Les marchés boursiers européens ont enregistré des hausses mercredi, suivant les gains de Wall Street après que les données sur l’inflation aux États-Unis ont suggéré un contexte économique plus modéré et renforcé les attentes d’une politique monétaire plus accommodante le mois prochain.
À 07h05 GMT, le DAX allemand a gagné 0,4 %, le CAC 40 français 0,3 % et le FTSE 100 britannique 0,2 %.
Le sentiment des investisseurs a été stimulé mardi après que les prix à la consommation américains ont augmenté de seulement 0,2 % en juillet, soit une hausse annuelle de 2,7 % — un rythme jugé suffisamment modéré pour laisser la porte ouverte à une éventuelle réduction des taux de la Fed en septembre.
Selon l’outil FedWatch du CME, les marchés attribuent désormais environ 94 % de chances à une réduction de 25 points de base le mois prochain, contre 86 % la veille et 57 % il y a un mois. Cette nouvelle a contribué à pousser le S&P 500 et le Nasdaq Composite vers de nouveaux sommets historiques à Wall Street.
Cette dynamique positive s’est étendue à l’Asie, le Nikkei japonais atteignant également un record, et l’optimisme s’est poursuivi en Europe.
En Europe, les données de juillet ont confirmé que les prix à la consommation en Allemagne avaient augmenté de 0,3 % sur un mois, soit une hausse annuelle de 2,0 %, suggérant que l’inflation reste contenue dans la plus grande économie de la zone euro. Les analystes notent que les taux d’inflation dans les principaux marchés se situent dans une zone “Goldilocks”—pas trop élevés pour déclencher des actions agressives des banques centrales, mais pas trop bas pour freiner la croissance.
La Banque centrale européenne avait abaissé son taux directeur à 2 % au cours de l’année écoulée, mais l’a maintenu inchangé le mois dernier, prévoyant que l’inflation resterait proche de l’objectif à moyen terme, réduisant ainsi la nécessité d’interventions immédiates.
Les résultats trimestriels ont continué à influencer le sentiment du marché, même si la saison des bénéfices touche à sa fin.
Les marchés pétroliers sont restés globalement stables mercredi, alors que les investisseurs attendaient une rencontre de haut niveau entre le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine.
À 03h05 ET, les contrats à terme sur le Brent ont baissé de 0,1 % à 66,09 dollars le baril, et les contrats à terme sur le West Texas Intermediate américain ont reculé de 0,1 % à 63,11 dollars le baril. La rencontre en Alaska, prévue vendredi, devrait se concentrer sur la guerre en Ukraine, qui dure depuis février 2022 et a perturbé les marchés mondiaux de l’énergie.
Parallèlement, les stocks de pétrole américains, les plus importants au monde, ont augmenté de 1,52 million de barils la semaine dernière, selon l’American Petroleum Institute. Les données officielles de l’U.S. Energy Information Administration, attendues plus tard dans la journée, pourraient confirmer une baisse de la demande à l’approche de la fin de la saison estivale des déplacements.
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