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La Crise ?

- 19/6/2014 07:53
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

Les Français estiment en moyenne le budget d'un mariage à 8.257 euros pour 70 invités, et la plupart d'entre eux considèrent cette cérémonie comme synonyme de contraintes et de choix budgétaires, selon un sondage réalisé par Opinionway publié jeudi.

Les personnes interrogées habitant en région parisienne ont un budget estimé d'environ 18% de plus que les habitants de province, à 9.419 euros contre 7.986 euros, et, s'ils organisaient un mariage, les moins de 35 ans dépenseraient environ 16% de plus que leurs aînés (9.200 euros contre 7.904 euros).

Les sondés appartenant à un foyer gagnant plus de 3.500 euros par mois envisagent quant à eu un budget supérieur de 80% (11.525 euros) à celui anticipé par les foyers gagnant moins de 1.000 euros (6.189 euros).

Le repas, le traiteur et la pièce montée sont considérés comme le poste de dépense le plus onéreux par 61% des personnes interrogées, devant le lieu du mariage ou la salle de réception (12%), la lune de miel (8%) et les tenues - robes de mariés, costumes (8%).

Plus de huit sondés sur dix considèrent que le mariage est "plutôt synonyme de contraintes" financières, et qu'il nécessite de "faire des choix pour limiter le budget": se passer de cameraman ou de photographe (cité par 44% des sondés), économiser sur l'hébergement des mariés (38%), les cadeaux des invités (36%), la décoration (28%) ou la lune de miel (27%).

Pour financer ces dépenses nuptiales, la plupart des personnes interrogées évoquent l'épargne (85%) et l'aide des parents ou des proches (73%). Mais 42% d'entre eux parlent aussi de sponsors (pâtissiers, fleuristes), 41% d'un crédit, et un tiers font référence à un financement participatif, où chaque invité paye une part du mariage.

Le sondage a été réalisé en ligne les 4 et 5 juin sur un panel de 1.014 personnes par OpinionWay pour Sofinco.



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112 Réponses
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41 de 112 - 04/2/2015 20:31
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
FRANCFORT, 4 février (Reuters) - Le Conseil des gouverneurs
de la Banque centrale européenne (BCE) devrait se prononcer en
faveur d'une poursuite de la fourniture de liquidité d'urgence
aux banques grecques, rapporte mercredi le quotidien allemand
Die Welt.
Cette mission est théoriquement du ressort de la banque
centrale nationale grecque mais le Conseil des gouverneurs,
réuni mercredi à Francfort, peut y opposer son veto.
Die Welt, qui cite des sources de banques centrales, précise
que la banque centrale grecque a demandé à pouvoir fournir si
nécessaire aux établissements bancaires du pays des liquidités à
hauteur de plusieurs dizaines de milliards d'euros.
La BCE a refusé de commenter ces informations.
42 de 112 - 09/2/2015 19:53
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
L'économie française s'achemine vers une nette embellie au premier trimestre 2015, tirée par le secteur manufacturier, si l'on en croit la première estimation de la Banque de France, que plusieurs économistes jugent toutefois optimiste.

La banque centrale prévoit une croissance de 0,4% du Produit intérieur brut (PIB) français au premier trimestre, après seulement 0,1% au quatrième trimestre 2014, d'après son enquête mensuelle auprès des entreprises, publiée lundi.

Une telle progression conforterait la prévision du gouvernement, qui vise une croissance de 1% sur l'ensemble de l'année 2015, après 0,4% l'an dernier.

Selon la Banque de France, ce rebond serait mené par le secteur manufacturier, où la production et les livraisons ont progressé "nettement" en janvier et où les chefs d'entreprise prévoient une nouvelle hausse de la production en février.

L'indice synthétisant le climat des affaires dans ce secteur progresse ainsi à 98 en janvier, après 97 en décembre, tout près de sa moyenne de long terme (100).

Cette prévision rejoint les enseignements de la dernière enquête de l'Insee sur le moral des industriels, publiée le 23 janvier, souligne Axelle Lacan, économiste au Crédit Agricole: si l'indice global est resté stable à 99, les perspectives personnelles de production ont rebondi de huit points, dépassant leur moyenne de long terme, or c'est "la composante la mieux corrélée à la progression de l'activité", note l'économiste.

Baisse du pétrole, dépréciation de l'euro, taux d'intérêt toujours très faibles... "On a clairement plus de signaux favorables", ajoute Mme Lacan.

Croissance du PIB de la France depuis le 4T 2011, évolution trimestrielle ( AFP / JM.Cornu/A.Bommenel )
Croissance du PIB de la France depuis le 4T 2011, évolution trimestrielle ( AFP / JM.Cornu/A.Bommenel )
Le Crédit Agricole reste toutefois plus prudent que la Banque de France, prévoyant "une croissance de 0,2% en rythme trimestriel". "Il ne faut pas oublier qu'on a beaucoup de contraintes qui pèsent sur l'activité, notamment le taux de chômage à un niveau élevé, qui bride la progression de la consommation des ménages", principal moteur de la croissance en France, rappelle l'économiste. Elle cite aussi la poursuite de l'ajustement budgétaire, avec 21 milliards d'économies prévues en 2015 sur les dépenses publiques.

Même son de cloche chez Michel Martinez, économiste à Société Générale, qui table sur 0,1% ou 0,2% de croissance au premier trimestre 2015.

