Les valeurs européennes devraient poursuivre leur baisse dans le sillage du pétrole






Eurostoxx 50 3.556,38 points -0,51%
CAC 40 5.315,58 points -0,49%
DAX 30 13.033,48 points -0,31%
FTSE 100 7.414,42 points -0,01%
SMI 9.130,48 points -0,35%
AEX 541,73 points -0,68%
BEL 20 3.984,63 points -0,57%
IBEX 35 9.990,40 points -0,59%

DJIA 23.409,47 points -0,13%
Nasdaq 6.737,87 points -0,29%
S&P 500 2.578,87 points -0,23%

Nikkei 225 22.028,32 points -1,57%


Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,1790 -0,08%
EUR/JPY 133,48 -0,27%
USD/JPY 113,23 -0,20%



A SUIVRE EN FRANCE



Les investisseurs seront attentifs mercredi aux chiffres définitifs de l'indice des prix à la consommation d'octobre. La première estimation, publiée le 31 octobre par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), faisait état d'une inflation de 1,1% sur un an et de 0,1% sur un mois.



Du côté des entreprises, Innate Pharma publie son chiffre d'affaires trimestriel. Airbus pourrait également être entouré, l'AFP rapportant que l'avionneur européen s'apprête à annoncer une commande de 430 appareils de la famille A320 pour un montant total de plus de 40 milliards de dollars.



Mardi soir, EDF a annoncé une baisse de 4,3% de son chiffre d'affaires sur neuf mois, à 49,72 milliards d'euros, pénalisé par une diminution des prix au Royaume-Uni et par une base de comparaison défavorable en France après les rattrapages tarifaires intervenus en 2016.






ACTIONS



Les marchés d'actions européens pourraient ouvrir en baisse mercredi, pénalisés par le repli des contrats pétroliers. D'après les contrats à terme d'IG, le CAC 40 pourrait perdre 11,6 points à l'ouverture, le DAX 30 céderait 37,7 points et le FTSE 100 se replierait de 8 points.



Les investisseurs seront attentifs à la balance commerciale de la zone euro, aux chiffres du chômage au Royaume-Uni et à ceux de l'inflation aux Etats-Unis, ainsi qu'aux discours que prononceront le vice-gouverneur de la Banque d'Angleterre, Ben Broadbent, le président de la Réserve fédérale (Fed) de Chicago, Charles Evans, et son homologue de la Fed de Boston, Eric Rosengren.



Les parlementaires britanniques ont commencé mardi à étudier le projet de loi qui lancera la procédure de divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, au cours du premier d'une longue série de débats qui permettront de jauger l'autorité de la Première ministre, Theresa May, dans les décisions relatives au Brexit.



Signe des difficultés qui attendent Theresa May, les parlementaires ne sont pas parvenus à s'entendre sur des détails relativement mineurs, comme la date et l'heure exactes auxquelles le Royaume-Uni sortira du bloc européen.



Un haut responsable de la Banque d'Angleterre (BOE) a déclaré mardi qu'il avait voté contre le relèvement des taux d'intérêt au mois de novembre, en raison d'une faible croissance des salaires au Royaume-Uni.



Jon Cunliffe, vice-gouverneur chargé de la stabilité financière, est l'un des deux responsables de la BOE à s'être prononcé contre une hausse du taux directeur de la banque centrale au cours de sa réunion de novembre. Les sept autres membres du comité de politique monétaire de la BOE ont voté pour un relèvement de son taux directeur de 25 points de base, à 0,5%. Il s'agissait de la première augmentation des taux de la BOE depuis dix ans.



Au cours d'un discours à Oxford, Jon Cunliffe a expliqué qu'il avait plaidé en faveur d'un maintien du taux directeur à 0,25% en raison d'une "série de déceptions" en matière de progression des salaires au Royaume-Uni ces dernières années, même pendant des périodes de croissance soutenue et de baisse du chômage.



