(AOF) - Engie a inauguré le Smart Grid Solaire d'Alata,
une centrale photovoltaïque couplée à une
solution de stockage et de gestion intelligente de
l'énergie. Sa production couvrira la consommation en
électricité de plus de 1 000 foyers en Corse.
Situé à Alata, à 20
kilomètres au nord d'Ajaccio, en Corse du Sud, ce Smart Grid
Solaire conçu et déployé par Cofely
Ineo et exploité par Corsica Sole, associe une centrale
photovoltaïque au sol d'une puissance de 4,4 MWc et
équipée de 13 455 modules photovoltaïques
à une solution innovante de stockage et de gestion
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(AOF) - Engie a inauguré le Smart Grid Solaire d'Alata,
une centrale photovoltaïque couplée à une
solution de stockage et de gestion intelligente de
l'énergie. Sa production couvrira la consommation en
électricité de plus de 1 000 foyers en Corse.
Situé à Alata, à 20
kilomètres au nord d'Ajaccio, en Corse du Sud, ce Smart Grid
Solaire conçu et déployé par Cofely
Ineo et exploité par Corsica Sole, associe une centrale
photovoltaïque au sol d'une puissance de 4,4 MWc et
équipée de 13 455 modules photovoltaïques
à une solution innovante de stockage et de gestion
intelligente de l'énergie.Le surplus de production des
heures très ensoleillées est stocké
pour être ensuite restitué sur le réseau
aux heures où l'ensoleillement est moindre. Creux et pics se
trouvent ainsi écrêtés, tandis que la
production est stabilisée et affranchie à la fois
des aléas météorologiques et des pics
de demande. Le Smart Grid Solaire d'Alata permet ainsi d'anticiper et de
stabiliser la production d'énergie solaire.Les
énergies renouvelables figurent parmi les
priorités stratégiques d'Engie, dont l'objectif
est d'être leader de la transition
énergétique en Europe. Le Groupe
prévoit ainsi d'y doubler ses capacités ENR
électriques entre 2015 et 2025 pour atteindre 16 GW. Dans le
monde, ENGIE dispose de positions de premier plan avec plus de 20 GW de
capacités installées dans les ENR, près
de 20% de sa capacité installée totale. AOF - EN SAVOIR PLUS Les points forts de la valeur -
Premier producteur mondial d'électricité non
nucléaire, premier fournisseur de services
d'efficacité énergétique,
deuxième fournisseur de services à l'environnement
;- Opportunités de croissance liées
à la transition énergétique dans le
monde, avec une bonne visibilité pour le groupe : 10,5 GW de
capacité en construction, soit plus de deux fois les
capacités mises en services en 2014 ;-
Montée en puissance des activités à
l'international -Amérique du Nord (5,5 %), Asie-Moyen Orient
et Océanie (9,8 %)- la France restant le premier
marché du groupe (38,5 %), devant la Belgique (11,4 %) et le
reste de l'Europe (29,1 %) ; - Au-delà des branches
énergie Europe (25 %) et International (29 %), croissance des
divisions global Gaz et GNL (16%), services à
l'énergie ( 8 %), (25%) et infrastructures (25%),
à la rentabilité opérationnelle
très supérieure à celle de la
production pure d'énergie ;- Exécution avec un an d'avance du plan d'actions Perform 2015 ;-
Visibilité sur le dividende jusqu'en 2016 -65 à
75 % de distribution avec un minimum de 1 par titre. Les points faibles de la valeur -
Pression fiscale et réglementaire accrue et conditions de
marché difficiles en Europe, premier marché du
groupe ;- Faible lisibilité sur les tarifs de gaz,
sujets aux décisions de l'Etat français,
actionnaire à hauteur de 36 %, qui a diminué le
prix réglementé du gaz en août 2014 ;- Dans le nucléaire, sensibilité aux décisions politiques en Belgique (10% de l'EBITDA) ;-Sensibilité
au recul des cours du brut, frein à l'expansion des
renouvelables, ainsi qu'à la contraction des prix de
marché de l'électricité,
d'où un « plan de réaction rapide
» de nouvelles réductions de coûts ;- Risques géopolitiques autour de la livraison du gaz russe à l'Europe de l'ouest. Comment suivre la valeur -
Secteur des « utilities », traditionnellement
sensible à l'évolution des taux
d'intérêt et aux décisions politiques ;-
Performances financières liées à
l'évolution des prix du gaz, eux-mêmes
dépendants du fioul domestique, du fioul lourd, du Brent et
de la parité de change euro/dollar ;-
Réorganisation du groupe pour 2016 -remplacement des 5
divisions par métiers par 24 entités
opérationnelles, fondées essentiellement sur des
zones géographiques et capables d'offrir plusieurs services
à un même client ;- Avancée des
objectifs financiers 2014-2016 : notation « A » pour
la dette et capex nets de 6 à 7 Mds ;-
Nucléaire belge : impact positif sur le
bénéfice de la réouverture des
centrales Doel3 et Tihange d'une part, risque de fermeture
définitif, en novembre 2015, des centrales D1 & 2 en cas
de désaccord entre le Parlement et le groupe sur les
compensations financières à un rallongement de 10
ans de leur durée de vie ;- Accroissement du
portefeuille de GNL (20 Mt attendues en 2017 contre 16 Mt vendues en
2013) dont le groupe est 3ème fournisseur mondial ; -
Réalisation de l'objectif 2015 d'un EBITDA entre 11,7 et
12,3 Mds et d'un résultat net de 3 à 3,3
Mds ;- Valeur non opéable, car
contrôlée à 34,2 % par l'Etat français,
dont 1,9 % par la Caisse des dépôts, mais dont le capital
évoluera : vers un désengagement total, en 2017,
de GBL (groupe Albert Frère, actionnaire à 2,4 %)
et vers un autre désengagement partiel de l'Etat
français. LE SECTEUR DE LA VALEUR Services aux collectivités L'heure
est au changement d'image pour les groupes de services aux
collectivités français. GDF Suez vient de changer
de nom et se fait désormais appeler
«Engie». C'est une étape symbolique
importante pour l'énergéticien, né du
mariage de GDF, ex Gaz de France, avec le groupe Suez, en 2008. Il
tourne ainsi vraiment la page de la fusion. Ce changement de nom
s'inscrit également dans une vaste réorganisation,
annoncée fin mars, alors que les métiers du gaz
affrontent une grave crise de croissance en Europe, en raison de la
baisse de la consommation et de la concurrence des énergies
renouvelables et du charbon américain. La nouvelle
stratégie du groupe est de devenir le leader de la transition
énergétique en Europe, et
l'énergéticien de référence
dans les pays en croissance. Quant à Suez Environnement, il a
officialisé le regroupement sous une enseigne unique de ses
quelque quarante marques. Il a adopté un nouveau logo qui
symbolise son positionnement, centré sur la gestion durable
des ressources, et qui remplace l'organisation en deux grands
métiers, l'eau et les déchets. Le groupe n'a pas
opté pour le changement radical de nom,
préférant capitaliser sur la
notoriété de sa marque.
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