- 'Un message trop optimiste' -

L'économiste estime en particulier que les attentats qui ont frappé la France au mois de janvier auront "un impact plus prononcé que l'on croit" sur la consommation et le tourisme. "Rien que ça, ça peut enlever un dixième de point, voire deux dixièmes de point", avertit-il.

L'attention particulière portée au secteur manufacturier "tend à envoyer un message trop optimiste", souligne par ailleurs Dominique Barbet, à BNP Paribas.

Les autres composantes de l'enquête de la Banque de France sont en effet moins brillantes: l'indice représentant le climat des affaires dans les services reste stable à 91 points, et celui du bâtiment se dégrade d'un point à 90 points.

Les deux secteurs restent donc loin de leur moyenne de long terme, à "des niveaux pas compatibles avec une croissance de 0,4%" au premier trimestre, estime M. Martinez, soulignant que le modèle économique de la Banque de France ne tient pas compte des données de la consommation des ménages et du commerce de détail.

M. Barbet juge lui "inquiétante" la baisse des prix dans le secteur des services et la stagnation de l'emploi dans ce secteur, "normalement le plus dynamique" en matière d'embauches.

Il note aussi que "la pression du gouvernement pour réduire les dépenses des collectivités locales pèsera sur les travaux publics pendant des années". L'activité dans la construction a affiché en janvier son 10e mois consécutif de baisse, les carnets de commandes ont continué à se dégrader, tout comme les effectifs et les prix des devis.

L'Insee, qui publiera vendredi le chiffre officiel de la croissance du quatrième trimestre 2014, table sur 0,3% de croissance aux premier et deuxième trimestres 2015.

La Commission européenne a annoncé la semaine dernière qu'elle prévoyait 1% de croissance pour la France en 2015, contre une estimation précédente de 0,7%. L'économie française croîtrait ainsi légèrement moins vite que l'ensemble de la zone euro, pour laquelle Bruxelles attend une progression de 1,3%.
43 de 112 - 17/2/2015 18:22
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
L’issue semble inévitable : on souligne régulièrement que l’Agirc et l’Arrco, qui sont les caisses de retraite complémentaire des cadres et des salariés, se dirigent vers de graves difficultés financières. Selon un sondage Odoxa, une majorité de salariés penseraient qu’une faillite du système surviendrait d’ici seulement 5 ans.

L’enquête montre que les Français sont bien conscients des alertes régulièrement émises sur la situation des caisses complémentaires, et notamment sur l’Agirc qui pourrait faire faillite dès 2018 (voir fin d’article pour quelques rappels).

Une majorité de Français entrevoit la faillite à court terme

Selon une enquête Odoxa pour FTI Consulting, Les Echos et Radio Classique publiée mardi 17 février, l’opinion française sur l’Agirc et l’Arrco serait sans appel. À la question « Pensez-vous que les régimes de retraite complémentaire Agirc-Arrco pourraient faire faillite dans les quatre ou cinq ans à venir ? », les réponses sont les suivantes :

- 45% : « Oui, probablement » ;

- 40% : « Non, probablement pas » ;

- 10% : « Oui, certainement » ;

- 4% : « Non, certainement pas » (1% ne se prononce pas).

Au total, ce sont donc 55% des Français qui pensent que les caisses complémentaires de retraite feront faillite à court terme.

Pas de solution acceptable

La situation est d’autant plus problématique qu’aucune solution n’est considérée comme envisageable par les contribuables. L’enquête proposait 4 solutions aux personnes sondées, ces dernières devant qualifier chaque proposition d’« acceptable » ou d’« inacceptable ». Résultat : toutes les solutions ont été jugées majoritairement inacceptables :

- Report de l’âge pour toucher sa complémentaire retraire : inacceptable pour 56% des sondés ;

- Augmentation des cotisations salariales : inacceptable à 64% ;

- Baisser les pensions des futurs retraités : inacceptable à 82% ;

- Baisser les pensions des actuels retraités : inacceptable à 85%.

La situation est ainsi inextricable : les Français s’accordent à dire que les complémentaires vont droit dans le mur, mais refusent de tourner le volant d’un côté ou de l’autre pour éviter la catastrophe.

L’enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 1013 personnes représentatives de la population française, interrogées par Internet les 12 et 13 février 2015.

Les caisses de l’Agirc pourraient être vides en 2018, voire avant

Pour rappel, cela fait plusieurs mois que tous les voyants sont au rouge pour les caisses de retraite complémentaire, en particulier pour l’Agirc (complémentaire des cadres).

En novembre dernier était publiée l’estimation selon laquelle les caisses de l’Agirc seraient vides d’ici 2018. En décembre, la Cour des comptes avait publié une estimation encore plus négative, estimant que « dès 2016, l’Agirc ne disposerait plus que de trois mois de cotisations dans ses caisses pour faire face aux versements de retraites ».

Pour éviter sa faillite pure et simple, le plan désormais souvent évoqué serait de fusionner l’Agirc avec l’Arrco, cette dernière étant la caisse de retraite complémentaire des salariés, dont la marge de manœuvre financière reste plus importante. Toutefois, l’opération n’améliorerait pas structurellement le problème : la fusion aurait pour seul but de retarder la faillite du système. Or, toujours selon la Cour des comptes, même en s’accordant sur une fusion (très contestée par ailleurs), la faillite de l’ensemble Agirc/Arrco surviendrait en 2023 (dans 8 ans) selon les prévisions des modèles financiers. À l’évidence, le problème est grave.

