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Jamais Sans Mon Drone

- 06/2/2015 19:03
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

Peut-on imaginer voyager un jour en drone ? Oui, mais l'acceptation du risque d'accident constitue le principal frein à l'essor de ces engins, qui, à l'instar de l'aviation, devront s'en affranchir grâce aux progrès technologiques.

"Si vous ne voulez aucun accident, vous n'aurez aucun drone", explique Claude Le Tallec, chercheur à l'Onéra, le centre français de recherche aéronautique et spatiale. "En revanche, si vous considérez qu'il va y en avoir, il faut que vous définissiez ce taux acceptable d'accident", poursuit ce spécialiste des drones.

Le taux acceptable reflète le bénéfice tiré de l'exploitation des drones, le "service rendu", au regard du risque engendré.

Pour l'heure, les drones sont cantonnés au secteur militaire, et dans le civil, ils servent pour des applications comme la capture d'images aériennes - notamment pour les télévisions ou l'agriculture - soit quelque 90% du marché.

Le grand public les connaît au travers des drones de loisirs de firmes comme Parrot, dont les ventes ont récemment explosé.

Le secteur commercial reste lui balbutiant, après avoir éclos ces deux dernières années au service de l'agriculture de précision ou pour la surveillance des grands réseaux électriques et ferroviaires.

"Le marché du drone est en train de passer de l'échelle expérimentale à l'échelle industrielle", explique Emmanuel de Maistre, le PDG de RedBird, une des principales start-up françaises du secteur.

 

- Le marché n'est pas mûr -

 

"La France a été l'un des premiers pays à règlementer et autoriser les vols de drones civils en 2012", poursuit-il, en soulignant que "cette nouvelle règlementation a ouvert un nouveau marché".

Selon une étude du cabinet Xerfi (avril 2014), "le chiffre d'affaires des constructeurs et exploitants français de drones atteindra environ 300 millions d'euros en 2015, soit une croissance de près de 70% par an entre 2013 et 2015".

Pour aller plus loin, il faudra développer les technologies réduisant le risque lié à l'usage des drones, reprend Claude Le Tallec.

"Le marché n'est pas encore mûr", estime-t-il, car "la technologie n'est pas suffisamment mature, mais le cadre social (et le taux d'acceptation, ndlr) ne l'est pas encore non plus".

En France, deux arrêtés de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) permettent le "libre vol en-dessous de 150 mètres en dehors des zones peuplées et aéroportuaires", rappelle le cabinet d'avocats spécialisé Jones Day, ce qui signifie que la réglementation favorise leur usage à condition qu'ils n'engendrent pas de danger pour la population.

"Les risques potentiels sont évidents", explique dans un rapport Josef Schweighart, responsable aviation chez l'assureur Allianz, "à savoir une collision ou des dommages à des tiers".

"L'une des préoccupations des assureurs est le manque de données concernant l'exploitation et les pertes" de drones, poursuit-il en estimant que ces derniers "ne volent pas actuellement dans l'espace aérien au rythme où ils le feront dans un proche avenir".

 

- Le taux acceptable d'accident -

 

Pour améliorer la fiabilité des drones, les recherches portent sur la liaison entre le pilote et le drone, notamment le temps de latence entre le sol et l'appareil, et les systèmes de détection et d'évitement des obstacles et d'avions.

Pourtant, il n’existe pas de risque zéro et malgré les progrès, on ne pourra pas éviter les accidents.


Les drones civils ( AFP / slr/dmk )

Un siècle après sa naissance, l'aviation commerciale a atteint un très haut niveau de sécurité - l'avion est de loin le moyen de transport le plus sûr - sans avoir éliminé les accidents.

"Si vous considérez qu'il va y en avoir, il faut que vous définissiez ce taux acceptable d'accident, que ce soit par jour, par heure de vol...", détaille Claude Le Tallec.

Un peu comme pour l'automobile, dont le taux d'accident, nettement plus élevé que dans l'aviation, est accepté en raison du "service rendu".

A titre d'exemple, il cite la décision des autorités aériennes américaines de recourir à un drone de conception militaire pour aider les pompiers à contenir d'importants feux de forêt aux Etats-Unis en 2005.

"Le drone posait un risque mais sa présence a permis d'en réduire un autre" plus important.

A l'opposé, l'usage d'un drone pour la couverture d'un événement sportif engendre un risque trop important au regard de son bénéfice sociétal.

"Définir le niveau de sécurité des drones que l'on veut atteindre est un objectif social", martèle Claude Le Tallec, en soulignant qu'une fois l'objectif déterminé, "vous pouvez essayer de trouver des technologies qui permettront de l'atteindre".

Avec comme corollaire que "plus le niveau de sécurité est élevé, plus les technologies sont sophistiquées et plus cela va coûter cher".

"Nous allons donc assister à une montée en puissance vraisemblablement lente" des drones, selon cet expert, avec des survols de lieux faiblement peuplés, "pour arriver dans je ne sais combien de mois, voire d'années, à survoler les villes avec une densité de population élevée".

