre et ses actifs. Le broker pense que cela devrait offrir une opportunité aux investisseurs à long terme et contrariants. "Le vieil adage de Buffett selon lequel il faut être gourmand quand les autres ont peur vient à l'esprit." De son côté, UBS s'interroge sur le dossier Vinci Energies concernant son aspect de "joyau caché", tout en restant à 'Acheter' en visant un cours de 132 euros.