Problème démographique

L’origine du problème est bien évidemment démographique. Le vieillissement de la population entraîne un déplacement du curseur entre population active et population à la retraite, au point que les caisses sont devenues régulièrement déficitaires. Actuellement, 4 millions de cadres cotisent à l’Agirc pour 2,7 millions de retraités qui en bénéficient. Problème : les sommes moyennes touchées par les retraitées sont beaucoup plus élevées que la moyenne des cotisations versées, ce qui devrait amener l’Agirc à un déficit de 2 à 3 milliards d’euros en 2014 (les données ne sont pas encore publiées).

Or, l’accumulation de déficits peut être fatale pour les caisses de retraite. En effet, ces dernières ne peuvent pas emprunter d’argent pour subvenir à leurs besoins de trésorerie. Ainsi, si les caisses de l’Agirc se vident entièrement et qu'une fusion avec l'Arrco est interdite, l’organisme n’aura pas d’autre choix que d’opérer un retour à l’équilibre immédiat entre ses dépenses et ses recettes. Ce qui se traduirait en l’occurrence par un abaissement très significatif du complément de retraite accordé aux bénéficiaires.

Xavier Bargue
44 de 112 - 19/2/2015 18:42
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Manuel Valls a indiqué jeudi qu'il voyait "dans les dernières déclarations et décisions du Premier ministre grec", Alexis Tsipras, "le signe encourageant qu'une solution est possible et très rapidement".

"La France agit et agira jusqu'au bout pour que la Grèce conserve toute sa place dans cette Europe qui l'a accueillie au sortir de la dictature", a ajouté le Premier ministre à l'Assemblée, dans son discours de réponse à la motion de censure déposée par la droite et le centre.

"Il faut respecter les choix du peuple grec, je le dis à tous les autres Européens, mais il faut aussi que le nouveau gouvernement grec s'inscrive pleinement et durablement dans cette Europe et dans cet euro dont la Grèce a tant besoin", a lancé M. Valls.

"Je prends les toutes dernières déclarations et décisions du Premier ministre grec écrivant à l'Europe comme le signe encourageant qu'une solution est possible et très rapidement", a déclaré M. Valls.

Le gouvernement grec d'Alexis Tsipras a transmis jeudi à Bruxelles sa demande d'extension de six mois de l'accord du prêt européen en cours, destinée à assurer le financement à court terme du pays avant de bâtir un programme complet de réformes.
45 de 112 - 23/2/2015 18:41
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
* Plus de 70% des grandes entreprises voient du mieux en
Europe
* Renault, L'Oréal parmi les plus optimistes
* Le QE et la chute des cours du pétrole ajoutent à la
dynamique
* Une reprise pas encore intégrée dans les cours, dit un
analyste
46 de 112 - 26/2/2015 18:07
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
FRANCFORT, 26 février (Reuters) - Le moral des ménages
s'améliore dans plusieurs des principales économies de la zone
euro et la contraction des prêts à l'économie a nettement
ralenti, suggérant un début d'amélioration de la conjoncture
avant même le démarrage effectif du programme d'achats massifs
d'actifs de la Banque centrale européenne.
Le président de la BCE, Mario Draghi, a d'ailleurs souligné
mercredi soir que "tout bien considéré, les perspectives sont
plus positives qu'elles ne l'étaient il y a quelques mois" au
sein d'une zone euro plombée par la récession dans les pays du
sud et par une chute des prix faisant craindre la déflation.
La contraction des prêts bancaires aux entreprises continue
d'entraver l'activité mais les données publiées jeudi par la BCE
montrent que la contraction du crédit au secteur privé, ménages
et entreprises confondus, au sein de la zone euro n'a été que de
0,1% en rythme annuel en janvier contre encore -0,5% le mois
précédent.
"Nous avons constaté une amélioration généralisée dans la
volonté des banques de prêter et aussi dans la demande de
crédit", a déclaré Reinhard Cluse, économiste chez UBS.
"L'assainissement du secteur bancaire européen avance bien
mais nous partons de très bas. Le chemin vers la reprise est
encore long. Il ne faut pas s'attendre à des miracles."
La zone euro bénéficie aussi de la forte baisse des prix du
pétrole, dont elle est importatrice nette, et du recul de
l'euro, qui favorise la compétitivité de ses exportateurs.
La confiance des ménages allemands a atteint son niveau le
plus élevé depuis plus de 13 ans à l'approche du mois de mars,
la baisse des prix de l'essence ayant libéré des ressources pour
leur permettre d'acheter d'autres produits, montre une enquête
mensuelle sur le sentiment des consommateurs également publiée
jeudi. ID:nL6N0VF184

DU MIEUX AU SUD
Les ménages français n'ont quant à eux pas été aussi
confiants depuis près de trois ans et le sentiment des
consommateurs italiens s'est nettement amélioré, suscitant des
espoirs de reprise des deux côtés des Alpes.
Ces signes d'amélioration interviennent alors que la BCE se
prépare à mettre en oeuvre le mois prochain son programme de
rachats d'actifs destiné à soutenir l'activité et une inflation
tombée en territoire négatif, à -0,6% en rythme annuel.
Le sentiment économique en zone euro s'est aussi amélioré
pour le deuxième mois d'affilée en février, selon les résultats
des enquêtes publiés jeudi par la Commission européenne.
ID:nL6N0VD27U
Au sein des pays du sud de l'Europe, dont les efforts de
rétablissement de leur compétitivité ont plombé la croissance,
l'Espagne a confirmé son redressement en annonçant un relèvement
de sa prévision de croissance pour 2015 à 2,4%, voire plus,
contre 2,0% précédemment. ID:nL5N0W032Q .
Même en Grèce où les incertitudes politiques avaient
entraîné une fuite des dépôts, le mouvement semble s'inverser.
Certes, les données publiées par la BCE montrent que les
dépôts auprès des banques grecques avaient chuté de 12,2
milliards d'euros à 155,4 milliards en janvier, un plus bas
depuis plusieurs années. Mais un banquier grec a déclaré à
Reuters jeudi que plus de 850 millions d'euros étaient revenus
dans les banques grecques depuis l'accord de vendredi à
Bruxelles sur la prolongation de l'aide financière.
La croissance économique devrait être de retour en Grèce
cette année et s'accélérer en 2016 tout en restant exposée à des
risques liés à la capacité de l'Etat à remplir ses engagements
vis-à-vis de ses partenaires de la zone euro et à la lassitude
face aux réformes, a dit quant à elle la banque centrale
grecque dans son rapport annuel publié jeudi. ID:nL5N0W03EE

