Date : 08/06/2015 @ 23:10Source : Dow Jones NewsStock : Vinci (DG)Quote : 52.63 0.0 (0.00%) @ 07:15Vinci share priceChartTradesLevel2LGV Tours-Bordeaux: le médiateur appelle les parties à faire "des efforts"Vinci (EU:DG)Intraday Stock ChartToday : Mardi 9 Juin 2015
ajoute directrice de voyage SNCF et détails Le médiateur pour la
future ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux, Jean Auroux, a
appellé lundi collectivités, SNCF et concessionnaire à faire des
"efforts" pour mettre un terme aux divergences, notamment financières,
qui pénalisent le pro...
Date : 08/06/2015 @ 23:10Source : Dow Jones NewsStock : Vinci (DG)Quote : 52.63 0.0 (0.00%) @ 07:15Vinci share priceChartTradesLevel2LGV Tours-Bordeaux: le médiateur appelle les parties à faire "des efforts"Vinci (EU:DG)Intraday Stock ChartToday : Mardi 9 Juin 2015
ajoute directrice de voyage SNCF et détails Le médiateur pour la
future ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux, Jean Auroux, a
appellé lundi collectivités, SNCF et concessionnaire à faire des
"efforts" pour mettre un terme aux divergences, notamment financières,
qui pénalisent le projet. L'ancien ministre du Travail,
chargé par le gouvernement et la SNCF de faire le lien avec les
collectivités mécontentes des dessertes proposées, et dont certaines ont
suspendu leurs financements, entamera mardi un tour des régions
concernées pour présenter ses recommandations. Il "y
aura des insatisfactions" a-t-il prévenu lors d'une rencontre avec la
presse. Selon lui, il sera notamment difficile de contenter à la fois
ceux qui souhaitent des trajets directs, et ceux qui demandent des
arrêts dans de plus petites gares. Le médiateur propose
aux parties prenantes "une clause de revoyure 18 mois après la mise en
service" de la ligne, "compte tenu de l'évolution de trafic qu'on ne
connaît pas". Il faut que "les efforts soient
partagés", a insisté l'ancien ministre. "On ne peut pas multiplier les
trains sans poser la question du coût": s'ils "partent à moitié vides,
ça risque d'être contre-productif" pour l'image de la région, a-t-il
ajouté. La LGV Tours-Bordeaux, dont la mise en service
est prévue en juillet 2017, doit mettre Paris à 2H05 de Bordeaux. Elle
fait l'objet depuis plusieurs mois de vives passes d'armes, notamment en
raison de son montage financier, basé sur un partenariat public-privé.
Une contribution a été demandée aux collectivités locales pour la
moitié du financement public, qui vont donc débourser, au même titre que
l'Etat, 1,5 milliards d'euros. Mais "il manque aujourd'hui quelques
centaines de millions", rappelle Jean Auroux. La
subvention publique pour cette ligne est de 40%, contre 78% pour la LGV
Est par exemple, détaille M. Auroux, "d'où un effet sur les péages,
entre autres". La LGV sera concédée à Lisea, filiale de
Vinci. Si ce premier essai "ne fonctionne pas, il n'y en aura pas
d'autre", prévient Jean Auroux, qui insiste sur la nécessaire
implication de Lisea: "il va être difficile de dire que tout le monde
fait des efforts sauf un", assure-t-il. Selon la
directrice de Voyages SNCF, Rachel Picard, les discussions (avec Lisea)
sont rompues depuis le 11 mai. La SNCF prévoit une perte d'exploitation
annuelle de 150 à 200 millions d'euros. Il "manque de l'argent au départ
(...). Le système ne peut pas être économiquement satisfaisant, pour
personne", estime Rachel Picard. Pour le président de
Lisea, Laurent Cavrois, "les conventions de desserte ont été signées par
deux ministres, les collectivités et par SNCF réseau". "Nous souhaitons
créer les conditions propices à la multiplication des fréquences et des
dessertes, mais les contraintes contractuelles sont-là ", a-t-il dit Ã
l'AFP. "Si on parle de dessertes qui vont au-delà de ce
qui avait été fixé, des dessertes ambitieuses, on est prêt Ã
éventuellement discuter d'un allègement des péages, au-delà de ce
socle", a toutefois assuré M. Cavrois. Concernant la
perte d'exploitation prévue par la SNCF, le président de Lisea a dit ne
pas disposer "des chiffres évoqués par la SNCF". "Nous ne savons pas ce
qu'ils recouvrent ni comment ils sont calculés. La SNCF doit sortir de
cette opacité", a-t-il souligné. Les 7,8 milliards
d'euros du projet sont financés par l'Etat et les collectivités locales Ã
hauteur de 3 milliards d'euros, SNCF Réseau (ex-RFF) pour 1 milliard,
et le reste par Lisea.
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