ublié le 15/09/2015 à 10h07(Boursier.com) — Dans un univers des groupes de services collectifs
énergétiques qui a beaucoup souffert cette année, le bureau d'études
Bernstein refait ses comptes et confirme sa préférence pour les acteurs
du sud de l'Europe. Il n'est donc pas étonnant qu'Enel reste la
valeur préférée de Cosma Panzacchi, assortie d'un objectif légèrement
relevé de 5,20 à 5,30 euros. L'analyste privilégie aussi la filiale Enel Green Power (surperformance, objectif 2,20 euros) ainsi que le français Engie
(surperformance, objectif réduit de 22 à 21 euros) ...
ublié le 15/09/2015 à 10h07(Boursier.com) — Dans un univers des groupes de services collectifs
énergétiques qui a beaucoup souffert cette année, le bureau d'études
Bernstein refait ses comptes et confirme sa préférence pour les acteurs
du sud de l'Europe. Il n'est donc pas étonnant qu'Enel reste la
valeur préférée de Cosma Panzacchi, assortie d'un objectif légèrement
relevé de 5,20 à 5,30 euros. L'analyste privilégie aussi la filiale Enel Green Power (surperformance, objectif 2,20 euros) ainsi que le français Engie
(surperformance, objectif réduit de 22 à 21 euros) dont les objectifs
2015 sont crédibles et qui s'est engagé sur un coupon intéressant.
Malgré son exposition à l'aléa pétrolier, au GNL et aux effets de
change, le groupe de Gérard Mestrallet et Isabelle Kocher dispose d'un
levier interne, son programme d'économies, d'optimisation des frais
financiers et de réorganisation interne. Le nouvel accord nucléaire
belge constitue également un élément porteur.EDF, le poids de la politique publiqueEn revanche, Panzacchi est plus circonspect sur EDF. Il réduit d'ailleurs son objectif de 23,50 à 20 euros alors que le titre cote désormais sous les 17 euros. Le groupe français, avec Gas Natural Fenosa, est le dossier qu'il apprécie le moins dans le secteur. Alors bien sûr, l'énergéticien devrait continuer à publier des résultats opérationnels supérieurs aux attentes, mais tout cela est obéré par la politique énergétique brouillonne, pour ne pas dire plus, de l'administration française, qui empêche l'adoption d'une stratégie de long terme cohérente. Ainsi, malgré la faible probabilité d'une réduction du dividende et une performance opérationnelle qui est somme toute solide, le spécialiste attire l'attention des investisseurs sur les nombreux aléas politiques qui pourraient peser sur le parcours de l'action
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