(Marc Joanny pour le service français, édité par Marc Angrand)
47 de 112 - 19/3/2015 08:07
Laboursefacile Messages postés: 13120 - Membre depuis: 03/12/2005
par Pascale Denis

PARIS (Reuters) - La baisse de l'euro, tout en profitant à l'industrie européenne du luxe, se révèle aussi porteuse d'importants déséquilibres auxquels les grandes marques vont devoir répondre en ajustant leurs prix en Europe et en Asie.

Chanel et l'horloger Patek Philippe ont déjà ouvert la voie dans ce sens avec, pour Chanel, des rééquilibrages de prix drastiques et inédits passant par des baisses de plus de 20% en Chine et des hausses d'environ 20% en Europe.

La griffe de la rue Cambon a également indiqué qu'elle entendait piloter ses prix à long terme de façon à ce que les écarts n'excèdent pas 10% par rapport aux prix en euro.

Tag Heuer, première marque horlogère du groupe LVMH, lui a emboîté le pas mercredi, annonçant des baisses de prix en Asie, en Suisse et aux Etats-Unis.

Avec le recul de la devise européenne, qui a perdu près du quart de sa valeur face au dollar en un an et pas moins de 12% depuis le début de l'année, les différences de prix se sont creusées entre l'Europe et le reste du monde.

Le problème le plus aigu concerne la Chine où les écarts liés aux coûts logistiques, aux droits de douane et aux taxes imposées par Pékin sur les produits de luxe, atteignent 60% voire 70% aujourd'hui avec la baisse de l'euro.

Ces différences de prix ont eu pour conséquence de vider les magasins en Chine et de nourrir des flux massifs de la clientèle chinoise - la première du luxe, pesant pour environ 30% du marché mondial - vers l'Europe.

Les dépenses des touristes chinois ont ainsi grimpé de 33,7% en janvier malgré un nouvel an tardif, après un mois de décembre déjà explosif (+49,4%), selon le cabinet Global Blue.

Mais loin d'être de simples transferts d'une région du monde à une autre, ces achats nourrissent un marché parallèle hautement toxique pour les marques de luxe.

AJUSTEMENTS DE PRIX MOINS DRASTIQUES

"Il faut faire attention quand les groupes se disent satisfaits de l'accélération de leur croissance en Europe. Il s'agit en fait d'un marché parallèle organisé, qui n'est pas bon pour les marques", note un gérant.

Les produits achetés à Paris ou Milan sont revendus en Chine sur internet ou par l'intermédiaire de revendeurs, moins chers qu'aux prix officiels locaux. Or, ce marché gris nuit fortement à l'image d'exclusivité des marques et peut créer la confusion avec les produits de contrefaçon.

Difficile à évaluer, le marché parallèle touche surtout les cosmétiques, la maroquinerie et l'horlogerie-joaillerie. Pour les seuls cosmétiques, il est estimé à 20% ou 30% du marché chinois.

"Louis Vuitton, Hermès ou Gucci vont réagir", souligne Mélanie Flouquet, analyste de JP Morgan, même si les marques qui contrôlent leurs réseaux de distribution, comme Louis Vuitton, sont un peu moins touchées par le marché gris.

Des ajustements de prix sont donc à attendre du côté des groupes côtés, moins forts cependant que chez Chanel.

En Europe, où les marques sont soucieuses de ne pas s'aliéner une clientèle européenne encore fragile, les hausses pourraient avoisiner 10% au cours des 12 à 18 mois qui viennent, selon les estimations de HSBC. Les baisses pourraient être de même ampleur en Chine continentale.

Interrogés, LVMH et Kering se sont refusé à tout commentaire sur leur politique tarifaire.

Dans l'immédiat, l'harmonisation annoncée par Chanel pourrait provoquer la ruée dans ses boutiques en Europe, avant les hausses de prix annoncées pour le 8 avril.

(édité par Jean-Michel Bélot)
48 de 112 - 19/3/2015 08:17
waldron Messages postés: 9816 - Membre depuis: 17/9/2002
BIENVENUE la bourse
49 de 112 - 19/3/2015 10:34
Laboursefacile Messages postés: 13120 - Membre depuis: 03/12/2005
Merci
50 de 112 - 23/3/2015 20:25
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
L'année 2014 a été un bon cru pour les actionnaires des entreprises cotées à la Bourse de New York: plus de 900 milliards de dollars leur ont été redistribués, un record, selon une étude de S&P 500 publiée lundi.

Au total, les cinq cents entreprises cotées à Wall Street et reprises dans cet indice ont redistribué 903,7 milliards de dollars à leurs actionnaires, contre 787,4 milliards de dollars en 2013, soit un bond de 14,8% sur un an, détaille cette enquête.