Aux Etats-Unis, Wall Street a terminé en baisse mardi, alors que le repli des cours du pétrole a plombé les secteurs de l'énergie et des métaux. L'indice Dow Jones Industrial Average (DJIA) a cédé 0,1%, à 23.409 points. L'indice S&P 500 a perdu 0,2%, à 2.578 points, et l'indice Nasdaq Composite a reculé de 0,3%, à 6.737,22 points.



En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a clôturé en recul de 1,6%, à 22.028,32 points, pénalisé par l'appréciation du yen et la baisse des prix du pétrole. Il s'agit de sa sixième séance consécutive de baisse, une première depuis mai 2016.



Le produit intérieur brut (PIB) du Japon a crû de 1,4% en rythme annualisé sur la période de juillet à septembre, selon les données officielles publiées mercredi, signant ainsi sa plus longue phase d'expansion depuis 16 ans. Ce taux de croissance de 1,4% est conforme aux attentes des économistes sondés par le Wall Street Journal.






OBLIGATIONS



Une certaine prudence envers les Bunds allemands est justifiée par la forte croissance que connaît l'économie du pays, estime Chen Zhao, stratégiste indépendant et ancien co-directeur de la recherche mondiale de Brandywine Global Investment Management. L'économie allemande pourrait même se trouver en situation de surchauffe, a-t-il déclaré lors d'un symposium organisé par Legg Mason Global Asset Management à Francfort.



Le rendement du Bund à dix ans évolue autour de 0,40% et devrait augmenter en 2018, bien que très progressivement.



Les prix des emprunts du Trésor américain se sont renforcés mardi, les investisseurs ayant vendu les actions pour investir dans des actifs plus sûrs. Le rendement du titre à dix ans a clôturé à 2,381%, contre 2,400% lundi.



Les emprunts américains ont peiné à s'orienter ces derniers jours en l'absence d'actualité économique majeure. Mercredi, la publication des chiffres de l'inflation et des ventes de détail outre-Atlantique devrait donner du grain à moudre aux investisseurs.



Les économistes sondés par le Wall Street Journal anticipent une hausse de 0,1% sur un mois et de 2% sur un an de l'indice des prix à la consommation en octobre. Hors alimentation et énergie, des éléments volatils, l'indice est attendu en hausse de 1,7% sur un an.






CHANGES



L'indice Wall Street Journal Dollar évolue peu mercredi matin, après avoir atteint la veille un point bas en près de trois semaines, pénalisé par le renforcement de l'euro et des doutes croissants quant à la capacité des Républicains à mettre en place une réforme fiscale aux Etats-Unis cette année.



L'indice a reculé de 0,4% mardi, à 87,38, son plus bas niveau depuis le 25 octobre. Il s'agit aussi de la plus forte baisse quotidienne du dollar en pourcentage depuis le début du mois de septembre.



Certains investisseurs ont pris des bénéfices après un rebond de plusieurs semaines du dollar et ont renforcé leurs positions en euros, de nouvelles statistiques ayant démontré que la reprise économique restait sur de bons rails dans la région.






PETROLE



Les contrats pétroliers perdent plus de 1% mercredi matin, après la publication du rapport hebdomadaire de l'association professionnelle American Petroleum Institute (API) sur les stocks de pétrole aux Etats-Unis.



L'API a annoncé mardi soir une hausse des réserves de brut et d'essence la semaine dernière, tandis que les analystes anticipaient un repli pour ces deux produits.



Le marché pétrolier était mûr pour une consolidation après avoir atteint récemment ses plus hauts niveaux des deux dernières années malgré l'absence de preuves formelles que le surapprovisionnement du marché touche à sa fin.



Vers 7h35, le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord perdait 79 cents, à 61,42 dollars le baril, tandis que celui de décembre sur le brut léger doux du Nymex reculait de 63 cents, à 55,07 dollars le baril. Les deux contrats de référence ont respectivement perdu 1,5% et 1,9% mardi.





(END) Dow Jones Newswires



November 15, 2017 01:48 ET (06:48 GMT)




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