http://l.yimg.com/os/publish-images/news/2014-01-21/14eca712-19d5-45eb-86b9-d35e755faa6f_logo_afp.png" alt="AFP">Par Luc OLINGA | AFP – il y a 4 heuresPartagerContenus associéshttp://media.zenfs.com/fr_FR/News/AFP/29b57d410866968bd49880d5303b19e9bd939d36.jpg" alt="Le PDG du gazier Engie, Gérard Mestrallet à Paris le 2 juin 2015">Afficher une photoLe PDG du gazier Engie, Gérard Mestrallet à Paris le 2 juin 2015http://media.zenfs.com/fr_FR/News/AFP/21535db769093f6bb954f9ea43ccdcf41a428f68.jpg" alt="Le PDG du gazier Engie, Gérard Mestrallet, arrive à l'Elysée, le 16 juillet 2015 Ã...
http://l.yimg.com/os/publish-images/news/2014-01-21/14eca712-19d5-45eb-86b9-d35e755faa6f_logo_afp.png" alt="AFP">Par Luc OLINGA | AFP – il y a 4 heuresPartagerContenus associéshttp://media.zenfs.com/fr_FR/News/AFP/29b57d410866968bd49880d5303b19e9bd939d36.jpg" alt="Le PDG du gazier Engie, Gérard Mestrallet à Paris le 2 juin 2015">Afficher une photoLe PDG du gazier Engie, Gérard Mestrallet à Paris le 2 juin 2015http://media.zenfs.com/fr_FR/News/AFP/21535db769093f6bb954f9ea43ccdcf41a428f68.jpg" alt="Le PDG du gazier Engie, Gérard Mestrallet, arrive à l'Elysée, le 16 juillet 2015 à Paris">Afficher une photoLe PDG du gazier Engie, Gérard Mestrallet, arrive à l'Elysée, le 16 juillet 2015 à Paris"Un
chef d'entreprise peut avoir des enfants et se soucier de leur avenir":
Gérard Mestrallet, PDG d'Engie (ex-GDF Suez), une des entreprises les
plus polluantes au monde, essaie d'engager les milieux d'affaires dans
la lutte contre le réchauffement climatique."Les entreprises ont pris conscience de la gravité de l'enjeu
climatique. Ce n'était pas vraiment le cas (lors des conférences sur le
climat de) Copenhague et Johannesbourg", confie-t-il à l'AFP au bar du
luxueux hôtel Mandarin Oriental, à quelques pas de Central Park Ã
Manhattan (New York).Pour ce premier soir de week-end, il a laissé tomber la cravate et le
vocabulaire financier. Le discours se veut pragmatique et
terre-à -terre.Dans quelques heures, il va enchaîner, en marge de l'Assemblée
générale de l'ONU à New York, des réunions et tables rondes sur la
limitation du réchauffement climatique à 2 degrés par rapport à l'ère
préindustrielle.M. Mestrallet, 66 ans, a été désigné "voix des entreprises" au sein
de Business Dialogue, un groupe de sociétés invitées à participer aux
débats de la négociation climatique de la Conférence de Paris 2015 (COP
21).Sa mission relève d'un numéro d'équilibriste tant il y a une fracture
sur cette question entre les majors pétrolières européennes et
américaines.D'un côté, Total, BP, Royal Dutch Shell ou encore Statoil ont pris la
mesure de leur responsabilité et essaient de se diversifier vers des
énergies renouvelables. Total investit par exemple dans le solaire et
Shell dans la biomasse.De l'autre côté, ExxonMobil et Chevron restent sourds. En mai, des
résolutions pro-climat ont été rejetées à une très large majorité lors
de leur assemblée générale respective.Gérard Mestrallet ne désespère pas pour autant de convaincre les deux
géants américains. La prise de conscience de leurs rivaux Européens est
venue, selon lui, "progressivement"."Maintenant, l'idée que les risques climatiques peuvent engendrer des
risques économiques est largement répandue parmi les chefs
d'entreprises européens", affirme le capitaine d'industrie, dont la
propre entreprise a érigé en axe de développement l'efficacité
énergétique (des techniques permettant de consommer moins avec un
rendement équivalent).- Des fonds éco-responsables -Cette activité a généré 16 milliards d'euros de chiffre d'affaires en
2014 sur les 75 milliards enregistrés par le groupe. Le but est
d'augmenter cette part de 40% d'ici 2019, soit plus d'un milliard de
plus par an.Pour nombre d'entreprises, la conversion au réchauffement climatique
s'est effectuée à marche forcée, notamment par crainte de perdre de gros
clients et de grands investisseurs comme des groupes d'assurances et
des fonds de pension.L'assureur français Axa, la Caisse des dépôts en France, ou encore
les puissants fonds d'investissement BlackRock et de pension californien
CalPERS ont fait passer le message qu'ils n'investiraient plus dans les
sociétés utilisant le charbon, raconte Gérard Mestrallet.Pour donner un coup d'accélérateur à la transition énergétique, le
dirigeant et les entreprises qu'il représente plaident pour la mise en
place d'un prix mondial du carbone, "bon instrument", selon eux, pour
encourager des investissements dans des équipements plus économes en
consommation d'énergie. Ils poussent aussi pour l'accroissement des enveloppes consacrées aux
nouvelles technologies comme la capture et le stockage du carbone, le
stockage de l'électricité, le biogaz ou encore les "smart grid" (réseaux
électriques intelligents).Si elles louent son engagement, les ONG environnementales reprochent Ã
Gérard Mestrallet le fait que son propre groupe continue à exploiter
des centrales à charbon. Engie détient actuellement une trentaine de centrales de ce type qui
émettent 81 millions de tonnes de CO2, selon Les Amis de la terre, soit
l'équivalent des émissions d'un pays comme les Philippines.Le charbon représente 15% de nos capacités de production
d'électricité, contre 20% pour les énergies renouvelables, répond-on
auprès du groupe gazier, où on affirme que les projets en développement
se font essentiellement à partir du gaz et du renouvelable.Une réflexion est en cours pour diminuer la part du charbon dans la transition énergétique, ajoute-t-on.
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