Elles ont ainsi redistribué quasiment toute leur trésorerie, qui s'élevait à 1.333,2 milliards de dollars au 31 décembre, selon cette enquête.

Dans le détail, les dividendes représentent 350,4 milliards de dollars de l'enveloppe totale, soit un niveau plus élevé qu'avant la crise, selon S&P Dow Jones qui gère cet indice.

Les rachats d'actions comptent pour 553,3 milliards de dollars, en hausse de 16,3% sur un an.

Outre les classiques dividendes, les entreprises ont recours de plus en plus aux rachats de leurs propres actions pour rémunérer leurs actionnaires.

Le mécanisme est simple: quand une société rachète ses propres actions, elle les annule et augmente ainsi artificiellement la valeur des titres restants pour le plus grand bénéfice de leurs détenteurs.

"Les retours aux actionnaires ont été très solides et ça va continuer", souligne Howard Silverblatt, auteur de l'étude.

C'est le secteur des technologies qui choie le plus ses actionnaires. Il leur a reversé 52,3 milliards de dollars en dividendes et 154,7 milliards de dollars en rachats d'actions.

Par entreprise, c'est Apple (45 milliards de dollars en rachats d'actions) qui a le plus rémunéré ses actionnaires.

Habitué des premières places, le géant pétrolier ExxonMobil arrive deuxième, avec 13,18 milliards de dollars de rachats d'actions. Intel (10,79 milliards) complète le trio de tête.

Si elles soignent leurs actionnaires, ces entreprises continuent par ailleurs à investir, selon S&P 500.

En 2014, leurs investissements s'élevaient à 681 milliards de dollars, en hausse de 16,3% sur un an.
51 de 112 - 01/4/2015 18:23
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La régularisation de la situation fiscale de personnes disposant d'un compte bancaire à l'étranger a donné lieu au dépôt de 37.703 dossiers depuis juin 2013, et va entraîner l'ouverture de six nouveaux guichets, à Paris et en région, a annoncé Bercy mercredi.

Au rythme moyen de 130 dossiers par semaine, le service de traitement des déclarations rectificatives (STDR), service spécialisé, va se dupliquer à partir du 1er juin sur trois sites en Ile-de-France (Paris, Nanterre, Versailles) et quatre en province (Marseille, Lyon, Bordeaux, Strasbourg).

Ces nouveaux "pôles" instruiront uniquement "les dossiers les moins complexes": montant des comptes inférieur à 600.000 euros, détention directe et non par un intermédiaire comme un trust ou une holding, et titulaire de compte unique.

"Le succès du dispositif est considérable", a estimé le ministre des Finances Michel Sapin, pour qui "il rend nécessaire de renforcer encore plus les moyens mis en oeuvre pour traiter plus rapidement les demandes de régularisation".

Concrètement, sur les plus de 37.000 dossiers déposés, plus de la moitié (20.736) étaient accompagnés de déclarations fiscales rectificatives, c'est-à-dire d'un premier paiement, qui vient augmenter la manne des recettes supplémentaires du fisc.

M. Sapin avait annoncé en février prévoir de récupérer au total 2 milliards d'euros en 2015, après avoir déjà obtenu la même somme en 2014. La somme déjà encaissée cette année n'a pas été dévoilée.

Au total, 5.181 dossiers ont été définitivement traités depuis le 21 juin 2013. Les effectifs du STDR sont passés de 25 personnes à l'origine à une centaine aujourd'hui.

Bercy a tenu a souligner mercredi que les pôles décentralisés instruiraient les dossiers exactement de la même façon que la cellule centrale à Paris, avec notamment "la même confidentialité et la même qualité d'écoute". "Les solutions apportées aux questions spécifiques posées resteront dictées par le STDR", a-t-on précisé.

Depuis la circulaire du 21 juin 2013 signée par le ministre du Budget de l'époque, Bernard Cazeneuve, la France incite ceux qui auraient un compte dissimulé à l'étranger, notamment en Suisse, à se présenter spontanément auprès du fisc français pour régulariser leur situation.
52 de 112 - 10/4/2015 20:43
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
L'agence de notation américaine Standard and Poor's a maintenu vendredi la note AA de la dette à long terme de la France tout en continuant d'envisager de la baisser.

"La note de la France reste à AA car il y a selon nous une confirmation de la reprise économique et une amélioration de la trajectoire budgétaire", a déclaré à l'AFP Marie-France Raynaud, analyste principale de Standard ans Poor's pour la France.

Standard and Poor's avait lancé le 10 octobre un avertissement à la France en laissant entendre que sa note de solvabilité à long terme pourrait baisser si elle n'entreprenait pas des réformes vigoureuses ou se trouvait prise dans la nasse de la déflation.

Si l'agence avait alors fait le choix de maintenir la note à "AA", la troisième meilleure possible, elle avait modifié la perspective qui est attachée, la faisant passer de "stable" à "négative".

"La perspective négative signifie que nous pourrions baisser la note de long terme cette année ou l'année prochaine si la France dévie de la trajectoire budgétaire que nous prévoyons actuellement", a réitéré l'agence vendredi dans son communiqué.

Mme Raynaud a justifié le maintien de la note AA par trois raisons principales. La première: "un environnement économique plus favorable avec la forte dépréciation de l'euro, la forte baisse du pétrole et des taux d'intérêt bas".