 

- Voyager en drone? -

 

Dans ces conditions, peut-on imaginer un jour de voyager en drone?

Oui, répond le chercheur, mais à un horizon lointain et à condition d'atteindre un niveau de sécurité au moins équivalent, voire supérieur, à celui de l'aviation civile.

Selon l'Association internationale du transport aérien (IATA), celui-ci était en 2013 d’un accident pour 2,4 millions de vols.

"Un accident sera dramatique pour tout le monde", souligne le chercheur. "En revanche, si les courbes d'accidents se croisent, c'est-à-dire si les véhicules aériens pilotés à bord se montrent plus dangereux ou ont plus d'accidents que les véhicules aériens pilotés depuis le sol, nous aurons du mal à persuader qu'il reste préférable de mettre un pilote à bord".

"Le maître mot est celui de la +sécurité perçue+", relève-t-il.

D'autant que les nouvelles générations grandiront avec les drones et pourraient donc s'y montrer plus ouvertes.


Un drone militaire ( AFP/Archives / Dominique Faget )

Il avance le scénario d'une famille prenant sa voiture sans chauffeur pour se rendre sur un petit aérodrome de proximité. Là, elle prend place à bord d'un drone pour un voyage de courte distance.

A proximité, un aéroport de plus grande taille voit des avions de lignes sans pilote, là encore des drones, décoller pour des voyages à plus longue distance. Le tout est géré par des pilotes au sol chargés de superviser plusieurs drones à la fois, un peu comme le font les contrôleurs aériens actuellement.

"Si la sécurité est meilleure avec ce genre de processus, il y a pas de raison de s'en priver", estime Claude le Tallec.



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10 Réponses
1
1 de 10 - 06/2/2015 22:08
Anonyme
jamais sans respect adieu ..pauline
2 de 10 - 13/5/2015 08:03
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le chiffre d'affaires consolidé du 1er trimestre 2015 de Parrot, à 71 ME, enregistre une croissance de +48 % par rapport au 1er trimestre 2014 (+34 % à taux de change constants), en ligne avec les objectifs d'accélération de la croissance en 2015. La croissance très significative des drones (+356 %) compense largement la baisse anticipée de l'activité automobile (-9 %).
3 de 10 - 18/5/2015 21:08
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
e projet de drone européen est sur les rails... Dans un communiqué commun, Dassault, Airbus Group et Finmeccania ont annoncé que les ministres de la Défense allemand, français et italien ont signé une lettre d'intention en marge d'une réunion des 28 ministres européens qui se tenait à Bruxelles. Elle porte sur la réalisation "d'une étude de définition d'un drone MALE, prélude au lancement du développement et à l'acquisition des matériels". "Cette étape majeure franchie par les industriels et les gouvernements souligne l'importance stratégique pour la sécurité européenne de la souveraineté dans le développement de nouveaux systèmes, en particulier dans le domaine de la reconnaissance militaire et des drones", a déclaré Bernhard Gerwert, président exécutif d'Airbus Group.
4 de 10 - 17/6/2015 17:18
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
— Atos présente son expertise dans le domaine des drones professionnels civils et les technologies Bull pour protéger les zones sensibles, au Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace au Bourget du 15 au 21 juin 2015.

Grâce à son expertise dans le domaine spatial et à ses partenariats étroits depuis 15 ans avec les principaux acteurs français et européens de l'observation de la Terre, Atos a la capacité à étendre et industrialiser l'ensemble de la chaîne de valeur du drone. Atos propose ainsi à ses clients une offre "unique sur le marché" leur permettant de réaliser "des bénéfices immédiats en termes de qualité, de sécurité, de coûts, de rapidité d'implémentation et de pérennité".
5 de 10 - 31/7/2015 17:12
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
A l'occasion du grand "chassé-croisé" des vacances d'été, il ne sera pas impossible d'observer des drones survolant les autoroutes... Vinci et Eutelsat Communications vont tester l'information trafic par vidéo et par drone dès ce vendredi après-midi, depuis "l'échangeur autoroutier A7/A9 d'Orange, principal noeud autoroutier de la Vallée du Rhône", indiquent les deux sociétés dans un communiqué.

Concrètement, "les drones enchaîneront plusieurs séries de vols d'une dizaine de minutes chacun, tout au long de l'après-midi, permettant de visualiser très précisément les conditions de circulation", expliquent-ils. Les vacanciers, désireux de connaître l'état du trafic avant leur départ pourront ainsi avoir accès au flux vidéo live en haute définition. Ces images pourront également être mises "à disposition des chaînes de télévision généralistes et d'information continue souhaitant couvrir ce chassé-croisé, qui génère chaque année une activité médiatique soutenue".

