Les actions attendues en baisse, le marché craint un resserrement
monétaire accéléré aux USA
Eurostoxx 50 4.257,82 points -1,03%
CAC 40 7.133,83 points -0,94%
DAX 40 15.772,56 points -1,01%
FTSE 100 7.563,55 points -0,63%
SMI 12.529,56 points -0,82%
AEX 769,70 points -1,49%
BEL 20 4.219,86 points -0,70%
IBEX 35 8.781,60 points -0,65%
DJIA 35.368,47 points -1,51%
Nasdaq 14.506,90 points -2,60%
S&P 500 4.577,11 points -1,84%
Nikkei 225 27.467,23 points -2,80% (cours de clôture)
Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1400 -0,07%
EUR/JPY 130,85 +0,06%
USD/JPY 114,79 +0,14%
A SUIVRE EN FRANCE
Virbac publie mercredi son chiffre d'affaires du quatrième
trimestre, tandis que Vincent Bolloré sera auditionné au Sénat par
la Commission d'enquête sur la concentration des médias à partir de
16h45.
La société d'investissement Eurazeo a annoncé mardi soir avoir levé
un total de 5,2 milliards d'euros auprès d'investisseurs tiers en
2021, une collecte en hausse de 80% par rapport à 2020.
Suez a de son côté annoncé la nomination de Sophie L'Helias à la
présidence de son conseil d'administration et de Sébastien Daziano
au poste de directeur général du groupe. Le conseil
d'administration du groupe, qui était réuni mardi, a indiqué avoir
"pris acte du succès de l'offre publique initiée par Veolia
Environnement".
Par ailleurs, le président de la République, Emmanuel Macron, doit
s'exprimer dans la journée devant le Parlement européen dans le
cadre de la présidence française de l'Union européenne.
ACTIONS
Les marchés d'actions européens devraient poursuivre leur recul
mercredi, les rendements obligataires augmentant toujours et les
investisseurs craignant un relèvement plus rapide et plus marqué
que prévu des taux d'intérêt de la Réserve fédérale (Fed).
A 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 36 points, soit
0,5%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le
DAX 40 abandonnait 94 points, ou 0,6%, et celui sur le FTSE 100
cédait 36 points, soit 0,5%.
Les marchés s'interrogent sur la possibilité que la Fed, qui se
prépare à resserrer sa politique monétaire pour contenir
l'inflation, relève le taux des fonds fédéraux de 50 points de base
en mars
Bill Nelson, un ancien salarié de la banque centrale qui travaille
maintenant pour le lobby bancaire américain Bank Policy Institute,
estime que la Fed "doit préparer les marchés à la possibilité d'un
resserrement de 50 points de base en mars". Cette décision pourrait
être nécessaire car la Fed est en retard pour maîtriser l'inflation
et car elle permettrait de réorienter les anticipations du marché
vers une politique monétaire déterminée à faire baisser
l'inflation.
Au-delà de l'ampleur de la première hausse des taux, certains
acteurs du marché envisagent également la possibilité d'un arrêt
des achats d'obligations de la Fed en février, voire dès janvier,
plutôt qu'en mars comme prévu actuellement. Un arrêt brutal à
l'issue de la réunion des 25 et 26 janvier est toutefois considéré
comme peu probable.
"Tout tourne autour de la Fed", écrit Scott Buchta de Brean Capital
dans une note. "Le marché commence à rapidement se repositionner en
vue de taux d'inflation plus élevés et d'une Fed plus restrictive",
la probabilité d'une hausse des taux en mars s'établissant
désormais à 100%. Par ailleurs, "les anticipations d'un arrêt
rapide [en février, voire dès janvier] des achats effectués dans le
cadre du programme d'assouplissement quantitatif augmentent",
ajoute-t-il.
Dans ce contexte, Wall Street a terminé en forte baisse mardi,
lestée par les valeurs technologiques après la nouvelle remontée
des taux obligataires alors que les investisseurs surveillent
également l'envolée des cours du pétrole. L'indice Dow Jones (DJIA)
a cédé 1,5%, à 35.368,47 points, et l'indice élargi S&P 500 a
reculé de 1,8%, à 4.577,11 points. Le Nasdaq Composite a chuté de
2,6% à 14.506,90 points.