L'agence prévoit par ailleurs "un impact différé des réformes sur l'investissement privé". "Nous tablons sur un vrai démarrage de l'investissement privé à partir de 2016", précise-t-elle.

Enfin "sur le plan budgétaire, l'environnement économique favorable soutient l'amélioration de la trajectoire" de réduction du déficit public.

Selon Standard and Poor's, ce déficit, qui est l'addition de ceux de l'Etat, de la protection sociale et des collectivités territoriales "pourra" passer de 4% du produit intérieur brut en 2014 à moins de 3% en 2018.

"Mais la perspective reste négative d'abord parce que le poids de la dette brute continue d'augmenter", ajoute Mme Raynaud qui estime ce fardeau à "près de 99% du PIB d'ici 2018 contre 68% du PIB en 2008".

L'agence continue d'envisager de réduire la note aussi "parce que le poids des dépenses publiques dans le PIB reste important" et devrait, selon l'analyste, représenter près de 55% du PIB en 2018, dix ans après la crise, contre 53% en 2008. Elle estime ce taux à "un peu plus de 57% du PIB" pour cette année.

"Nous considérons donc que la marge de manoeuvre budgétaire du gouvernement reste limitée et que la trajectoire budgétaire reste soumise à trois risques", a conclu l'analyste de Standard and Poor's citant "un retournement de la conjoncture internationale", "un impact des réformes plus limité que prévu" et "des pressions déflationnistes persistantes".
53 de 112 - 14/4/2015 19:06
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le FMI a revu en hausse mardi ses prévisions de croissance pour la France, à 1,2% cette année, contre 0,9% auparavant, et 1,5% l'an prochain, contre 1,3% auparavant.

Plus optimiste que lors de ses dernières prévisions en janvier, le Fonds monétaire international va dans le sens du gouvernement français, qui a construit son budget sur une hypothèse de croissance de 1% cette année, mais qui espère un chiffre meilleur.

Sur la foi de ces prévisions, la France devrait se rapprocher en 2016 du taux de croissance de l'Allemagne, attendu à 1,7% l'an prochain.

Avant le FMI, d'autres organisations internationales et de nombreux économistes avaient relevé leurs prévisions pour la France. L'OCDE attend, par exemple, 1,1% de croissance pour le produit intérieur brut (PIB) français cette année.

Croissance annuelle du PIB et prévisions du FMI entre 2013 et 2016 pour la zone euro
Croissance annuelle du PIB et prévisions du FMI entre 2013 et 2016 pour la zone euro ( AFP / L. Saubadu/R. Gremmel )
Ce regain d'optimisme tient moins à des facteurs internes qu'à "l'alignement des astres" souvent évoqué par le gouvernement, à savoir l'euro plus faible, le pétrole moins cher et les taux d'intérêt en chute libre.

Ces facteurs profitent à l'ensemble de la zone euro, pour laquelle le FMI a relevé ses prévisions de croissance exactement dans les mêmes proportions que pour la France, tablant sur 1,5% cette année (+0,3 point) et 1,6% l'an prochain (+0,2 point).
54 de 112 - 21/4/2015 18:01
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La baisse des prix alimentaires en 2014, après plusieurs années de hausse, a avant tout profité au consommateur, malgré un effet minime sur son chariot de courses, mais fragilisé toute la filière agroalimentaire, agriculteurs en tête.

Dans cette affaire, "le consommateur est incontestablement le grand gagnant. Le drame est qu'il ne s'en rend pas compte", a souligné mardi devant la presse Philippe Chalmin, président de l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, en présentant son 4e rapport annuel.

Le document a été élaboré avec des représentant des agriculteurs, industriels, distributeurs et consommateurs.

Outre la baisse des prix pour le consommateur, il note que la distribution a commencé à reconstituer ses marges mais que les producteurs restent dans une grande précarité.

Dans le détail, les prix payés par le consommateur pour l'achat de produits alimentaires ont reculé en moyenne de 0,7% l'an dernier.

L'évolution risque de passer assez inaperçue sur le ticket de caisse, mais il s'agit de la "première baisse annuelle observée depuis plusieurs années", souligne le rapport.

Dans le même temps, après un "plus haut" en 2013, les tarifs payés aux agriculteurs ont baissé de 5%, sous l'influence de la baisse des matières premières. Ceux qu'obtiennent les industries agroalimentaires de 2%.

L'évolution des prix dans le champ ne se répercute pas forcément jusqu'à l'assiette: pour la viande par exemple, les prix à la production ont baissé de 6 à 8% tandis que les prix au détail progressaient de 1%.

De fortes disparités existent: les viandes de boeuf et de porc, ainsi que les pâtes alimentaires baissent nettement. Mais les prix du lait augmentent, n'ayant pas encore pas encore répercuté la baisse des cours mondiaux de la fin 2014.

- 'Le consommateur paye-t-il le juste prix ?' -

Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll à Paris le 14 avril 2015
Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll à Paris le 14 avril 2015 ( AFP/Archives / LOIC VENANCE )
Globalement sur les 10-15 dernières années, les prix payés par les Français pour les aliments de base (jambon, pâtes, baguette, camembert...) sont restés stables, car l'industrie et la distribution "amortissent" les fluctuations des matières premières, un phénomène "caractéristique du système français", explique M. Chalmin.

Mais derrière cette stabilité pour le consommateur, "tous les maillons sont fragilisés" dans la filière agroalimentaire.

"Au printemps 2015, il n'y a probablement pas un producteur agricole qui couvre l'intégralité de ses coûts de production", estime M. Chalmin, dont le rapport souligne la "très grande précarité" des agriculteurs.