Un marché en plein développement

Cette opération s'inscrit dans le cadre d'une série d'expérimentation. Le marché des drones civils est actuellement en plein "boom", avec des usages multiples : Amazon les testent pour la livraison, la SNCF pour surveiller son réseau, alors que Facebook veut élargir l'accès à internet grâce à ces drones.
6 de 10 - 20/11/2015 08:18
Carole2016 Messages postés: 129 - Membre depuis: 28/7/2015
Les choses n'ont pas traîné pour Parrot, qui avait annoncé lundi sa volonté de procéder à une grosse augmentation de capital pour accélérer son expansion dans les drones, à la surprise des investisseurs devant l'ampleur du projet. Le groupe a annoncé cette nuit les modalités d'une levée de fonds de 300 millions d'euros, alors que la société ne capitalise que 402 ME en bourse. Le président Henri Seydoux ne cache pas ses ambitions. A présent, il est temps de configurer Parrot pour devenir un leader mondial, explique-t-il à l'appui de l'opération, qui a permis de convoquer le ban et l'arrière ban. Le dirigeant lui-même en tant que premier actionnaire, le second actionnaire HG Vora Capital, mais aussi Bpifrance et IDG Capital Partners vont mettre la main à la poche pour garantir une partie de l'opération.
7 de 10 - 30/11/2015 20:45
Laboursefacile Messages postés: 13120 - Membre depuis: 03/12/2005
Amazon poursuit ses recherches dans le domaine des drones. Le groupe américain spécialisé dans le commerce en ligne a dévoilé dimanche un prototype de l'appareil avec lequel il compte livrer en une trentaine de minutes les colis commandés sur son site. Le projet "Prime Air" avait été dévoilé en décembre 2013, et pour montrer ses avancées, Amazon a tourné une vidéo, mettant en scène une famille recevant en une demi-heure une paire de chaussures de football.

Livraison à domicile

Le prototype dévoilé est un appareil pouvant à la fois voler à la verticale comme un hélicoptère ou à l'horizontale comme un avion. Le drone peut se déplacer sur une distance de 15 miles (24 kilomètres) et à une hauteur de 400 pieds (120 mètres), et est capable de détecter et éviter des obstacles. La vidéo montre le drone s'approcher de son point d'atterrissage, préalablement défini, avant de laisser tomber le paquet pour ensuite redécoller et retourner sans doute vers son point de départ.

Plusieurs modèles

Amazon ne précise aucune date sur la mise en service de ce drone. La vidéo promet qu'à terme, Amazon proposera plusieurs modèles de drones, adaptés aux différents environnements. Ce marché fait des envieux : Alphabet, la nouvelle maison-mère de Google, et Wal-Mart, le premier distributeur mondial, travaillent également sur des projets de drones pour livrer des colis.
8 de 10 - 14/12/2015 19:53
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Drone Volt a annoncé un nouvel usage innovant pour ses drones. Le drone "Spray Health" propose de lutter contre les moustiques et leurs maladies vectorielles en diffusant des larvicides mortels aux culicidae et à leurs larves en visant les zones où ils se reposent et grandissent, que ce soit en ville, en périphérie ou en milieu rural.

Le drone "Spray Health" peut effectuer des missions de reconnaissance, calculer la surface à couvrir pour ensuite vaporiser les larvicides en conséquence. La société indique avoir des contacts à Singapour, en France, ou encore en Tanzanie pour aider la réduction des infections par piqûres de moustiques comme le paludisme, la dengue, ou l'encéphalite japonaise. Drone Volt précise être en contact avec plusieurs consultants indépendants internationaux, instituts de recherche et entomologistes, tous experts dans les maladies vectorielles.
9 de 10 - 12/1/2016 18:08
Laboursefacile Messages postés: 13120 - Membre depuis: 03/12/2005
Drone Volt annonce un doublement de son chiffre d'affaires non audité en 2015 à 3,5 ME contre 1,7 ME en 2014.

Cette performance a été réalisée essentiellement grâce à la bonne dynamique de la société en France, zone qui assure 90% des facturations contre 6% en Europe et 4% dans le reste du monde
10 de 10 - 17/3/2016 20:21
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Drone Volt annonce avoir conclu un accord de partenariat lui permettant de s'implanter au Benelux. La société française a créé une co-entreprise, détenue à 51%, avec un entrepreneur local, Benoît de Bruyn. Cette JV couvrira ainsi un nouveau territoire de croissance riche de près de 30 millions d'habitants.

Tandis que Drone Volt apporte son savoir-faire et sa technologie, tout en limitant son investissement financier à 30.000 euros, Benoit de Bruyn apportera les montants nécessaires pour financer l'ensemble des investissements et le BFR par apports sur 5 ans.

Consultant spécialisé dans les nouvelles technologies, Benoît de Bruyn dispose d'une solide expérience entrepreneuriale, via la création d'une société de Conseil, Alliance Consulting, revendue au groupe Delaware Consulting dont Benoît de Bruyn assure depuis la fonction d'Administrateur et de Business Plan Owner dans le secteur de la Distribution B2B et B2C.

Grâce à cet accord, Drone Volt est désormais présent sur 13 territoires, à savoir la Belgique, la Croatie, le Danemark, la Finlande, la France, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Slovénie, la Suède et la Suisse sur le vieux continent, et le Canada et les Etats-Unis en Amérique du Nord.
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