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Dow Jones, S&P, Nasdaq et marchés américains en baisse face à la montée des tensions au Moyen-Orient; le pétrole s’envole, Boeing impacté par les conséquences d’un crash

Fiona Craig
13 Juin 2025 11:51AM

Les contrats à terme des actions américaines ont fortement chuté tôt vendredi, alors que les tensions géopolitiques s’intensifiaient suite à une importante frappe aérienne israélienne contre l’Iran. Cette opération, visant plusieurs sites militaires et nucléaires, a déclenché une forte envolée des prix du pétrole et ébranlé la confiance des investisseurs, provoquant une large vente sur les marchés.

Baisse des contrats à terme dans un climat d’incertitude géopolitique

À 09h45 (heure de Paris), les principaux contrats à terme américains évoluaient en nette baisse. Les contrats Dow Jones ont perdu 449 points (–1,3 %), ceux du S&P 500 ont reculé de 83 points (–1,4 %) et le Nasdaq 100 a chuté de 318 points (–1,5 %). Ces baisses interviennent après une récente reprise du marché, portée par l’espoir d’un apaisement des tensions commerciales et des données d’inflation plus douces.

Les récents événements au Moyen-Orient ont ravivé les inquiétudes, les investisseurs redoutant davantage l’impact économique mondial potentiel des perturbations dans l’approvisionnement pétrolier et les routes maritimes.

Hausse du pétrole après la frappe israélienne

Les contrats à terme sur le Brent ont bondi de 5,7 % à 73,32 dollars le baril, tandis que le WTI américain a progressé de 6 % à 72,13 dollars le baril, atteignant tous deux leur plus haut niveau depuis près de cinq mois.

Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a mis en garde contre des représailles imminentes sous forme d’attaques de drones et de missiles venant d’Iran, après ce qui a été qualifié d’attaque préventive. En réponse, l’Iran a lancé environ 100 drones vers Israël, selon des sources militaires. Les médias d’État iraniens ont aussi rapporté la mort du commandant des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami, ainsi que celle de plusieurs scientifiques nucléaires.

Ces événements ont poussé les investisseurs à se réfugier dans des valeurs sûres traditionnelles : les prix de l’or ont augmenté, le franc suisse s’est renforcé, et le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans est tombé à un plus bas d’un mois.

Baisse des actions Boeing après le crash d’Air India

Les actions Boeing (NYSE:BA) ont reculé de plus de 4 % après le crash dévastateur d’un Boeing 787-8 Dreamliner d’Air India dans l’ouest de l’Inde. L’appareil, en route vers Londres, s’est écrasé peu après le décollage, faisant plus de 240 morts et causant d’importants dégâts au sol. Un seul survivant a été extrait des décombres.

Les fournisseurs GE Aerospace (NYSE:GE) et Spirit AeroSystems (NYSE:SPR) ont également vu leurs cours baisser à la suite de l’accident. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de ce qui est l’un des pires accidents aériens de ces dernières années.

Adobe dépasse les attentes et rehausse ses prévisions

Dans le secteur des résultats d’entreprises, Adobe (NASDAQ:ADBE) a publié un chiffre d’affaires de 5,87 milliards de dollars pour son deuxième trimestre fiscal, dépassant les estimations des analystes (5,8 milliards). La société a relevé ses prévisions annuelles, citant la forte performance de sa division média numérique et une demande soutenue alimentée par l’intelligence artificielle.

Adobe prévoit désormais un bénéfice ajusté par action compris entre 20,50 et 20,70 dollars et un chiffre d’affaires annuel entre 23,5 et 23,6 milliards de dollars. Malgré ces résultats positifs, le cours de l’action a légèrement reculé en after-hours, les analystes notant que les perspectives restent en deçà des performances exceptionnelles annoncées par certains concurrents comme Oracle (NYSE : ORCL).

Focus sur les données de confiance des consommateurs

L’attention se portera désormais sur l’enquête de sentiment des consommateurs de l’Université du Michigan prévue pour juin. Les économistes anticipent une légère reprise après les creux récents, même si les anticipations d’inflation restent élevées. Le taux d’inflation attendu sur un an est de 6,4 %, reflétant les inquiétudes persistantes sur l’impact économique des nouveaux tarifs douaniers instaurés par l’administration Trump.