"Les agriculteurs ont aujourd'hui la corde au cou", a d'ailleurs réagi la FNSEA. Le 1er syndicat agricole interroge: "Le consommateur paye-t-il le juste prix des produits ?"

Le rapport souligne aussi les difficultés de certaines entreprises de transformation, industrie de la viande en tête, dues à la "faiblesse des taux de marge nette", à moins de 1% du chiffre d'affaires.

Côté distribution, la marge nette moyenne est "en baisse continue depuis trois ans", à 1,1%, et même négative dans les rayons boucherie, marée et boulangerie-pâtisserie, souligne dans un communiqué la Fédération des entreprises de commerce et de distribution (FCD), regrettant que le rapport ne soit pas plus disert sur les marges des grands industriels.

M. Chalmin estime néanmoins que le recul des prix des matières premières agricoles a permis à la grande distribution de commencer à reconstituer ses marges en 2014, "ce qui peut expliquer les tensions dans les filières agricoles ces dernières semaines et mois".

En réaction au rapport, l'Association des industries agroalimentaires (Ania) dénonce une nouvelle fois les effets de la "guerre des prix" entre distributeurs.

"Suite aux récents rapprochements des centrales d’achats fin 2014, cette tension sur les prix se poursuit en 2015, fragilise l'ensemble des acteurs de la filière agroalimentaire française et freine considérablement sa capacité à investir, à recruter, à innover et à exporter", commente l'Ania.

Pour éviter que la production agricole "soit celle qui subisse le plus" la volatilité des prix, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a rappelé qu'il avait choisi de "forcer au dialogue et à l'organisation des filières", par exemple en facilitant la création de groupements d'agriculteurs.
55 de 112 - 24/4/2015 11:21
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le baromètre Ifo du moral des entrepreneurs allemands a grimpé un peu plus que prévu en avril, pour signer sa sixième hausse d'affilée et atteindre son plus haut niveau depuis dix mois, a annoncé vendredi l'institut du même nom.

L'indice a grimpé à 108,6 points en avril, son plus haut niveau depuis juin 2014, contre 107,9 points en mars. Cette hausse est supérieure aux attentes des analystes interrogés par le fournisseur de services financiers FactSet, qui tablaient sur une légère progression du baromètre à 108,2 points.

"Le redressement de l'économie allemande continue", a commenté dans un communiqué Hans-Werner Sinn, le président de l'institut, qui élabore son baromètre à partir des appréciations de quelque 7.000 entrepreneurs.

Les composantes du baromètre peignent toutefois un tableau plus contrasté. L'évaluation de la situation actuelle a "considérablement augmenté", souligne l'Ifo, à 113,9 points (+1,8 point sur un mois). Mais les attentes vis-à-vis de la conjoncture ont légèrement reculé, à 103,5 points (-0,4 point).

Les mêmes tendances sont à l'oeuvre chez les investisseurs allemands, dont le moral (indice ZEW) a en revanche accusé une baisse surprise en avril, après cinq mois de hausse ininterrompue.

Le gouvernement allemand a lui relevé cette semaine ses prévisions de croissance. Il table désormais sur une hausse de 1,8% du Produit intérieur brut (PIB) cette année, contre 1,5% auparavant.
56 de 112 - 27/4/2015 18:31
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La PDG de l'Institut national de l'audiovisuel, Agnès Saal, a dépensé plus de 40.000 euros de factures de taxi auprès de la compagnie G7 en dix mois, dont 6.700 euros par son fils qui disposait également du code de réservation, affirme lundi Le Figaro.

Cette révélation a été faite suite à un courrier anonyme envoyé aux administrateurs de l'INA à la veille du conseil d'administration qui s'est tenu le 23 avril, précise le quotidien.

Agnès Saal a succédé à Mathieu Gallet, PDG de Radio France, en mai 2014.

Sur le montant global (40.915 euros), un peu plus de 7.000 euros concernent l'abonnement et 32.000 les déplacements.

Selon le journal, Agnès Saal a indiqué avoir déjà remboursé une partie des dépenses de taxis relevant de ses déplacements privés.

"En tant que PDG de l’INA, j’ai une voiture de service avec chauffeur à disposition. Mais, comme je ne peux pas le faire travailler 12 à 15 heures par jour ni les week-ends, j’ai également un abonnement aux taxis G7, car je n’ai pas de permis de conduire. Ce dispositif avait déjà existé avant mon arrivée et je l’ai repris", s'est défendue la PDG de l’INA.

Par ailleurs, sur la facture, 6.700 euros sont imputables à son fils à qui elle avait communiqué son numéro de réservation, ajoute Le Figaro.

"C’est une maladresse, j’en reconnais la responsabilité et j’ai immédiatement remboursé ces frais", a expliqué Agnès Saal.

Un doute subsiste cependant concernant les 7.800 euros de taxis facturés le week-end, à savoir ce qui relève des trajets professionnels et privés.

"Ce n’est pas évident de savoir si une course de taxi pour un événement dans lequel je représente l’INA est professionnelle ou personnelle", a-t-elle indiqué, estimant que "l’usage professionnel du taxi pendant les week-ends représente environ un tiers ou un quart de la facture".

Elle s’est donc engagée à rembourser les deux tiers ou les trois quarts restants, précise Le Figaro.

"Cette information suscite une énorme incompréhension parmi les salariés de l’Institut" alors que les "moyens financiers" de l'INA sont "restreints pour ces prochaines années par le futur Contrat d’Objectifs et de Moyens", a réagi dans un communiqué le syndicat FO de l'institution qui estime que "la crédibilité de Madame Saal est très sévèrement entachée".

