Les marchés pétroliers sont restés majoritairement stables mercredi, après que les données ont montré une diminution des stocks de brut aux États-Unis la semaine dernière, renforçant les attentes d’un resserrement de l’offre.

Les contrats à terme sur le Brent ont légèrement augmenté de 3 cents à 67,66 dollars le baril à 06h30 GMT, tandis que le WTI américain a gagné 5 cents pour atteindre 63,46 dollars. Les deux indices avaient progressé de plus d’un dollar le baril mardi après que les tentatives de reprise des exportations du Kurdistan irakien ont été bloquées. Les flux par pipeline vers la Turquie restent suspendus malgré les tentatives de parvenir à un accord, alors que deux producteurs clés ont demandé des garanties de remboursement de dettes.

L’accord entre les autorités fédérales irakiennes, le gouvernement régional kurde et les compagnies pétrolières permettrait la reprise d’environ 230 000 barils par jour. Les opérations de pipeline sont interrompues depuis mars 2023.

“On s’attend à ce que les prix restent soutenus mais dans une fourchette limitée à court terme,” a déclaré Emril Jamil, analyste principal pour le pétrole chez LSEG.

Jamil a ajouté que les perturbations continues de l’approvisionnement en provenance de Russie soutiennent les prix, mais que les gains supplémentaires sont limités par l’incertitude concernant les décisions de taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine.

Selon les données de l’American Petroleum Institute (API), les stocks américains de pétrole brut et d’essence ont diminué la semaine dernière, tandis que les stocks de distillats ont augmenté. Les stocks de brut ont chuté de 3,82 millions de barils pour la semaine se terminant le 19 septembre, les stocks d’essence ont baissé de 1,05 million de barils et les distillats ont augmenté de 518 000 barils, selon des sources proches des données.

Les statistiques officielles sur l’énergie du gouvernement américain sont attendues mercredi et devraient montrer une hausse des stocks de pétrole brut et d’essence, avec une probable baisse des distillats.

D’autres signes de resserrement de l’offre apparaissent également ailleurs. Reuters a rapporté que Chevron ne pourra exporter qu’environ la moitié des 240 000 barils par jour de brut produits en partenariat avec le Venezuela.

Bien que Chevron ait reçu l’autorisation d’opérer dans le pays sanctionné en juillet, les nouvelles règles limiteront la quantité de pétrole lourd et à haute teneur en soufre du Venezuela qui atteindra le marché américain.

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