Les gérants de fonds ont considérablement réduit la part des
valeurs technologiques dans leurs portefeuilles et privilégient les
valeurs bancaires, la perspective d'une hausse des taux d'intérêt
et d'un resserrement quantitatif aux Etats-Unis étant considérée
comme le principal risque pour les marchés, selon l'enquête
mensuelle réalisée par Bank of America auprès des gérants de fonds
en janvier.
"Les investisseurs se tournent davantage vers les valeurs cycliques
[banques, industrie] et sous-pondèrent les actifs vulnérables aux
hausses de taux d'intérêt", souligne la banque.
En Asie, les marchés évoluent eux aussi dans le rouge mercredi. Le
Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 0,4% en fin de séance et
l'indice Shanghai Composite perdait 0,5%. L'indice Nikkei a clôturé
en baisse de 2,8%, pénalisé notamment par la perspective de
nouvelles mesures de restriction au Japon afin de lutter contre une
nouvelle vague de Covid-19.
OBLIGATIONS
Les rendements des obligations du Trésor américain poursuivent leur
progression mercredi, après avoir atteint mardi leurs plus hauts
niveaux depuis près de deux ans, les investisseurs ayant intégré le
risque que la Réserve fédérale (Fed) puisse relever ses taux
d'intérêt d'un demi-point de pourcentage en mars.
A 7h45, le taux de l'obligation du Trésor à deux ans, plus sensible
aux anticipations d'évolution des taux d'intérêt de la Fed,
s'échangeait à 1,059%, contre 1,047% mardi soir. Le rendement du
titre à dix ans s'établissait à 1,873%, contre 1,876% mardi soir.
Il évolue à son plus haut niveau depuis janvier 2020.
Parallèlement, le rendement du Bund allemand à dix ans se rapproche
du seuil de 0%, un niveau clé susceptible de devenir une
résistance, selon Schroders. A un niveau de rendement de 0%, les
acheteurs sont par le passé intervenus sur le marché, ce qui a fait
baisser les taux, indique James Ringer, membre de l'équipe
obligataire de Schroders.
Mardi soir, le taux du Bund à dix ans a terminé à -0,017%.
CHANGES
L'euro progresse face au dollar mercredi matin. Vers 7h45, la
monnaie unique se négociait à 1,1337 dollar.
Selon l'analyse technique de Trading Central, la paire euro/dollar
reste orientée à la baisse et est limitée par sa moyenne mobile
descendante à 20 jours. Le RSI ("Relative Strength Index"), un
indicateur permettant de mesurer la dynamique du marché, reste
faible à des niveaux autour de 30, indiquant un manque d'élan pour
la paire. La principale résistance a été abaissée à 1,1360. Si elle
ne parvient pas à revenir à ce niveau, la paire euro/dollar devrait
accuser un repli plus marqué vers 1,1300, puis 1,1280.
PETROLE
Les cours du pétrole poursuivent leur progression mercredi matin,
les tensions géopolitiques restant au centre de l'attention après
l'attaque d'installations pétrolières à Abu Dhabi, aux Emirats
arabes unis, revendiquée par les rebelles Houthis pro-iraniens du
Yémen.
"Le fait que les Houthis soient désormais capables d'attaquer à
l'explosif les installations pétrolières d'Abu Dhabi devrait faire
augmenter la tension artérielle du Nymex", indique Michael Lynch,
président de Strategic Energy & Economic Research.
La banque ANZ ajoute que la dégradation du contexte politique en
Libye pèse sur les niveaux de production d'or noir, tandis que la
probabilité de la signature à court terme d'un accord sur une
limitation du programme nucléaire iranien a significativement
diminué.
En attendant, la demande mondiale de pétrole pourrait résister
malgré la recrudescence des contaminations au variant Omicron du
Covid-19, indique Commonwealth Bank of Australia (CBA). "Jusqu'à
preuve du contraire, l'Organisation des pays exportateurs de
pétrole (Opep) a raison de considérer que l'impact du variant
Omicron devrait être léger et de courte durée", ajoute la
banque.
A 7h30, le contrat de mars sur le Brent gagnait 46 cents, à 87,89
dollars le baril. Le contrat de février sur le brut léger doux
(WTI) coté au Nymex prenait 71 cents, à 86,14 dollars le baril.
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January 19, 2022 01:45 ET (06:45 GMT)
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