FO demande aux pouvoirs publics "des mesures pour qu’enfin les dépenses des établissements publics soient gérées dans la transparence et non dans l’opacité la plus totale".
57 de 112 - 28/4/2015 17:57
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
NFOGRAPHIE - Selon l'Insee, la confiance des ménages français continue de s'améliorer. Malgré une hausse des craintes liées au chômage, l'indicateur a atteint en avril son plus haut niveau depuis janvier 2010.

L'indicateur de l'Insee a gagné 16 points en 7 mois .
L'indicateur de l'Insee a gagné 16 points en 7 mois (illustration). ( AFP / )
L'indicateur qui synthétise le moral des ménages est en augmentation de un point en avril par rapport à mars et s'établit à 94. Ce chiffre reste néanmoins toujours en dessous de sa moyenne depuis 1987 (100), précise l'Insee dans son enquête publiée ce mardi 28 avril. A noter que les craintes des ménages concernant le chômage augmentent de 15 points en avril par rapport à mars qui avait connu une baisse équivalente.

Parmi les points saillants expliquant la hausse générale de la confiance, l'opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée s'améliore (+2 points) et celle sur leur situation financière personnelle future se maintient (+1 point). Les ménages sont plus nombreux en avril à considérer comme opportun de faire des achats importants (+2 points). "Le solde correspondant a gagné 16 points depuis septembre 2014", a précisé l'Insee, rappelant qu'il se situait en outre au-dessus de sa moyenne depuis 1987, à son plus haut niveau depuis octobre 2007.

Autre indicateur en hausse : la capacité d'épargne. En avril, les Français ont de plus en plus confiance dans leur capacité d'épargne future (+3 points), son plus haut niveau depuis janvier 2001. La capacité d'épargne actuelle reste stable (+1 point). L'opinion des ménages sur le niveau de vie passé et futur en France reste stable, avec des soldes restant néanmoins nettement inférieurs à leur moyenne de longue période.

Dans un contexte d'inflation très basse, les ménages anticipent par ailleurs une augmentation des prix (+3 points) à venir. Mais le solde correspondant à leur sentiment sur l'augmentation des prix passée est stable, à son plus bas niveau depuis 1999, selon l'Insee. "Cette confiance en hausse laisse penser que les ménages ressentent le bénéfice d'une inflation très basse, qui compense l'impact négatif lié à un marché du travail toujours en difficulté. Nous estimons que la consommation privée sera le principal moteur de croissance en 2015", estime dans une note Diego Iscaro, économiste chez IHS economics.
58 de 112 - 28/4/2015 18:03
bourseman2011 (Abonné Premium) Messages postés: 1651 - Membre depuis: 28/3/2011
Mort de rire ce livret A ;)
59 de 112 - 04/5/2015 08:54
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le moral des cadres a continué à s'améliorer en avril, même s'ils restent pessimistes: plus de la moitié (58%) pense que le chômage va s'aggraver et quatre sur dix (38%) anticipent une dégradation du niveau de vie, selon un sondage Viavoice pour HEC, Le Figaro et France Inter publié lundi.

Concernant l'augmentation du nombre des chômeurs, les cadres étaient plus nombreux en mars (63%) à anticiper une poursuite de la hausse. Cette proportion est grimpée jusqu'à 75% dans l'année écoulée.

En matière d'évolution du niveau de vie en France, ils étaient 45% à tabler sur une dégradation le mois précédent cette enquête. Dans les douze derniers mois, ce taux est monté bien plus haut, jusqu'à 65%.

En revanche, sur le front des opportunités de carrière, le moral des cadres reste en berne. Près de 8 sur 10 (78%) estiment qu'elles sont faibles, soit seulement un point de mieux qu'en mars.

Interrogés par ailleurs sur les mesures annoncées par le Premier ministre Manuel Valls en avril afin de relancer l'investissement, les cadres sont loin d'être convaincus: 70% jugent que ces mesures sont "surtout symboliques et n'amélioreront pas beaucoup l'investissement en France".

Sondage réalisé en ligne du 14 au 17 avril 2015 auprès d'un échantillon représentatif de 400 cadres (méthode des quotas).
60 de 112 - 04/5/2015 15:20
Laboursefacile Messages postés: 13120 - Membre depuis: 03/12/2005
BERLIN (Reuters) - Une grève d'une semaine des conducteurs de train qui a débuté lundi en Allemagne coûtera 500 millions d'euros à l'économie du pays, estime la fédération allemande des chambres de commerce (DIHK).

La dernière grève en date dans le conflit qui oppose la GDL, syndicat des conducteurs de locomotives, à la Deutsche Bahn au sujet des conditions de travail a débuté lundi pour les trains de marchandises et s'étendra mardi aux trains de passagers. Le mouvement doit durer jusqu'à dimanche.

La grève pourrait créer des problèmes d'approvisionnement pour les entreprises allemandes, s'inquiète le président de la DIHK, Eric Schweitzer. Les industries chimique et sidérurgique, très dépendantes du rail, devraient souffrir particulièrement.

Pour Andreas Rees, analyste chez Unicredit, la grève pourrait amputer de 0,1 point de pourcentage la croissance du produit intérieur brut de l'Allemagne au deuxième trimestre, qu'il prédit autour de 0,5%.

(Rene Wagner et Tom Käckenhoff, Patrick Vignal pour le service français)
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